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Bonjour à tous.
Je viens de rencontrer le service urbanisme de la somme pour leur présenter mon projet de construction d'une mob.
Après une première étude des plans, tout semble cohérent excepté le débord de toiture. Il ne doit pas dépasser 20cm!!!
Quelqu'un aurait-il une information sur cette règlementation, sachant qu'il n'y a pas de PSO dans la commune et que je n'ai pas encore rencontré le maire.
Je vais acheter une maison en kit (boite à sel) et c'est un modèle standard. Le constructeur n'est pas très chaud pour ramener le débord initialement prévu de 55cm à 20cm.
En general ils imposent des debords de toit minimum mais maximum c'est vrai c'est un peu surprenant??
A nouveau essayer d'etre cool.
Jouez sur le coté bioclimatique des debords de toiture pour gerer la quantité de soleil qui entre dans la maison l'été ou l'hiver.
Jouez aussi sur le coté protection des facades et durabilité et aspect.
Si vous avez un archi. emmenez le avec vous.
Je ne sais pas si une réglementation existe dans ce domaine, mais la règle qui prévaut à été rappelée par Tof22 dans un récent post :
"Donner à un homme une petite responsabilité et il l'exercera comme si il avait un pouvoir…C'est le propre de l'homme."
Si vous finissez par obtenir gain de cause sur ce point, ils vous chercheront des poux dans la tête sur d'autres.
A moins d'avoir les moyens de perdre du temps (et de l'argent) en tergiversations et négotiations voir procédures, le mieux est de leur dire Amen.
Par contre, si le temps et l'argent ne sont pas un problème pour vous et que votre dossier est en béton (en Wengé pardon) alors je suis d'avis de les em…béter jusqu'au bout
Bonjour,
Cela ne peut sûrement pas se réduire à un problème de réglementation. On peut aussi imaginer un souci de cohérence architecturale avec le style de construction de la région, même sans PLU. Je n'aurais jamais obtenu mon pC avec un débord de 55 cm car il fallait que la boite à sel ressemble aux longères du secteur qui auraient plutôt 20 cm de débord ou pas de débord du tout.
Ma compréhension, c'est que soit vous faites du basique , et on vous impose que ça ressemble à ce qu'on trouve historiquement dans le coin, soit vous faites une maison "d'architecte", et là l'originalité est permise, et même conseillée. Seulement, c'est pas le même prix.
Bon courage!
Olivier,
effectivement, avec de l'argent et des relations on peut faire sauter beaucoup d'obstacles et se payer une maison'd'architecte.
Les exemples ne manquent pas notamment, sur la Cote d'Azur, dans des zones dites protégées et interdites soit disant à la construction.
Mais lorsque l'on est VIP* (comme beaucoup d'entre nous sur ce forum je présume) on doit beaucoup se battre, très longtemps et souvent on ne fait que brasser de l'air.
J'exagère peut être un peu, mais qu'un peu…
* VIP : Very Insignificant Person
Tout dépend de l'interlocuteur et du soin qu'on prend à l'aborder. Quand j'ai décidé de construire une mob bioclimatique en Drôme provençale où règnent en maître le parpaing et l'enduit "beige rosé" dit "rustique", je suis allé discuter en tout premier lieu avec la responsable de la DDE et l'archi du CAUE. Avec mes plans et des échantillons de bardage de toutes couleurs. Avec mes débords de toiture de 60 cm et 2 m là où règnent en maître la génoise et les toitures arrasées (ce qui est une hérésie quand on prend la peine de consulter les ouvrages décrivant les anciennes bâtisses de la région, faites de pierres et avec des débords de toiture de presque 1m. Les anciens savaient se protéger du soleil et de la pluie …). Hé bien === aucune difficulté. Seuls contraintes : fenêtres avec H>l, pas de murs blancs, pas de toiture rouge, pas de bois nu et tuiles romanes grand moule. Acceptés en vrac : bardage à clins de toutes couleurs (l'archi avait même flashé sur un vert amande du plus bel effet), débords de toutes tailles et tuiles couleur "silvacane".
Moralité : en brossant dans le sens du poil et en faisant mine de leur donner toute l'importance qu'ils croient avoir, on peut obtenir beaucoup de nos administratifs…De la diplomacie, de la diplomacie…
Comme l'a dit olivier, c'est effectivement un souci de cohérence architecturale avec le style de construction de la région et je suis tout à fait d'accord avec le raisonnement général et c'est d'ailleurs ce que j'ai entrepris : à savoir, rester calme, discuter, insister sur l'aspect protection des revêtements extérieurs, sur l'estétique et j'espère que ça portera ses fruits. Dans le cas contraire, je m'inclinerai et demanderai au constructeur s'il peut adapter ses plans sans trop de difficultés techniques.
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