Bonjour,

1) Vous pouvez transmettre une ou des photos ? Je comprends assez bien la descrption du désordre dont vous faites mention mais pour plus de précision dans l'éventuelle réponse, les images vaudront quelques mille mots.

2) Ce que vous décrivez par contre, me porte à émettre le commentaire suivant quant à une des caractéristiques de la MOB. Je veux soulever le point de la résistance mécanique du système constructif. Nous avons souvent eu à expliquer que les systèmes constructifs des murs en ossature bois, des planchers solivés en bois et des toits par fermettes présentent des avantages en conditions particulières (séisme, affaissement). En effet, ces systèmes sont constitués de composants qui agissent entre eux et créer une résistance mécanique aux efforts latéraux et aux vibrations.

Vous nous démontrez que malgré une lisse basse qui se détériore et qui n'offre probablement plus de support adéquat, le mur (ou le pignon) est encore stable. Il en est de même lors de séisme, les effets sont moindres sur les MOB et celles-ci ne se détériorent pas de la même manière que les systèmes en maçonnerie composés de plusieurs éléments peu solidarisés. À titre d'illustration raccourcie, en cas de séisme, l'hourdis qui se décroche tombe sans crier gare alors que le plancher ossature bois peut se déformer mais la secousse devra être de beaucoup plus forte intensité pour en causer la chute. Idem pour les fissures dans les parement et bardage.

À suivre, si les photos peuvent… suivre.

TPF

OK, j'aurais pu ouvrir un sujet et mes excuses à tous ceux qui sont victimes d'avoir par eux-même décider le lire jusqu'à la fin.

J'ai seulement voulu démontrer un des avantages de la MOB, on est sur un site MOB il me semble. Cela dit, mon intro c'était bien : …pour plus de précision une photo serait appréciée.

Bon weekend quand même.

Merci de cette réponse. Voici quelques éléments supplémentaires :

1. Pas de profil "goutte" en bas des contreventements. Comme la distance entre le bas du mur et le sol était quasi nulle (à peine 3 cms), je pense que l'eau à attaqué par le bas du mur : le bas des panneaux et la partie de la lisse en contact avec les eux ont fini par se déliter.

2. J'ai déjà retiré le gravillon et les pavés autobloquants qui cernaient la maison (hauteur récupérée = 8 cms), et je suis en train de creuser un caniveau tout autour qui se déversera dans les évacuations d'eau de pluie. Je poserai aussi un auvent sur le pignon touché. Cela devrait régler le problème.

3. Seul le pignon ouest est touché. Une verification soigneuse de tout le bas de la maison n'a montré aucune autre zone suspecte (bois très solide, pas de gonflement, son clair à la frappe). Je ne pense pas utile de découper tous les contreventements pour vérifier. Qu'en pensez-vous ?

4. pour la réparation, tout dépend de l'étendue des dégâts sur la lisse :

Si pas trop terrible : grattage des parties pourries, reconstitution à la résine bois bi-composant, traitement au fongicide/insecticide, traitement complet à l'enduit noir bitumeux, puis remise en place d'un contreventement mais cette fois-ci en bois traité classe 4, enduit au rouleau, peinture.

Si très abimé, remplacement de tout ou partie de la lisse : coupure des splits, extraction des parties de lisse pourries, remise en place de partie de lisse saine traitée classe 4, sur une longueur inférieure à chaque fois à trois bastaings d'ossature (espacés tous les 30 cms), donc longueur des portions de lisse inférieure à 90 cms, vérification et remplacement si nécessaire de l'écran anti-capillarité, splitage dans les fondations, équerres metaliques pour fixation de l'ossature. A répéter sur la longueur nécessaire, et on referme le malade… Un ami architecte m'a dit que c'est comme qu'il procédait lors des rénovations, lorsqu'il devait remplacer une semelle pourrie sur une fondation existante.   

Qu'en pensez-vous ?

Merci pour toutes ces infos. Je vous tiendrai au courant de l'avancée des travaux.