Bonsoir,

Je devais faire un VS puis finalement nous avons eu une dalle (terrain très rocheux). J'avais un devis à 28000 € pour un plancher de 145 m², j'en ai eu pour 22000 € pour la dalle (+2000 € de brise roche et etude de sol)

Niveau isolation, je ne saurais pas dire.

Ah oui, tout ceci pour 138 m2, c'est du plain pied

On déconseille généralement un terre plein sur des terrains humides, inondables, ou encore des terrains présentant des argiles et trop de limons (risques de désordres liés à des tassements différentiels -> gonflement et retraction des argiles).

Moi , personnellement, j'ai opté pour le terre plein (pour son inertie)avec une dalle désolidarisée (càd que l'isolant sous le dallage remonte en périphérie du dallage et donc désolidarise ce dernier des murs de soubassement).

Mon terrain est plat et était réputé humide (dixit l'étude sols) … lors du terrassement il s'est avéré que le terrain était relativement perméable et donc pas de souci pour le terre plein.

L'étude de sols disait que c'était un terrain plutot humide mais n'a jamais contre indiqué le terre plein avec dallage désolidarisé … les seules prescriptions du géotechnicien étaient :
- de bien décaper la terre végétale sur 40 cm
- de mettre une couche de forme exemptes de limons & argiles (pour éviter tout tassement différentiel dans le temps) -> nous n'avons pas employé du tout venant mais une couche de forme faite exclusivement de gros galets ronds.
-  de bien compacter la couche de forme

et voilà …

des qu'on à un minimum de discernement!

Je ne connais pas le type de construction projetée mais tu peux commencer par réaliser une pré-étude du terrain par tes propres moyens, en sondant jusqu'à 100/120cm avec une tarrière à main à l'emplacement prévue de l'habitation. En notant ce que tu remontes (type de sol, humidité, profondeur) tu réalises un profil de ton sous sol.

L'historique de la parcelle peut également être utile surtout si elle était cultivée. Et une petite enquête auprès des voisins, des anciens du pays, voire à la mairie est aussi une source d'information.

Pour ma part je me suis limité à ce que je viens de décrire mais le sous sol rocheux semble assez homogène et le terrain en légère pente compense l'imperméabilité de la roche. Nous avons choisi un VS avec solivage bois, isolation de 220 mm, parce que nous souhaitions limiter l'usage du béton. Certes l'inertie est moindre mais l'isolation meilleure. Il faut savoir que la chaleur spécifique du bois est plus élevée que celle du béton et compense en partie sa plus faible densité. Nous avons préféré répartir l'inertie dans toutes les parois en associant différents matériaux ce qui au final nous apporte une capacité thermique assez proche d'une maison en maçonnerie conventionnelle.