Pages : 1
Bonjour à tous
Je cherche quelques conseils par rapport à un produit assez particulier (je n'en ai jamais vu posé, mais souvent utilisé par les fabriquants de maison ossature bois apparemment)
En fait, je recherchais un produit différent des solivages et dalles de plancher classique pour mon dernier étage (le premier= dalle béton)
il supportera 3 chambres+1salle de baisn+1WC, sur environ 58 m2 (9*7-la trémie d'escalier).
je suis donc parti pour un plancher en lamellé collé, autoporté, les pièces pouvant mesurer les 9 mètres de long. cela représente un peu plus de 8 mètres cube de bois soit environ 4,5tonnes.
il s'agit d'un produit fini en sous-face, et, si bien posé, dessus également.
j'ai (le dessinateur) prévu 1 poutre au milieu en soutien, reprise dans chevêtre escalier( assemblage en lierne?).
il me faut néamoins deux muraillères pour les extrémités…
elles étaient prévues en bois(section10*12 sur 7,50m de lg) avec de repises (corbeaux) dans le mur. pas psoosible de passer en plus grande section à cause des lintaux de fenêtres et les hauteurs sous plafonds)
Ma question: ne serait-ce pas plus solide et donc préférable de passer avec des muraillères IPN?
et si quelqu'un connaît le rendu fini de ce produit.
merci bcp et @+
C'est pas plus simple des sabots?(et plus solide?)
pour des projets tels que celui ci qui sont atypiques , il faut avoir recours a un bureau d études les 500 euros dépensés sont vites amortis, et surtout en cas de pepin
Non pardon pour les sabots j'avais mal lu.
Par contre ça ressemble à quoi ton plancher autoportant (je cherche aussi une solution autoportante)?
Si je comprends bien, ce sont des dalles massives qu'on juxtapose…ça doit couter une fortune, non?
une solution intéressante, que je viens de réaliser, est le plancher cloué. on cloue face contre face, les unes contres les autres, des solives posées sur chant. la portée chez moi est de 5,80 m, surface de 60 m2. les sections utilisées font 6 m x 40 mm x 200 mm. mon plancher autoportant a englouti 12 m3 de bois environ. l'intérêt est de travailler avec des bois de scierie pas forcément jolis, en rabotant la sous-face. l'idéal est d'acheter des solives rabotées 4 faces et chanfreinées, on peut ainsi conserver le même aspect à l'étage. l'iusolation phonique est cependant moins bonne. il faut prendre un certain nombre de précautions lors de la pose d'un plancher cloué, notamment par rapport à l'hygrométrie des bois. je ne me risquerai pas à poser un tel plancher sur des muraillères, à moins d'avoir fait faire un calcul par un BE. les solives sont lardées sur les lisses très hautes des murs du rez-de-chaussée, pointées entre elles avec des pointes de 90 mm en quinconce tous les 30 cm, parfois(souvent) du 180 pour faire biller les bois et conserver l'alignement au cordeau. il y a peu d'infos sur le net sur cette technique, mais en Isère on commence à en voir pas mal.
Voir le site AGEKA, ils ont des dalles massives de planchers autoportantes qui s'emboitent par rainures et languettes, et aussi des caissons planchers....mais je pense qu'il faut avoir les moyens.
Pour des solives sur chant, il fait faire gaffe à la dilatation, ça travaille.
une solution intéressante, que je viens de réaliser, est le plancher cloué. on cloue face contre face, les unes contres les autres, des solives posées sur chant. la portée chez moi est de 5,80 m, surface de 60 m2. les sections utilisées font 6 m x 40 mm x 200 mm. mon plancher autoportant a englouti 12 m3 de bois environ. l'intérêt est de travailler avec des bois de scierie pas forcément jolis, en rabotant la sous-face. l'idéal est d'acheter des solives rabotées 4 faces et chanfreinées, on peut ainsi conserver le même aspect à l'étage. l'iusolation phonique est cependant moins bonne. il faut prendre un certain nombre de précautions lors de la pose d'un plancher cloué, notamment par rapport à l'hygrométrie des bois. je ne me risquerai pas à poser un tel plancher sur des muraillères, à moins d'avoir fait faire un calcul par un BE. les solives sont lardées sur les lisses très hautes des murs du rez-de-chaussée, pointées entre elles avec des pointes de 90 mm en quinconce tous les 30 cm, parfois(souvent) du 180 pour faire biller les bois et conserver l'alignement au cordeau. il y a peu d'infos sur le net sur cette technique, mais en Isère on commence à en voir pas mal.
oui c est une solution utilisé qui est interessante, relativemnet cher, 60 euros le m² mais interessante ensuite il faut procéder au ponçage dessus c est assez facile avec une ponceuse a parquet mais le plafond ( à moins de retourner la maison)
si les sous-faces des solives sont rabotées et chanfreinées, ce n'est pas utile de poncer, en tout cas je trouve l'aspect satisfaisant. quant à l'étage, il vaut mieux poser un isolant phonique puis un parement (parquet flottant par exemple), c'est beaucoup plus efficace phoniquement et cela permet de réagréer. quant au coût, en auto-construction, ce n'est pas plus cher qu'un solivage classique avec les mêmes caratéristiques phoniques. en outre, les grandes portées qu'autorise ce plancher autoporteur dispensent de poutre de soutien au rez-de-chaussée, d'où des grands espaces non cloisonnés.
ça ressemble à ça…
http://www.crit.archi.fr/Web%20Folder/b … rBois.html
sinon l'idée des muraillères suroprend tant que ça?
Maneuf, je n'ai que 4 tonnes à porter réparties sur autant de surface que vous.
comment avez vous fait sinon, une prise dans les murs?
ça limite la possibilité au bois de bouger, retrait par ex au séchage?
merci pour le lien, je ne connaissais pas.
l'idée des muraillères ne surprend pas, il faut juste calculer correctement leur dimensionnement. chez moi les extrémités des planches portent directement sur les lisses très hautes des murs du rez-de-chaussée, le tout ceinturé avec des bois d'about. ça participe donc au contreventement de l'habitation. le retrait au séchage sera surtout perceptible entre les lames, pas dans leurs longueurs. dans quel contexte comptes-tu poser ce plancher cloué : étage, chambre, mezz ? comment se fait-il que tu n'ais que 4 t à reprendre sur la même surface ?
pour les 4tonnes, (500 kg au mètres cube), je parlais du plancher brut
il est vrai qu'il faut rajouter le poids d'habitation. partant sur 200kg au mètre2, ça doit faire 16 tonnes au total, sur 60 m2. il y aura 3 chambres, une SDB et 1 WC.
pour les muraillères, il semblerait que en bois, elles supportent une charge de 500 kg sur 2m (en 100*120), alors qu'IPN de 120 permettrait 4tonnes.
apparemment, ce n'est pas tant la section des muraillères qui est importante que les reprises dans le mur pour les soutenir (leur longueur=7m50, soit la largeur de la pièce), sachant que j'ai un poutre de soutien lamellé collé à 4m50 de la longueur.
possibilité de mettre aussi des "pillettes", je sais pas si c'est le terme!, à la verticale sous les muraillères.
si je pars sur l'IPN, ce qui me semble mieux, mais j'attends les avis!, important de faire une isolation phonique avec bande de liège entre plancher et IPN.
@+
Effectivement, ça fait presque 1tonne par mètre linéaire à supporter, c'est pas rien. Y' a intérêt à étudier sérieusement la fixation des muralières dans le mur(c'est plutôt ça qui m'inquièterait).
C'est pas plus sécurisant d'installer des poteaux de renfort? ou carrément un contremur? Mais est-ce que le plancher supporterait?
Dis-moi, ton plancher lamellé autoportant, c'est toi qui l'a bricolé ou ça se commande chez un fabricant? parce que c'est ce que je veux installer aussi.
Pages : 1
Magazine Maisons & Bois International : N°1 de la construction maison bois | Découvrez le Guide Pratique de la Maison Positive