Il y a peu de temps plusieurs posts concernaient le vent et les mob. Une formule, <le vent semble pousser les murs> , utilisé par un intervenant m'a intrigué.

Peut on assimiler une colombe soumis au vent à une poutre en flexion avec pour conséquence une flèche instantannée ? Dans ce cas avec les sections courantes (45x120 ou 45x140) et les entraxes habituelles (60cm) la flèche se compterait en plusieurs mm. Cela expliquerait la formule employée.

Toujours dans le même domaine de la mécanique, je voudrais une confirmation.
Dans les tableaux sur les caractéristiques mécaniques des panneaux comme l'osb, la valeur de résistance à la flexion est dégressive avec l'augmentation de l'épaisseur du panneau, ce qui semble contradictoire à première vue. Est ce que cette <anomalie> pourrait s'expliquer par la masse volumique elle aussi dégressive ?

1 - 80 kg/m2, ça correspond à un vent de fréquence de retour annuelle ; donc c'est pas tous les jours.
2 - le calcul STATIQUE de la déformation instantanée sous charge maximum est une approche règlementaire. A titre de comparaison, si on vérifie un hangar agricole sous vent normal, il devrait se déplacer de 50cm en tête, ce qui ne correspond pas vraiment aux observations possibles.
En fait (à part les marins), on connaît assez mal le comportement DYNAMIQUE d'une paroi exposée au vent (énergie d'une rafale vs inertie de la structure).

pas seulement ; il y a aussi les caractéristiques géométriques :

la raideur s'exprime par le produit ExI, I croissant comme le cube de l'épaisseur
la force par le produit mu x sigma(a), mu croissant comme le carré de l'épaisseur

donc, même si E et sigma diminuent un peu quand l'épaisseur augmente, la performance globale augmente quand même