tu risques d avoir du mal a la vendre car ekoshop a revu a la baisse ces prix et moins de 15€ ttc le sac
mais bon pour un depannage rapide ca peu le faire
bonne chance

Bonjour,
Gillous,
Je pense effectivement que ça puisse servir pour un dépannage . Concernant le prix après de multiples recherches dans mon secteur et sur Internet, j'ai acheté la ouate chez EKOSHOP (70 sacs) car même avec les frais de transport de Cavaillon à Angers (palettes pour plus d'une tonne), leur tarif était compétitif (idem pour le pare-pluie, le freine vapeur, les adhésifs, colles diverses et les huiles pour le bois). De plus, le tarif de 14.95 € ne s'applique qu'à partir de 63 sacs. Les commerciaux d'EKOSHOP avaient un service et une disponibilité exemplaire et me tenaient informés par mail et téléphone de l'avancement de ma commande (livraison en 3/4 jours). C'est pas une pub mais je tiens à le signaler quand je trouve des commerçants sympathiques et compétents.

Pour ERWAN 29, nous habitons à SOULAINES SUR AUBANCE, petite commune à 15 bornes d'ANGERS. Tu peux me contacter par mail.

Merci

Bonsoir,
Une réponse un peu tardive à CdeC :
Quand nous avons démarré notre projet avec les architectes, nous avions indiqué vouloir une isolation naturelle. Malheureusement, aucun poseur n'a   pu nous fournir de devis à cette époque. Pour des raisons d'abord budgétaires mais également pour réaliser les travaux de notre maison, nous avons décidé de poser la ouate de cellulose à la main. Réactions amusées, surprises, dubitatives voires même sceptiques de nos connaissances qui pensaient que nous nous embarquions dans une mission impossible. D'autres l'ont fait, pourquoi pas nous, allons-y !!!

Ce fut un gros chantier de plus d'un mois à 2 plus quelques bons coups de main extérieurs. Mais j'ai du poser quelques jours de congés pour y arriver !!! Après avoir installé le parepluie par l'intérieur (le couvreur avait commencé sa pose d'ardoises très  rapidement, il était trop tard pour un contre liteaunnage), il a fallu fixer le freine-vapeur puis les planches de coffrage qui servaient de support au revétement intérieur.
Partie amusante du travail, le décompactage de la ouate dans un réservoir de récupération d'eau de 200 litres avec un gros mélangeur à peinture. Il est nécessaire de prévoir de la place, un sac compacté multiplie au moins 6 fois son volume une fois aéré.
Il est nécessaire de s'équiper en masques jetables, la ouate fait pas mal de poussière mais ne provoque pas de gène respiratoire ni de "gratouillis" comme une laine minérale.
Pour la densité, nous avions calculé avant le démarrage la surface pour un toit à deux pentes de 70 m² et l'épaisseur  que nous voulions poser 26 cm (c'était pratiquement la hauteur des arbalétriers). Les espaces entre pannes et arbaletriers délimitent des caissons naturels, j'ai donc calculé la quantité nécessaire par caisson pour obtenir une densité d'environ 50 à 60 kg par m3. Nous vérifiions au fur et à mesure de notre progression vers le haut combien de sacs nous avions posé.
Pour la mise en place, il faut une personne qui prépare la ouate et la met dans des récipients (seaux, petites poubelles etc…) pour faciliter la manutention. Le second, perché sur son échelle ou son échafaudage, réceptionne les seaux et les déverse au fur et à mesure en les tassant à la main. Quand nous étions 3 ou 4, les manutentions étaient plus aisées.
Au fur et à mesure de notre progression vers le haut, nous refixions le freine-vapeur (agrafes) puis les planches de coffrage (tous les 40 cms) pour continuer à remplir.
Arrivé en haut (20 cms avant la panne faitière), la ouate ne tenait plus. Nous avons fait quelques compromis avec nos choix écologiques en terminant avec une couche de laine de verre de 30 cm pour ne pas avoir de pont thermique.

Une fois terminé le remplissage, nous avons attendu un certain temps avant de fermer complétement pour vérifier s'il y avait un tassement. Il n'a pas été nécessaire d'en rajouter et nous avons pu poser le triply en apparent dans les chambres.
C'était en octobre/novembre  2006. Depuis, nous avons constaté le bien-être apporté par ce matériau. Il ne fait jamais froid à l'étage et l'été (pas vraiment caniculaire) nous a quand même permis de constater une certaine inertie thermique très agréable. De plus, c'est un très bon isolant phonique, nous n'entendons plus la pluie que sur les vitres !!!
Anecdote : à la remise des clés, au pot avec les différents artisans qui sont intervenus sur le chantier, le plaquiste qui avait monté les cloisons nous a indiqué qu'il recevait sa machine à insuffler la ouate prochainement !!!!
Voili-voilou, un post un peu long. Je pense que ça vaut le coup de se lancer et surtout arrêter de se prendre la tête sur des questions d'un centimètre d'épaisseur en plus ou en moins. Le confort au final est vraiment appréciable.
Je veux bien essayer de donner encore quelques infos mais j'ai balancé les notes du chantier.

Merci

Les impulseurs des aspirateurs "lambda" sont des "roues fermées". Y'a fort à parier que les sections de passage sont trop faibles et que la ouate va bourrer immédiatement. Sans parler de la pression à mon avis très insuffisante. C'est pas pour rien que les machines à insuffler ressemblent à des armoires normandes et coûtent la peau du cul !! Chapeau à leutophe pour son boulot de galérien !

Bonjour à tous et merci,
A priori, la densité a été atteinte partout. Les architectes étaient inquiets des risques de ponts thermiques en dessous des pannes mais la ouate s'infiltre réellement partout (nécessité de fignoler tous les joints du pare pluie puis du freine-vapeur. Pour atteindre la densité nécessaire, il fallait régulièrement vérifier avec une latte de bois si la ouate descendait correctement le long du freine-vapeur. En fait, il s'agit d'un coup de main que ma femme (grande spécialiste de l'isolation) a attrapé au bout de quelques heures. Par contre, il est nécessaire de bien décompacter la ouate : un demi-sac dans le réservoir, quelques coups de pieds de biche pour bien casser le bloc et ensuite mélangeur à peinture à vitesse lente à moyenne. Démoulez et servez chaud dans des seaux faciles à attraper pour la "remplisseuse"!!!
Globalement en voyant les machines à insuffler, le système des pales n'est jamais qu'un gros mélangeur. Comment vérifier s'il n'y a pas de blocs qui vont venir s'amalgamer dans le fonds des caissons ??? Notre système "tout fait à la main bien de chez nous" avait au moins l'avantage de pouvoir vérifier la densité et la fluidité du produit.
Comme il souvent dit dans ce forum, il est vrai que le bricoleur moyen est souvent plus exigeant pour lui que le professionnel… Mais je ne le referai plus, promis juré !!!

Merci