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Bonjour suite aux lectrures sur le forum, je ne sais plu faut il isoler ou pas le radier de ma future MOB, isolation en périphérie ok mais pour le reste ?
Merci pour vos avis.
Pas une grande expérience mais je crois qu'une isolation horizontale sur toute la dalle est préférable. L'isolation périphérique attire les termites (ces betes adore le polystyrene) et m'a été déconseillé par le le lab CECIL qui fait le termifilm.
En règle générale il est préférable de ne pas isoler la dalle du radier afin de bénéficier de la géothermie passive du hérisson et du sol en-dessous. Par contre, il est fortement recommandé d'en isoler l'EXTERIEUR en l'entourant d'une couche de 4 à 6 cm de liège ou, en cas de bestioles, de verre cellulaire. La maison est alors posée sur un "champignon" de plusieurs dizaines de tonnes de matériaux assurant l'écrêtrage des variations de température jour/nuit et été/hiver. C'est le meilleur (et le moins cher) moyen de donner de l'inertie à une mob qui n'en est pas très pourvue
Si l'isolation se fait sous la dalle, l'inertie pour les apports passifs n'est pas compromise.
Il est aussi dit dans le DTU qu'il vaut mieux privilégier l'isolation sur toute la surface horizontale.
Par contre, pour les termites je ne savais pas, merci Belisere
Normalement les derniéres normes en matiére de batiments disent que le pse sous dalle NIET…
Pas d'isolant sous le radier, c'est certain. En périphérie, conseillé.
Votre radier est-il également votre dalle ?
il est evident que l idéal au niveau isolation ce serait
radier on monte la structure en périmétrie et autre mur de refends on pose un isolant genre pse extrudé et on coule une chape de 5/7 cm fibré au niveau isolation ces le top
mais quid de l inertie…
NF p11-213-3 (DTU 13.3) Partie 3
14 Isolation thermique
La déformabilité des isolants doit être prise en compte.
Aucun isolant utilisé ne doit se déformer de plus de 2 % ni avoir un module élastique Es inférieur à 2,1 MPa.
NOTE:
La pose d'une isolation horizontale périphérique sous dallage est susceptible de générer des désordres par tassement différentiel. Afin de satisfaire la réglementation en vigueur, il convient, entres autres, de s'orienter vers l'une des solutions suivantes :
Isolation thermique verticale en bêche périphérique ;
Isolation thermique horizontale sous l'ensemble de la surface du dallage, posée sur un support compacté, et ne dépassant pas la déformation indiquée ci-dessus ;
Toute autre solution ne générant pas de désordre par tassements différentiels.
@ Zedamdam et Alain
Je recopie une partie du Dtu pour étayer et préciser mes propos, à vous d'en faire de même si vous désirez soutenir les vôtres… ![]()
Isoler un terre plein en périphérie ne suffit pas, sauf à descendre très bas (>1.2m au moins) ce qui est difficilement possible car les semelles de fondation sont rarement aussi loin.
Il faut donc aussi isoler la bande périphérique à l'intérieur du soubassement, sur au minimum 1m. Ca ne coûte pas gd chose et c'est extrêmement efficace, pour combiner l'effet "champignon lourd" (j'aime bien l'image
) et bonne isolation du terre-plein. Ce qui permet de faire du stockage thermique de longue durée, et non pas sur simplement des cycles courts (24h) comme le ferait une simple chape+carrelage. C'est tout bénef été comme hiver.
Dans le cas d'une dalle flottante sur hérisson, on peut isoler le soubassement par l'intérieur en vertical, puis sous hérisson en horizontal (houlààà hors DTU !! mais efficace). C'est dans cette config qu'on a les meilleurs résultats car pas de pont dû au soubassement. Il convient de correctement compacter le hérisson, sinon la dalle bougera. Il faut aussi utiliser un isolant incompressible (pas de liège) comme du verre cellulaire ou de la mousse PU hte densité. Si on doit faire une dalle portée, dans ce cas il faut isoler le soubassement aussi par l'extérieur jusqu'à la semelle de fondation, et conserver la bande périphérique à l'intérieur. Le seul pont thermique se situe au niveau du contact semelle/soubassement, et au niveau des refends de soubassement. C'est assez négligeable en général.
Quant au liège et aux bestioles… Termites ? Rongeurs ? Aliens ? Vers des sables géants ?
C'ets comme les films anti-termites soit dit en passant : du folklore. Le liège est le seul isolant pour lequel on ait des retours d'expériences à plus de 60 ans, dans des régions termitées ou non. Sa densité et le fait qu'il n'y ait rien à bouffer dedans font que sa durabilité est excellente.
En revanche, pas question d'aller le mettre sous qqch de plus lourd qu'une chape : il finirait par s'affaisser.
Modif : cette solution s'inscrit dans le "Toute autre solution ne générant pas de désordre par tassements différentiels." du DTU, finalement ![]()
Plus sérieusement, les tassements et fissures après coulages des dalles dues aux isolants en bandes périphériques SOUS DALLE viennent de deux choses : des isolants pas assez incompressibles (PSen première ligne) mais pas chers, et des dalles coulées sans polyane sur hérisson de cailloux non lavés => donc différence de séchage entre la partie sur PS et la partie sur hérisson, qui pompe trop la flotte de la dalle, qui se fragilise voire micro-fissure à la jonction avant d'être complètement sèche.
Perso, j'ai fait comme archi nat le dit, isolant vertical + bande horizontale de 80cm (parce que cette largeur optimisait les chutes…). C'est comme ça que l'on faisait "avant".
Pas de pont thermique, j'ai doublé le PSE au niveau du chainage en utilisant un U de 15 sur des agglos de 20, 5cm de pse côté intérieur du U.
Par sécu, j'ai inclus un poteau béton sur semelle, qui va reprendre un poteau porteur au milieu de la maison. D'ici à ce que la dalle bouge, elle ne va pas supporter beaucoup de poids. Bien sûr, treillis métal dans la dalle, et matériaux soigneusement compactés et réglés.
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