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Bonjour, j'ai environ 60m² de parquet massif en merbeau à poser. Largeur 90, épaisseur 15mm. A votre avis, quelle est la meilleur méthode, avantage/inconvénient,, entre la colle en plein et la colle en cordon?
Le plus économique? le support est un ragréage. J'habite actuellement la maison et je sais que l'application d'une colle base alcool sera difficile car vu l'odeur que ça dégage, il va falloir que je déménage pendant au moin un mois ![]()
Avantage pour le cordon qui évite un jeu d'adresse avec le peigne et la colle qui filoche, et pas mal de gâchis à la fin.
Bostik vend une colle pour bois exotiques en sachet refermable (poche protectrice).
Ce produit est donné "sans solvant".
Pour l'avoir utilisée c'est vrai que ça ne sent pas, (ce qui ne veut pas dire que ce qu'on respire est non-nocif), et ce n'est pas entétant.
Bonne pose!
Concernant la finition, je pense utiliser de l'huile. J'ai lu que des essences exotiques comme le merbau avaient des propriétés anti-siccatives et qu'il était préférable d'appliquer un primaire avant les couches d'huile, ceci pour éviter que l'huile ne sèche pas correctement par endroit.
Qu'en pensez-vous?
Bonjour,
Quant au Merbau, à part des problèmes potentiels avec des finitions acryliques je ne crois pas qu'un primaire soit utile à l'application d'une huile.
Le seul défaut que je reconnaisse à cette essence c'est son "tanin" très présent, la moindre goutte d'eau se verra … mais la tâche disparaîtra quand même.
Pour ma part, j'ai du merbau collé dans la cuisine, la salle de bains et en partie dans le salon, le tout à reçu une couche de fondur et deux de vitrificateur … aucun souci.
Cordialement.
J'hesite encore entre le vitrif et l'huile. Concernant les taches d'eau, l'huile a quand même pour fonction de gorger le bois et donc de le rendre imperméable?
Quelle est le but d'une couche de fondur?
Merci pour vos réponses.
Oh je ne crois pas que l'huile puisse vraiment gorger le bois, le merbau est plutôt dense … à moins de le tremper.
Plus sérieusement, le traitement restera superficiel et cette couche devrait être effectivement imperméable (pensez quand même à huiler les assemblages avant la pose !!)
Le fondur sert de protection supplémentaire aux coups, c'est plutôt utile sur les bois plus tendres … dans mon cas j'avais un doute quant à la qualité du vitrificateur.
Aujourd'hui comme le verni à bien pris je ne peux pas affirmer l'utilité du fondur sur mon parquet
J'hesite encore entre le vitrif et l'huile. Concernant les taches d'eau, l'huile a quand même pour fonction de gorger le bois et donc de le rendre imperméable?
Quelle est le but d'une couche de fondur?
Merci pour vos réponses.
"L'huile" , c'est en général de l'huile de lin, donc, à très peu de chose près, la base des peintures glycéro-phtaliques. C'est pour ça qu'on y ajoute du siccatif. En raison de sa consistance, l'huile de lin, comme les peintures, "n'imprègne" pas le bois. Elle forme une mince pellicule à la surface, qui va vaguement s'accrocher dans les pores du bois.
Si vous parlez avec des peintres, ils vous diront que, quelque soit le support, il vaut mieux une couche d'accrochage.
En matière de bois, on parle en général de bouche pore
Sur du plâtre, on parle d'impression
sous un vernis, on peut appeler ça un fond dur
Dans tous les cas, le résultat (peinture, vernis, vitrificateur, lasure filmogène), c'est une couche superficielle, censée être étanche, au moins aussi longtemps que les altérations mécaniques n'en disposeront autrement, d'environ 100µ d'épaisseur (10m²/l)
Si vous voulez "gorger les fibres", il faut un saturateur. La consommation risque d'être nettement supérieure et les repasses beaucoup plus fréquentes.
["L'huile" , c'est en général de l'huile de lin, donc, à très peu de chose près, la base des peintures glycéro-phtaliques. C'est pour ça qu'on y ajoute du siccatif.
Hou la la quel mélange !!!!
L'huile de lin est effectivement une des bases possibles pour réaliser une résine glycéro mais ce n'est pas la seule (soja et colza sont aussi employées) et le produit est tellement modifié chimiquement que ça n'a plus rien à voir avec l'huile d'origine. Et ce n'est pas parce que l'huile de lin peut servir de base à de la glycéro que l'on met du siccatif …
Un petit rappel tiré de http://www.caseo.fr/documents/peintures … turel.html :
"On procède tout d'abord à l'alcoolyse de l'huile de lin ou de soja par réaction avec la glycérine (obtenue par saponification des graisses pour les usages en médecine ou cosmétologie, ou par synthèse à partir du propylène pour les usages industriels). Ce qui donne un composé gras n'ayant pas de grande utilité et qui en plus ne siccative plus ! alors on continue en solubilisant ce mélange dans du méthanol (hautement toxique) et lorsque l'alcoolyse est terminé on transforme ce mélange en résine en ajoutant de l'anhydride phtalique (chimiquement du : 1,3-Isobenzofuranedione obtenu à partir de xylène et de naphtalène !). On obtient alors un alkyde qui doit être mélangé dans un solvant qui sera soit un solvant aromatique (xylène, toluène …) soit aliphatique (white spirit, kerdane qui est sans odeur, essence de térébentine qui est issue de la résine de pin …)
Si vous avez suivi jusque là vous avez surement traduit … Non ? alors soyons clair !
GLYCEROL (glycérine) + huile de lin ou de soja + anhydride PHTALIQUE = GLYCEROPHTALIQUE"
bon, j'ai suivi jusque là.
Avant qu'on se décide à "inventer" les peintures de synthèse, qu'est ce qu'on faisait :
on mélangeait de l'huile de lin (plus ou moins modifiée) une charge (blanc d'espagne, oxyde de zinc ou de titane) un colorant, un diluant et, au moment de servir, un siccatif.
Une fois étalé au pinceau et séché, on avait quand même un truc qui ressemblait considérablement à une peinture.
ou bien, j'ai tout faux (ne me dites pas ça, mon grand-père va se retourner dans sa tombe) ?
jfquillacq a écrit :["L'huile" , c'est en général de l'huile de lin, donc, à très peu de chose près, la base des peintures glycéro-phtaliques. C'est pour ça qu'on y ajoute du siccatif.
Hou la la quel mélange !!!!
L'huile de lin est effectivement une des bases possibles pour réaliser une résine glycéro mais ce n'est pas la seule (soja et colza sont aussi employées) et le produit est tellement modifié chimiquement que ça n'a plus rien à voir avec l'huile d'origine. Et ce n'est pas parce que l'huile de lin peut servir de base à de la glycéro que l'on met du siccatif …
Un petit rappel tiré de http://www.caseo.fr/documents/peintures … turel.html :
"On procède tout d'abord à l'alcoolyse de l'huile de lin ou de soja par réaction avec la glycérine (obtenue par saponification des graisses pour les usages en médecine ou cosmétologie, ou par synthèse à partir du propylène pour les usages industriels). Ce qui donne un composé gras n'ayant pas de grande utilité et qui en plus ne siccative plus ! alors on continue en solubilisant ce mélange dans du méthanol (hautement toxique) et lorsque l'alcoolyse est terminé on transforme ce mélange en résine en ajoutant de l'anhydride phtalique (chimiquement du : 1,3-Isobenzofuranedione obtenu à partir de xylène et de naphtalène !). On obtient alors un alkyde qui doit être mélangé dans un solvant qui sera soit un solvant aromatique (xylène, toluène …) soit aliphatique (white spirit, kerdane qui est sans odeur, essence de térébentine qui est issue de la résine de pin …)
Si vous avez suivi jusque là vous avez surement traduit … Non ? alors soyons clair !
GLYCEROL (glycérine) + huile de lin ou de soja + anhydride PHTALIQUE = GLYCEROPHTALIQUE"
J'avais pas vraiment eu le temps tout à l'heure. Depuis, je suis allé visiter le lien. Il dit exactement la même chose que moi : Pour faire de la glycérophtalique, le plus simple, c'est de prendre de l'huile de lin et d'y rajouter 3 bricoles.
C'est vrai que mon raccourci était un peu sommaire : si on rajoute du siccatif, c'est pour évirter que l'huile de lin reste poisseuse à perpète, ce qui n'est pas la principale qualité qu'on attend d'une peinture.
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