Une solution plus économique est de réduire l'épaisseur de l'isolation complémentaire à 60 voire 40mm. A moins de vouloir faire du passif (et encore l'épaisseur est discutable), l'isolation me paraît surdimensionné au regard du climat océanique.
Plus généralement il serait plus facile de répondre en connaissant l'isolation des autres parois et l'objectif recherché.

Insufflation est la solution la + économique.

Niveau perméance le montage est parfait.

En admettant que les menuiseries soient correctes, je peux affirmer qu'avec 18cm d'isolation dans les murs et 30cm en comble, vous serez largement sous les 50kWh.m2.an pour le chauffage est peut être même eau chaude et ventilation compris.

Pour appuyer mes propos, avec une isolation semblable ma mob consomme 38kWh.m2.an en énergie finale base Effinergie (chauffage+eau chaude+ventilation+climatisation+éclairage). Et je me situe dans le Puy de dôme à 600m d'altitude.

Contre la surchauffe d'été, des isolants denses pour le déphasage (avec ventilation nocturne) et qq autres aménagements architecturaux (puits provençal, ombrage…).

Alors pas d'inquiétude.

60mm sans pb, perso je descendrai même à 40mm pour soigner, comme vous dites, d'autres composants.
Mes menuiseries : double vitrage argon BE Ug=1,1, chassis mélèze 68mm.
Je n'ai pas choisi de coeff U, ils se sont imposés d'eux mêmes (par calcul pas par magie hélas) :  j'ai construit ma mob autour d'un poêle à bois avec l'objectif d'une conso annuelle en chauffage de 3 stères environ et des fenêtres en DV.

Pour la fenêtre de toit il faut choisir un produit performant comme pour les autres fenêtres et pas trop grand (bonne diffusion de la lumière et chaleur estivale). L'occultation par l'extérieur (volet) me semble indispensable (été/hiver). Il faut soigner l'étanchéité à l'air de la fenêtre de toit avec les composant de toiture et c'est valable pour toute la maison en général.