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Bonsoir,
Serait il possible de faire le point sur la condensation qui s'accumule l'hivers dans les murs pérmeants et qui ne s'évacuerait plus selon certains au bout de quelques hivers.
A t'on le recul suffisant pour en tirer des conclusions?
merci.
Bonsoir,
Serait il possible de faire le point sur la condensation qui s'accumule l'hivers dans les murs pérmeants et qui ne s'évacuerait plus selon certains au bout de quelques hivers.
A t'on le recul suffisant pour en tirer des conclusions?merci.
alors ce projet sur Limoge s en est ou…
Bonsoir,
Serait il possible de faire le point sur la condensation qui s'accumule l'hivers dans les murs pérmeants et qui ne s'évacuerait plus selon certains au bout de quelques hivers.
A t'on le recul suffisant pour en tirer des conclusions?merci.
Cela me semble bizzare ,j'aimerai l'avis d'Archi Nat .
En attendant le sentiment d'AN je pense qu'il s'agit d'un faux problème.
C'est quoi déjà un mur perméant :
Un mur digne de ce nom se doit de laisser transiter une part non négligeable de vapeur d'eau tout en minimisant le risque de condensation. Bon celle-ci peut se produire exceptionnellement et sera alors absorbée sans dommage par des isolants hygroscopiques pour être évacuée par la suite.
Si de l'eau s'accumule au fil des saisons sans que le mur puisse "sècher" entretemps c'est que le phénomène de condensation est trop fréquent et important. Sans doute la cause aux défauts de conception et/ou de mise en oeuvre :
- gradient de perméance insuffisant = risque important de condensation,
- mise en oeuvre peu soignée de la barrière vapeur ou gruyèredisation de celle-ci,
- ventilation du logement insuffisant ??
- rupture de capillarité qui freinerait le séchage du mur (lame d'air inerte); si peu de condensation c'est pas un problème
A priori rien qui d'alarmant sur le concept "parois perspirantes".
Salut,
Mon sentiment : c'est clairement du pipeau qui ne peut être étayé par rien de concret.
A prendre en compte :
- Si le mur est perspirant, on s'arrange pour qu'il n'y ait qu'un transfert de vapeur et pas de condensation (ei pas d'eau liquide)
- En cas de grand froid prolongé, le risque de condensation ne peut apparaître que dans les derniers mm d'isolant
- C'est en général pour des valeurs extrêmes d'humidité relative extérieure et de t°.
Ces conditions ne peuvent donc pas se prolonger plus de qq heures, au pire qq jours de suite. Dès que la t° remonte un peu, l'eau se vaporise automatiquement.
Donc dire qu'elle va rester bloquée d'une année sur l'autre… ![]()
En revanche, une paroi mal conçue provoquera de la condensation (typiquement, OSB en extérieur et pare-vapeur troué ou mal posé). Mais bien sûr, seulement pendant une certaine période dans l'année. Le risque est quand même de voir apparaître pendant ces périodes une stagnation d'eau qui risque à la longue de nuire au bois de structure, et à l'isolant s'il n'est pas suffisamment dense (=> tassement). Et là, on a du recul, avec l'expérience canadienne : dans les années 70/80, murs isolés par l'extérieur avec du PSE , pare-vapeurs pas suffisamment étanches. Résultat : avec des hivers à -30°C et une ventilation souvent trop réduite, les moisissures se développent sur les bois d'ossature (pas cool). Aujourd'hui le PS en iso extérieure sur les constructions bois est déconseillé là-bas.
A force de parler de mur "respirant", certains ont peut-être aussi oublié les principes élémentaires de la ventilation d'un local ou l'on vit a plusieurs, avec les douches, la cuisine et… nous.
Par contre la question de Jchirac a propos du recul est pertinente. Quel est le recul existant sur ce genre de mur et dans des constructions soignées (hermetique) que l'on connait aujourd'hui..
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