J'en pense que meme si la vapeur d'eau est correctement evacuee, l'air vicie ne l'est pas. Il n'y a pas que la vapeur d'eau dans la vie, mais des poluants de l'air, le CO2 etc etc.... Bref il faut bien renouveler l'air pour avoir une atmosphere saine.
Si on a une maison etanche et pas de VMC, on baigne dans son air vicie meme si a priori on le voit pas (comme le monoxide de carbone, pas de couleur, pas d'odeur mais extrement toxique). Si on veux renouveler de l'air de facon controle (et pas avoir une passoire), ben c'est VMC.

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La ventilation est obligatoire dans les conditions d'hiver, pas la VMC. (pas d'obligation de moyen …bien que tout soit fait dans la RT actuelle pour que ventilation=VMC systématiquement.)

Il y a heureusement d'autres façons de ventiler. Les murs perspirants permettent l'échange gazeux entre l'intérieur et l'extérieur, de manière certaine pour la vapeur d'eau (et quantifiable assez précisément) voire aussi pour d'autres gaz , à partir du moment où on a une différence de pression entre intérieur et extérieur. En revanche, ça n'a pas été quantifié expérimentalement à ma connaissance. Mais des détecteurs de CO2 donnent déjà de bonnes indications.
En fait, les taux de ventilation élevés imposés par la réglementation servent d'abord et avant tout à préserver les composants mêmes de l'enveloppe= à ne pas dégrader le bâtiment en évitant la condensation. Ceci est vrai essentiellement dans le cas d'une isolation par l'intérieur sur de la maçonnerie (plutôt étanche à la vapeur) et dans le cas d'une utilisation de laine minérale de faible densité. Aussi lorsque les composants du murs sont mal organisés (en général quand les couches externes sont trop étanches)
Dans tous les cas, et même si des parois bien conçues participent à la régulation hygrométrique, leur action n'est jamais suffisante. En revanche, elles permet de ventiler moins, au plus juste, en fonction des besoins, et pas forcément de manière permanente, sans risque de dégradation du bâtiment.
A+