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Salut à tous,
Juste un petit renseignement aux plus calés d'entre-vous :
Nous possédons des murs chauffants à la maison et j'aurai aimé savoir si il était possible de les utiliser en mode refroidissement pour l'été.
On pourrait utiliser de l'eau froide en circuit fermé et refroidie par un serpentin dans la citerne de 10000 litres, voire même pomper et recracher l'eau de citerne. On bricolerait un système Inverter maison en quelque sorte! ;-)
Je n'ai pas plus réfléchis que ça à la question, mais selon vous est-ce possible d'imaginer un tel système?
Techniquement ça peut être possible à mon avis, mais il faut avant tout savoir si thermiquement, le jeu en vaut la chandelle…
Je ne connais pas la température d'une eau de citerne, mais je suppose qu'elle doit tourner aux environs de 12-15°C en été. Je suppose que ce n'est pas comparable à un système Inverter, d'où ma question sur l'effet thermique d'un tel système. Si on n'y gagne rien en confort, pas la peine d'aller plus loin dans mon raisonnement… ;-)
Merci à ceux qui se pencheront sur mon cas…
@+
PS : J'ai posté ici car je crois que c'est l'endroit le plus approprié.
Potentiellement, en partant de 15°C dans la citerne, vers un mur intérieur dans une ambiance à 25°C, vous avez un potentiel de refroidissement de DT*1,16*10000=116 kWh.
Vous allez bien refroidir la maison. Cependant, vous allez chauffer l'eau de votre citerne petit à petit à 25°C et une fois qu'elle sera chaude: terminé! Bonjour les algues! A moins de la vider et de la reremplir d'eau fraîche.
Ca marcherait très bien avec de l'eau de source non bouclée.
pour qu'il y ait des algues, il faut qu'il y ait de la lumière !
ça coûte rien d'essayer sur une saison. Au pire, l'eau récupérée, même chargée d'algues à ras la gueule, ira arroser la pelouse à qui ça fera le plus grand bien !
Salut,
Merci pour vos réponses…
Une autre solution m'est venue à l'esprit aujourd'hui : nous avons creusé hier la tranchée pour le puits canadien. Elle n'est pas encore rebouchée.
Pensez-vous qu'un tuyau parcourant 2 * 35 mètres (voire plus) à 2 mètres de profondeur serait plus efficace que le système de la citerne?
je pense que si j'avais cette possibilité je le ferais, en effet le tuyau ne coute pas grand chose…
faites plusieurs boucles au fur et à mesure du remblais jusqu'à - 1m du Tn.
Je viens d'avoir mon terrassier (qui est aussi mon plombier) et comme en effet le tuyau ne coûte rien, on placerait deux bobines de 100 mètres (donc plusieurs aller/retour) afin d'être sûr d'avoir un bon abaissement de température.
La tranchée est encore ouverte à -2 mètres, donc, je pense qu'on pourrait avoir un bon échange.
Avec la citerne, ça aurait été, àmon avis, un peu trop de "chipotage" pour le serpentin.
Il nous aurait aussi gêné pour l'entretien de la citerne.
De plus, avec le sol, on aura une source inépuisable, ce qui n'aurait pas vraiment été le cas avec la citerne.
Au pire, même si cela ne fonctionne pas avec le tuyau enterré, on aura perdu une centaine d'euros. Je crois que le jeu en vaut la chandelle!
Ceci dit, sur d'autres forums, on m'a alerté sur le risque de condensation du mur et de ses effets négatifs…
Les murs chauffant sont en argile et pour la maison, nous n'avons utilisés que des matériaux naturels donc respirant.
Nous avons aussi une VMC 2X, qui a tendance à assécher l'air.
Pensez-vous qu'il y ai des risques de condensation si la température de départ de la maison est au pire de 25-26°C et que le fluide passe à 15°C dans les tuyaux?
le fluide ne passera pas forcement à 15 de plus ils sont contenus dans un mur et de surcroit dans un materiaux hydrophile, la terre…
le fluide ne passera pas forcement à 15 de plus ils sont contenus dans un mur et de surcroit dans un materiaux hydrophile, la terre…
D'accord avec toi mais j'ai pris les valeurs extrêmes afin d'envisager le pire.
Avec les stores extérieurs, l'ombrage extérieur des plantations, le puits canadien je ne pense pas qu'on montera à beaucoup plus que 25-26°C.
Pour le moment, le chantier est sur la fin mais toujours sans VMC donc sans ventilation, sans aucune protection solaire et au RDC on atteint 29°C maximum.
Par contre, je crois qu'avec 200 mètres de tuyaux à 2 mètres de profondeur, on descendra bas en température quand même, à la température du sol.
Et comme je lis partout que la température du sol est +- de 15°C en été, voilà pourquoi j'ai pris cette valeur de référence.
Personnellement, je ne pense pas qu'il y ait un quelconque problème de condensation, en tout cas néfaste. Le mur emmagasinera le surplus d'humidité s'il y en a.
Mais je tenais tout de même à poser la question.
@+
La temperature du sol depend de l'endroit ou vous habitez.
Par exemple dans le Var, a 10m c'est 16°c mais a Paris c'est que 13°c a la meme profondeur.
A 2m il y a une variation annuelle de cette temperature et le sol sera le plus chaud fin Aout, Debut Septembre.
A 26°C 50 % hygro la température de rosée est de 14.5° . On est donc déjà limite de la condensation . Pour peu que l'hygrométrie monte à 60% , la T° de rosée grimpe à 18° , c'est mort , ca condense .
Donc en gros tu peux persister mais avec une régulation adaptée , c'est pas un problème , ca se fait . Pas pour 100 € quand mème …
Bon en mème temps , si c'était si simple .... on y aurait déjà pensé ....
Désolé .
Tanguy
Merci pour vos réponse,
Mais concrètement, Tanguy, si mon tuyau condense au coeur des 4-5 cm d'argile, que se passe-t-il, qu'est-ce que je risque?
Merci pour vos réponse,
Mais concrètement, Tanguy, si mon tuyau condense au coeur des 4-5 cm d'argile, que se passe-t-il, qu'est-ce que je risque?
Rien du tout. Au contraire…
Si jamais cela condensait au niveau de la surface des tubes enrobés, l'humidité serait pompée vers l'extérieur du mur par capillarité. Les murs en terre sont parfaitement capable de gérer des variations d'humidité.
Après il faut supposer que le mur sera en surface à 15°C (déjà je doute, si on arrive à 20°C ce sera bien mais ça dépendra du débit de la pompe). Il y aura une condensation sur la surface du mur en terre qui sera bien capable d'absorber les décilitres nécessaire.
Mais on va chipoter. S'il y a condensation, il y a réaction exothermique=>donc hausse de la température de l'air intérieure. Et ce n'est pas le but recherché.
Les anciens utilisaient l'évaporation, phénomène inverse, endothermique, pour rafraîchir.
Pour faire très simplement : Pour les quelques journées estivales chaudes et très humides, il faut prévoir un ventilateur sur pied dirigé contre ce mur pour favoriser l'évaporation et donc annuler la réaction exothermique de la condensation.
En poussant le bouchon encore plus loin: L'idéal serait d'enrober un tuyau microporeux pour rechercher au maximum l'humidité du mur qui serait toujours en train de s'évaporer, donc de rafraichir! C'est le principe des tours à vent iraniennes avec des jarres en terre cuites poreuses au centre, que les serviteurs remplissaient constamment avec de l'eau pour qu'elle s'évapore et que l'air ainsi rafraîchit soit transporté par le courant d'air.
pas la peine de me dire que c'est un tube de chauffage, non poreux, c'était histoire de causer…Ce procédé vaut pour les étés chaud et secs, je rappelle. Pour les tropiques, c'est pas la peine…
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