Bonjour
J'ai trouvé cette ligne dans un post datant de 2004 "Alain a raison : plate-forme en bois ancrée sur un muret en béton " suivi d'un lien vers une doc Seacbois mais qui ne marche pas. Dommage, j'aurais bien voulu avoir plus les détails sur un sujet qui n'est pas souvent abordé donc je fais appel à vous
Quel est la meilleure façon d'ancrer une ossature bois d'un premier étage sur une façade en parpaing RdC de 15 couronné d'une ceinture féraillé de (seulement) 10 cm de hauteur. Nous aurons préalablement enlevé les quelques rangées de parpaing au-dessus de cette ceinture. Nous pensons poser les traverses de plancher entre-axe 50 sur la ceinture mais hésitons sur leur mode de fixation.
a. des cornières vissées dans les traverses et ancrées dans la ceinture à l'aide de goujons. Pas sûr que trous percés dans la ceinture soit assez propres pour un bon ancrage
b. Mettre un paquet de vis dans les traverses et puis verser du beton sur la ceinture qui accrochera les vis. Ici on se demande si le béton versé adhèrera en traction tiré par vers le haut par le vent.
Ensuite vaut-il mieux
A. Poser l'ossature bois pré-assemblée directement sur les traverses que l'on suppose exactement au même niveau......
B.Mettre le plancher 22 puis poser l'ossature sur ce plancher
C Fixer une lisse d'assises sur les traverses puis poser l'ossature bois dessus. Dans ce cas le plancher viendra contre cette lisse.
D .Mettre le plancher 22 puis fixer cette lisse d'assise sur ce plancher puis l'ossature.
merci
Bonjour,
Les traverses de plancher s'appellent des solives. C'est une très mauvaise idée de noyer leurs abouts dans le béton : le bois travaille, il faut lui laisser du jeu.
J'aurais tendance à soit :
1. fixer une muralière sur le mur, ancrée au chimique et à enquiller les solives dans des sabots.
2. fixer une lisse périphérique à plat sur le chaînage, toujours ancrée au chimique et à réaliser le gîtage sur le mode MBOC classique.
Pour ta deuxième question, la solution B est appropriée.
à peu près pareil :
lisse 45x145 à plat, chevillée chimique
selon leur portée, solives en 225 x 45 (ou 38 ou 75)… ceinture en 225 x 38 clouée avec des pointes torsadée de 110 par bout des solives
liaison du plancher avec la lisse à plat par clous lardés dans les solives
Merci de vos conseils.
Je n'ai pas très bien compris cette phrase "liaison du plancher avec la lisse à plat par clous lardés dans les solives" Est-ce qu'on parle de la lisse qui viendra sur le plancher (et pas celle qui vient sur le mur de maçonnerie).
Mon fils, qui fera le travail, (il est plutôt 2nd oeuvre) pense que le dessus de la ceinture actuelle sera trop irrégulière pour pouvoir poser une lisse d'assise. Puis qu'il faudrait la ré-agréer de ciment, il propose d'aller plus loin en rajoutant par-dessus une nouvelle ceinture féraillée de 150 de haut de haut, et d'y noyer des fers à crochet ayant une extrémité filetée afin de boulonner la lisse et des sabots pendant la prise du béton.
C'est assez long comme travaille, il y a pas mal de m linéaires à couronner (l'argent que je verse à mon fils n'est pas une dépense), mais il y a deux avantages :
-on peut abaiiser la hauteur du plancher d'env 6 cm sachant qu'on a trop de hauteur au RdC et pas assez au 1er étage.
- puisqu'on rajoute des extensions au RdC en parpaing, ça permettrait de tout ceinturer ensemble.
J'aimerais avoir votre avis sur son idée, j'aurais voulu vous montrer des images mais à priori ce n'est pas possible.
C'est chouette, les forums, mais on a quelquefois l'impression de parler dans le désert.
Vous arrivez avec des idées préconçues sur le chaînage… on vous explique qu'on peut très bien le faire en bois et vous terminez en disant "bon, je vais le faire en béton"… C'était pas vraiment la peine de poser la question.
D'autant que vous faites une usine à gaz pour ancrer l'étage sur le chaînage et rien pour ancrer le chaînage à l'existant.
Au passage, vous m'expliquerez comment vous baissez la hauteur sous plafond du rez de chaussée en rajoutant un chainage de 15cm…
Bonjour
La surélevation est en bois, et nous étendons la cuisine du RdC en parpaings.
Aussi, je voulais dire plus haut " afin de boulonner la lisse et la muraillère" au lieu de "afin de boulonner la lisse et des sabots.
Une solive posée sur une lisse d'assise de 50 "chimiquement" ancrée sur le chaînage existant est personnellement ma préférence, j'avais des doutes sur sa solidité, mais vous dites ça tiendrait.
Mon fils propose une autre solution, si j'ai bien compris votre avis est que c'est bien trop compliqué. Aussi, si j'ai bien compris, vous pensez que le béton du nouveau chaînage, simplement coulé, n'adherera pas suffisamment en traction sur le béton du chaînage éxistant (sans mélange de fers). C'est bien ça que vous pensez, j'aimerai le savoir puisqu'on n'a pas droit à l'erreur.
Une dernière question concerne la ceinture de 38. J'aurais pensé que sa contribution à la rigidité de l'ensemble dalle de bois est insignifiante comparée aux panneaux du plancher. Je suppose donc qu'il évite aux solives de prendre toutes les charges verticales. J'ai lu sur un site "la périphérie de la paroi horizontale est fermée par des poutres ou des entretoises pleines" Voyez-vous un inconvénient à la solution par entretoises?
Je vous remercie.
Bonjour
La surélevation est en bois, et nous étendons la cuisine du RdC en parpaings.
Aussi, je voulais dire plus haut " afin de boulonner la lisse et la muraillère" au lieu de "afin de boulonner la lisse et des sabots.Une solive posée sur une lisse d'assise de 50 "chimiquement" ancrée sur le chaînage existant est personnellement ma préférence, j'avais des doutes sur sa solidité, mais vous dites ça tiendrait.
En général, les scellements chimiques sont plus résistant que les scellements mécaniques, surtout dans un béton de résistance incertaine. si l'arase n'est pas parfaitement rectiligne, rien ne vous empêche de la ragréer : dépoussiérage, primaire d'accrochage, un glacis d'affleurement avec un mortier de sable fin (épaisseur 0 sur les points les plus élevés). avant de poser la sablière à plat, vous collez dessous 2 compribandes (un sur chaque bord). une astuce pour améliore la liaison : vous mettez les scellements à l'avancement de la pose des solives : 1 solive sur 2, vous mettez une équerre, clouée dans la solive et la cheville passant dans le trou de l'équerre.
Mon fils propose une autre solution, si j'ai bien compris votre avis est que c'est bien trop compliqué. Aussi, si j'ai bien compris, vous pensez que le béton du nouveau chaînage, simplement coulé, n'adherera pas suffisamment en traction sur le béton du chaînage éxistant (sans mélange de fers). C'est bien ça que vous pensez, j'aimerai le savoir puisqu'on n'a pas droit à l'erreur.
C'est exactement ça.
Une dernière question concerne la ceinture de 38. J'aurais pensé que sa contribution à la rigidité de l'ensemble dalle de bois est insignifiante comparée aux panneaux du plancher. Je suppose donc qu'il évite aux solives de prendre toutes les charges verticales.
c'est pas une question de résistance, en tout cas pas, par rapport aux charges verticales. Elle s'oppose au déversement des solives et assure la transmission des efforts horizontaux entre le niveau du panneau de plancher et la tête des murs du rez de ch.
J'ai lu sur un site "la périphérie de la paroi horizontale est fermée par des poutres ou des entretoises pleines" Voyez-vous un inconvénient à la solution par entretoises?
oui, le travail d'ajustage est plus long, la quantité de fixation est double, l'étanchéité à l'air moindre.
La ceinture en 38, vous la clouez par bout des solives "au passage"
Merci de ces réponses très précises. Ca vous prends votre temps, mais sachez que c'est vraiment precieux pour moi.
Une partie n'tait pas trop claire (pour moi). Je numérote mes questions pour facilite vos réponses:
"avant de poser la sablière à plat, vous collez dessous 2 compribandes (un sur chaque bord). une astuce pour améliore la liaison "
1. C'est sur les côtés ou sur les bords extérieurs, face supérieure ou inférieur?
"mettez les scellements à l'avancement de la pose des solives. 1 solive sur 2, vous mettez une équerre, clouée dans la solive et la cheville passant dans le trou de l'équerre."
3. Donc on scelle une cheville dans la maçonnerie, puis pose de la sablère pré-percées (assez large) et des solives, puis une vis qui ancre la sablière et l'équerre en même temps?
Encore merci.
1 - sur la face inférieure, près de chaque rive… (précision : pour l'étanchéité, un seul suffirait, mais j'ai constaté qu'il ne s'écrase pas à l'infini - il reste quelques millimètres d'épaisseur - et ça peut faire "boiter" la sablière).
3 - non ; on pose la sablière, on la maintient comme on veut/peut… on pose des solives, on clou l'équerre dans la solive (éventuellement 1 clou dans la sablière), on perce bois et béton à travers l'équerre, un coup de soufflette, la quantité adéquate de résine, on noie la tige… on vient mettre les écrous au contact une heure après et on serre le lendemain
OK, c'est très clair.
J'ai une question supplémentaire sur le plafond 1er étage/plancher grenier. Pourriez-vous me confirmer que cette 'dalle' doit être rigidifiée par un plancher, m^me si nous n'avons aucune utilité de ces metres carrés. De quelle épaisseur?
Bonjour
J'ai obtenu la réponse à ma dernière question simplement en réfléchissant un peu. En fait les ossatures bois à plateforme tiennent leur robustesse grâce aux six faces rigides, dans le sens de la tranche. J'ai pris de l'OSB 16 sur des solives de 150 pour le plancher du grenier.
J'ai lu également ".....un mur de refend doit avoir au minimum un ratio géométrique hauteur/largeur de 3,5:1 (si des entremises sont utilisées aux joints des panneaux) ou de 2:1 si le mur ne comporte aucune entremise....."
Je ne comprend pas la raison d'être de cette phrase. Dans la mesure ou le mur de refend fait toute la hauteur de la voile soumise à la pression du vent, j'aurais dit qu'il devrait être le plus large possible ???
OK, c'est très clair.
J'ai une question supplémentaire sur le plafond 1er étage/plancher grenier. Pourriez-vous me confirmer que cette 'dalle' doit être rigidifiée par un plancher, m^me si nous n'avons aucune utilité de ces metres carrés. De quelle épaisseur?
C'est souhaitable
Si ce n'est qu'un diaphragme, du 9 suffit ; mais comme il y aura forcément un distrait pour marcher dessus un jour ou l'autre, du 16 serait mieux.
Bonjour
J'ai obtenu la réponse à ma dernière question simplement en réfléchissant un peu. En fait les ossatures bois à plateforme tiennent leur robustesse grâce aux six faces rigides, dans le sens de la tranche. J'ai pris de l'OSB 16 sur des solives de 150 pour le plancher du grenier.
et bien, voilà !
J'ai lu également ".....un mur de refend doit avoir au minimum un ratio géométrique hauteur/largeur de 3,5:1 (si des entremises sont utilisées aux joints des panneaux) ou de 2:1 si le mur ne comporte aucune entremise....."
Je ne comprend pas la raison d'être de cette phrase.
Moi non plus, je ne la comprends pas trop ; ce serait pas du canadien, des fois ?
Dans la mesure ou le mur de refend fait toute la hauteur de la voile soumise à la pression du vent, j'aurais dit qu'il devrait être le plus large possible ???
c'est logique… mais ça peut rester dans le raisonnable (à partir de 1,5 à 2m)
Merci pour ces réponses, si vous voulez bien j'aimerais remonter au niveau du toit pour une dernière question.
Comment faire le toit? Je suis parti sur la solution classique, ardoises naturelles (c'est obligatoire) sur liteaux/solives/poutres. Sans isolation toiture puisque le grenier ne sera jamais utilisé manque de hauteur et j'aime l'idée que l'air puisse circuler librement sous la charpente de la toiture. 16m horizontal de long sur 3m60 de large, une pente de 20°, je pensais poser les poutres dans le sens de la largeur de sorte qu'elles bloquent la grande façade ouest de 16m orientée vents dominants.
Puis une hésistation. Ca ne serait pas mieux de mettre des panneaux sur le toit? Donc un long tour sur Internet pour savoir comment faire les pro's sur les MOB, ou les autoconstructeurs qui montent à partir de kits. En fait on voit les deux.
Je dois ajouter que j'ai un problème de poids. Je rehausse sur du parpaing de 15 (je ne devrais pas le faire mais je le fais quand même).
Quel est ton sentiment à ce sujet?
si tu as déja un plancher de comble, remettre un panneau entre chevron et ardoise ne sert à rien.
Donc, chevrons portant de mur à mur, en section solivette (32x175), entraxe 50cm, une file d'entretoise à mi portée histoire d'éviter le dévers, une file en bas pour calfeutrer le "pigeonnier". en haut faire monter l'OSB du mur jusqu'aux niveau des liteaux.
Dessus, pose des ardoises traditionnellement, au crochet, sur des lattes 18x50/
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