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Bonjour, comme j'aime bien verifier par moi même j'ai monté un morceau de mur:
montants 145*45, hauteur 2.40 m, entraxe 40 cm sur une largeur de 2.40 m, cloué chaque face avec un platelage ( lambris sapin du nord 135*12 ) deux pointes par lames a chaque montants, j'ai fixé la lisse basse (ancrage gougeon sur la dalle beton du hangar et poussé dans l'axe avec la fourche du tracteur ( 75 cv ), ça bronche pas!
j'ai pas osé aller à fond de peur de tout arracher mais je peux garantir,même sans logiciel, que la force exercée etait superieure à un vent tres extreme .
J'aimerais comprendre pourqu'oi on dit qu'un platelage rainure languette ne contrevente pas, pour moi c'est une erreur.
Si la conceptionpar l'expérimentation était une science aussi facile, ça se saurait…
recommencez l'expérience avec le même panneau dans un an et vous n'aurez sans doute pas le même résultat…
parce qu'au moment du montage, il y a une friction entre rainure et languette, qui s'atténuera après un cycle de saison…
Vu sous un aspect "règlementaire", il est impossible de normaliser l'usinage des lambris de telle sorte qu'on puisse garantir que cette friction s'exercera de façon contrôlée dans le temps…
Pour que le bardage soit facile Ă monter, on peut l'usiner "Ă frottement doux", voire "libre".
Si on veut que ça fonctionne en CV, il faut usiner "à frottement dur", moyennant quoi, au montage on éclate toutes les rainures et ça marche plus…
Mais chez vous, vous êtes libre de faire ce que vous voulez, y compris de redresser la maison au tracteur si elle s'est couchée…
cloué chaque face avec un platelage ( lambris sapin du nord 135*12 ) deux pointes par lames a chaque montants.
Généralement on ne contrevente qu'une face.
Sinon pose en diagonale.
Merci pour votre reponse.
Je doute que votre explication soit valable car les lames non fixées coulissent entre elles tres librement et sans friction. C'est une fois toutes assemblées que la rigidité de l'ensemble est surprenante. Dés que j'ai un moment je vais reessayer en laissant du jeu entre chaque lame.
Je ne souhaite nullement polemiquer mais juste comprendre, bien conscient que mon savoir en la matiere est assez limité et ne souhaite pas avoir à redresser ma maison et c'est pourqu'oi je questionne ici et ailleurs.
Les anciens qui ne disposaient ni de bureaux d'etudes ni de savants logiciels ne savaient ils pas batir solidement ?
Il est certain qu'il y a un peu d'encastrement des lames sur les montants par la présence de 2 clous par assemblages… On l'admet (sans le compter dans la justification) pour l'amélioration de la réponse aux séismes, essentiellement pour le voligeage jointif en toiture.
Quand à la réthorique "les anciens faisaient tout mieux que nous…" elle ne démontre rien ; d'une part, sur le nombre de cosntruction qu'ils ont fait, on voit surtout celles qui sont restées, pas celles qui sont tombées. Quant au contreventement par bardage à rainure et languette, je n'en cconnais pas d'exemple récent et, plus je remonte dans le temps, moins j'en vois.
je n'ai pas dit "faisaient tout mieux que nous" et ne le pensait pas dailleurs, mais avoir conscience que l'on fait pas tout mieux qu'eux peut être utile…
en regardant et reflechissant à mon montage depuis votre reponse, peut être en effet que ça marche parceque chaque rectangle de lames fixé par 4 pointes entre deux montants forme donc deux triangles et que l'adition de tout ces petits triangle finit par assurer la rigidité de l'ensemble. Avec une seule pointe par lames à chaque montant il est possible et même probable que cela ne marche plus.
Par contre si cette explication etait valable ça vaudrait le coup de calculer "scientifiquement" la resistance
de ce mur et si on peut alors consirer que cela forme un contreventement suffisant parceque je doute encore de mon test au tracteur.
Tous les ans je fais le marché de noël.
Nos petits chalets sont comme ça, petite ossature contreventée en lambri, lames horizontales. 2 agraphes à chaque jonction lambri - ossature.
Quand une année on tombe sur un chalet neuf, ça va à peu près.
Mais sinon, je me tape presque une journée pour remettre droit, sinon ça ferme mal et plein de petits soucis. Pour pas dire que c'est de la merdasse, et que plus rien ne va. Pourtant à la base c'est censé être carré.
Evidemment, le lambri a un côté esthétique, ça assure un bel aspect extérieur style petit chalet de montagne. Si c'était un panneau osb ou cp qui assurait le contreventement, ça serait pas beau, il faudrait rajouter du lambri par dessus… mais je suis sûr que ça resterait carré.
Effectivement comme tu dis, tu as autant de triangles que de panneaux de lambris, mais je crois pas que c'est ça qui compte.
Imaginons 2 cas:
- avec un seul triangle, soit une seule lame de lambri, et 3 pointes pour contreventer.
- un seul triangle, mais formé par un grand panneau, et toujours 3 pointes seulement pour contreventer, 2 pointes tout en haut du panneau, et 1 pointe tout en bas.
On a là 2 triangles rectangles, de même largeur, mais petite hauteur et petite hypoténuse dans le premier cas, grande hauteur grande hypoténuse dans le second.
Si au bout d'un an tu as un mĂŞme tout petit jeu Ă chaque pointe, la configuration lambri va bouger plus que celle avec le panneau.
Une variation de 1mm sur l'hypoténuse aura beaucoup moins d'influence si au départ l'hypoténuse est maximale que si elle petite en faisant à peine plus que la largeur du panneau.
C'est pas multiplier les petits triangles qui va augmenter le contreventement, parce que tu auras toujours autant de petites hypoténuses, donc toujours autant de jeu possible à terme.
je n'ai pas dit "faisaient tout mieux que nous" et ne le pensait pas dailleurs, mais avoir conscience que l'on fait pas tout mieux qu'eux peut être utile…
en regardant et reflechissant à mon montage depuis votre reponse, peut être en effet que ça marche parceque chaque rectangle de lames fixé par 4 pointes entre deux montants forme donc deux triangles et que l'adition de tout ces petits triangle finit par assurer la rigidité de l'ensemble. Avec une seule pointe par lames à chaque montant il est possible et même probable que cela ne marche plus.
Par contre si cette explication etait valable ça vaudrait le coup de calculer "scientifiquement" la resistance
de ce mur et si on peut alors consirer que cela forme un contreventement suffisant parceque je doute encore de mon test au tracteur.
Rassurez-vous ; on sait "parfaitement" modéliser le comportement dynamique d'un pneu en situation réelle. Sur le plan théorique, il n'y a donc aucun problème non plus pour modéliser le comportement que vous décrivez. Mais les résultats se déduisent facilement de ce qu'on sait de la variabilité du bois : totalement aléatoires.
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