il existe des produits de traitement après coupe de bois auto-clavés vert ou marron chez ducros, gedimat et autres fournisseurs charpente. Quand à l'efficacité, je n'ai jamais vérifié mais étant donné que les bois achetés autoclavés sont si peu imprégnés à cœur, çà ne peut pas être pire!!!

Bon, je vois qu'il faut revenir un peu sur les définitions…
"à cœur", ça n'existe plus depuis pas loin de 50 ans - cf les 2 procédés que j'ai décrit plus haut, qui sont tombés en désuétude depuis que la SNCF utilise des traverses en béton et les PTT des poteaux métalliques.
Sinon, les "exigences" sont les suivantes :
- classe 1 : bois n'étant jamais placé dans des conditions pouvant l'amener à une humidité d'équilibre excédant 15% - la protection (insecticide) s'obtient par application de surface, à raison de 100g/m2, d'un produit contenant environ 0,1 g/l d'un équivalent de la cyperméthrine
- classe 2 : bois pouvant être soumis à des conditions amenant temporairement son humidité entre 15 et 20% - protection --> idem, mais 2 couches, conduisant à une application de 200g/m2
- classe 3 : bois exposés fréquemment à l'eau, mais susceptible de re-sécher entre 2 expositions : besoin d'une protection anti-cryptogamique : traitement aux sels (originellement CCA, puis remplacés par CCB, puis éventuellement par des molécules organiques), appliqué par autoclave (vide et pression, température), avec une exigence de consommation de 6,5 kg/m3… à la fin des années 90, les énarques du FCBA (pardon, chez eux, c'est des "agro"… pas mieux) ont inventé la classe 3a, pour laquelle la protection s'obtenait dans les mêmes conditions que la classe 2, sous réserve que le produit utilisé ait une mention "fongicide" (adjonction d'un zeste de "xxx-conazole, en général)… en gros, étaient concernés les volets en sapin/épicéa
- classe 4 : bois exposés à l'eau en permanence : idem que la classe 3, mais avec une exigence de consommation de 40 kg/m3 de produit
- classe 5 : encore pire : bois exposés à l'eau de mer en permanence : idem classe 4, avec unee action spécifique contre les térébrants marins…

Attention : il a été écrit un jour (dans les normes des années 50) - mais depuis, tout le monde l'a oublié - que ces exigences de traitement ne s'appliquaient pas à des bois dont la durabilité naturelle était satisfaisante pour la classe d'exposition considérée (pour mieux comprendre : traiter du cœur de chêne ou de châtaignier contre les insectes, c'est du pipeau… idem, traiter de l'acacia ou de l'azobé "à cœur)

Que de traitements ! Y'en a ici  qui ne doivent pas  prendre  le  leur !

Merci pour vos retours ;-)

Non le point est vraiment intéressant et utile et merci d'avoir pris le temps de l'écrire.