Il y a quelques années, j'avais rencontré un scientifique japonais qui avait consacré toutes ses recherches sur le point de rosé.
Pas un truc simple. En gros, quand une masse d'air froid et une masse d'air chaud se rencontrent, selon des conditions particulières de températures et de pression, la vapeur contenue dans l'air se condense.
En hiver, sur une vitre ou un pare-brise, c'est clair. On voit bien la buée, manifestation visible du point de rosée

Mais, dans une construction, ce point de condensation navigue constamment dans l'épaisseur du mur, avec tous les paramètres de température, d'humidité et de pression.

Ce qu'on veut limiter dans un mur bois, c'est que l'humidité se condense dans l'isolant. Car, l'eau est un super conducteur de calories qui va refroidir la maison.
C'est pour cela qu'on met un pare-vapeur ou freine vapeur. Il va en partie assécher l'air de son humidité quand elle traverse le mur et la bloquer à un endroit où elle peut facilement s'évaporer.

Si, à un moment, le point de rosé se retrouve sur la face externe ou interne du bardage, ce n'est pas grave. Parce qu'il est ventilé, il va séché comme la rosée du matin dans le jardin !

J'ai envie de dire que tous les professionnels connaissent les règles de l'art et doivent les respecter. Ils ont aussi à leur disposition les avis techniques des fabricants. Donc, ca marche !

Voir avec un thermicien qui pourra faire la calcul précis (théorique!!) de l'emplacement du point de rosée.
Pour rappel : isolation extérieure dans le sens horizontal pour couper les ponts thermiques ou tout du moins les jonctions ne doivent pas être dans le plan des bois d'ossature. Croiser les jonctions  d'isolant dans les angles et à joint de pierre si possible. Si besoin, contre ossature suivant le sens de pose du bacacier pour qu'il y est bonne ventilation de l'ITE (idem bardage classique). Et pare vapeur SD 90m (pour paroi non ventilée). ET valeur SD rapport de 1 à 6 de l'ext vers l'int.