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Tout dépends ce que vous en faite de votre douglas ou vous le mettez dans l'ossature, ou en bardage, ....
bonjour
notre constructeur nous propose une ossature en bois de douglas de 42x140 avec clin bois naturel de douglas
faudra t il traiter le bois ou le laisser tel quel?
sylvie
Bonjour,
La réponse est rendue aléatoire, donc risque d'être érronée, du fait de la francophonie.
Des intervenants sont belges, suisses, français…
Il faut s'en tenir, en matière de traitement, et d'une manière plus générale, aux règles applicables à chaque pays, en matière de construction. Il y a des différences notables.
Salutations
Labbé
le douglas est un bois de classe 3 naturelle "resistant a l'humidité ruisselante " qui ne necessite aucun traitement aussi bien en france qu'en belgique ou autres pays, au canada, il n y a pas de Douglas, c est un bois européens… j'attends les reflexions… ![]()
si on tape "pseudotsuga" sur google, voilà ce qu'on trouve à la troisième ligne :
http://membres.lycos.fr/sipaliseul/prom … asInfo.htm
Le Douglas vert - le nom de "Pins d'Orégon" est réservé aux Douglas importés ‘sur pied’ des Etas-Unis - est une des nombreuses espèces de conifères que l’on rencontre dans l’ouest de l’Amérique du Nord, entre l'Océan Pacifique et les Montagnes Rocheuses.
C'est un arbre de grande taille qui peut dépasser les 100 m de haut dans son pays d'origine; chez nous, il peut atteindre 50 à 55 m.
C'est aussi un arbre qui peut vivre très vieux: on peut voir, par exemple, au jardin botanique de Kew, près de Londres, un mât de drapeau en bois de Douglas, originaire de Colombie britannique, au nord de l'Etat de Washington aux USA, qui mesure 68m50 de haut et dont l'âge était de 370 ans.
C'est à ses aiguilles que l'on reconnaît le Douglas : elles sont molles et rétrécies à la base et elles dégagent une forte odeur de citronnelle lorsqu'on les frottent en mains. De plus, à partir d’une vingtaine d’années d’âge, l'écorce du Douglas - épaisse, crevassée et "veloutée" - est assez caractéristique.
Le Douglas a été "découvert" par Menzies - d'où son nom latin - dans l'île de Vancouver, au Canada, en 1791, et des graines ont été expédiées et semées en Angleterre par Douglas - d'où son nom vulgaire - en 1827. En France, il a été introduit en 1842 (la plantation du château de Cheverny date de 1844), mais les plantations importantes ont débuté vers 1880. Le plus imposant spécimen de Belgique se trouve à Chiny , domaine privé des Croisettes ( 4,45 m de tour en 1989). A Eupen, près du pont de Bergscheid, se trouve un splendide Douglas de 3,64 m de tour.
A quelques 200 m au sud du carrefour "Le Saint Antoine", vous pouvez admirer un spendide peuplement de Douglas, planté en 1905 à partir de plants provenant de graines américaines. Il s’agit d’un peuplement agréé (c’est-à-dire que ses graines peuvent être distribuées dans toute la Belgique) mais non reconnu (parcelle trop petite, écosystème trop peu représentatif…) - seul le peuplement de Douglas au Slifayi (Fays-les-Veneurs), le long du parcours de la promenade N°17, est agréé et reconnu. Les plus beaux spécimens au Defoi font 3,50 m de tour, 40 à 45 m de haut et contiennent
11 à 12 m³ de bois. Les années où la fructification est bonne - à la jumelle, on peut alors voir les cônes qui mûrissent près du sommet de l’arbre - on fait appel - en juillet - à des grimpeurs ou cueilleurs français d’Epinal qui les récoltent pour le compte de l’Office National des Débouchés Agricoles et Horticoles (ONDAH).
Le Douglas est un des meilleurs bois d'œuvre, même s'il a poussé rapidement. A condition d'avoir été élagué jusqu'à 6 à 8 m de haut, le Douglas peut fournir un excellent bois de charpente, de sciage et de déroulage.
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