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A Un kWh électrique consommé par un radiateur, provenant donc à 30% de centrales à charbon (cas le plus défavorable), et à 70% du reste (qui ne fait pas de gaz à effet de serre : nucléaire, hydraulique) correspond à l'émission de 80 grammes équivalent carbone de gaz à effet de serre
Un kWh émis par un radiateur de chauffage central au fioul, avec une installation de chauffage possédant un rendement de 60% environ (les chaudières vendues aujourd'hui ont un rendement nominal de 80% minimum, mais ce rendement n'est pas atteint dans les situations courantes d'utilisation, le parc contient encore des chaudières anciennes, une partie de la chaleur part dans la tuyauterie en cave, etc.) "contient" environ 140 grammes équivalent carbone, soit quelque chose de bien supérieur. Si le rendement de l'installation de chauffage n'est que de 50% (donnée courante aux dires des énergéticiens du bâtiment) nous atteignons 160 grammes équivalent carbone. Avec une chaudière à gaz la fourchette va de 100 à 125 grammes équivalent carbone par kWh utile dans les radiateurs, ce qui reste encore supérieur aux 80 grammes équivalent carbone du chauffage électrique, qui constitue en outre une hypothèse haute.
Nous voyons donc que si le chauffage électrique n'est pas exempt d'émissions de gaz à effet de serre, il est loin d'être - en France - une horreur écologique comparé aux autres modes de chauffage. Chauffer pollue, quel qu'en soit le mode. Rappelons qu'en France, en 2000, les chaudières de maison (à gaz et à fuel) engendrent des émissions de gaz à effet de serre supérieures à celles des voitures !
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