ouinnnnnnnnnnnnnnnn!
Le rêve de construire une maison bioclimatique en ossature bois s'envole avec un PLU qui ne veut pas prendre en compte notre demande de constructibilité. Je ne plâme pas les agents de la Mairie, ils doivent avoir des dizaines de demandes. Seulement, ils ont préféré élargir la zone constructible autour du bourg "pour limiter les coûts et frais que celà engendre" Alors adios le terrain de mes rêves, même si il y a des baraques à côté. Enfin, tout n'est peut-être pas perdu car il s'agit encore d'un projet de PLU.
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En fait, je suis très frustrée en colère parce que la Mairie prévoit de créer un nombre impressionnant de logements sociaux (en parpaing, quelle horreur!) sur des parcelles minuscules pour que "des foyers aux revenus modestes puissent accéder à la propriété". C'est très honorable mais pourquoi m'envoyer là alors que j'ai 3000 m² en diffus dans un "secteur naturel de qualité" (sachant que des parcelles autours, toutes aussi grandes sont construites depuis 20 ans !)
C'est peut-être un caprice de sale gosse, mais j'avais juste besoin de me plaindre un peu.
Celà fait plus de 2 ans que je me documente à la lecture de ce forum. Et même si je ne suis qu'une petite fourmi aux côtés de la plupart des habitués, je me sens très cultivée quand je parle de mon sujet favori auprès de néophytes.
merci de m'avoir lue jusqu'au bout!
PS: au fait j'ai une question sur le zonage en rubrique "hors sujet" , peut-être que vous pourriez me redonner un peu d'espoir?
Bonjour,
Il y avait dans l'édition d'hier du Télégramme (Bretagne), un reportage sur la construction individuelle en Bretagne, avec en fond l'inquiétude de l'augmentation de celle-ci en campagne, notamment des lotissements communaux, qui "ghettoïsent" (comme ils disent) les villages de campagne avec les conséquences en terme d'amménagement des sols et le coût à la collectivité; également le refus en augmentation d'accord de construction sur des parcelles de plus de 1000m2; je passe sur le reste, transport et autre.
Celà va dans le sens de la mésaventure de Laetitia, alors qu'il serait justement plus judicieux de favoriser le diffus, même pour des bas revenus, car le prix de m2 est plus bas qu'en lotissement. Bon, c'est plus compliqué pour la viabilisation, mais quand on pas les sous, on utilise sa tête et ses bras.
Bonne chance Laetitia!
Benoît
Eh oui, tous formatés pareils, même maison, même voiture, même fringues.... Rennes est la ville de France connaissant la plus vaste nappe périurbaine de lotissements; Eh pour ceux qui ne connaissent pas, n'allez pas croire que ces lotissements soient bon marché, entre 1000 et 1500€ le m2, pour avoir le droit de vivre dans des ghettos insipides où les maisons bois (avec bardage bois) sont quasi inexistantes. La dernière mise au point de l'équipe municipale d'un de ces paradis, a été de limiter la surface des parcelles à 300m2.....Avec souvent des vues imprenables chez les voisins, parce que le temps que la haie pousse..... Mais il est clair que ça minore les coûts d'infrastructures pour la commune, à quand la parcelle de 100m2, toujours plus forts nos dirigeants!!!!!
C'est un enjeu purement économique ,les réseaux d'énergie et d'adduction d'eau appartiennent à des holding dont la motivation premiére est le profit,c'est indéniable : installer un compteur tous les 30m sur une conduite est plus rentable que d'alimenter un seul à 300m voir plus .
Les urbanistes a la solde de ces groupes préconisent un habitat concentré car disent-il :l'impact est moindre sur l'environnement......
Il y a 45 ans on construisait des barres d'immeubles en expliquant a grand renfort de rubans coupés par les élus qu'elles étaient la pour longtemps,aujourdh'ui avec le méme enthousiasme on les dynamite .
peut-étre que dans un futur proche on fera " des trouées vertes " dans les lotissements
Le batiment a encore de beaux jours devant lui !
Désolé de vous contredire …
Comme je l'ai dit à Laetitia par ailleurs, la première phrase de la Loi dit que "le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences ", ce qui place l'intérêt général au dessus du particulier. Normalement …
En conséquence, l'espace ne doit pas être gaspillé au gré des envies et des intérêts de tout un chacun.
Ayant vécu 20 ans dans une commune où la population a été multipliée par 3 en raison de l'incurie du maire incapable de contenir la folie immobilière, je confirme que le mitage est une hérésie !
Pour 2500 habitants, nous avions 70 km de voirie communale à entretenir. Tout le monde avait 2 voitures (au moins) plus les mob des gamins, donc tout le monde veut des routes bitumées. Tout le monde veut aller chercher le petit à l'école si possible en 4x4 (on vit à la campagne, quoi), au fait on a agrandi 3 fois l'école, et puis le collège est à 20 bornes, alors ce sont des bus scolaires qui ramassent ces pauvres enfants presque à leur porte mais dès 7 heures du matin ! Pour le reste, c'est pas plus gai car il n'y a aucun équipement pour les occuper le reste du temps et les ados "zonent" en attendant le retour des parents qui travaillent à 40 bornes de là.
Alors adieu le calme, adieu le joli paysage. C'est chantier permanent et abords de plus en plus crades. Plus possible de financer le tout à l'égout alors des dizaines d'installations individuelles censées fonctionner …
Vous pensez que j'exagère ? Il y a 12 agences imobilières dans le canton pour satisfaire la rotation rapide des heureux propriétaires …
Un petit "paradis" que j'ai quitté sans regret.
Merci à tous pour vos interventions.
Vous posez le "doigt" sur un problème que, naïve, je n'avais pas envisagé.
Comme je l'écris dans mon post "hors sujet" "zonage", l'accès du terrain se fait pas un chemin communal en cul de sac et très peu entretenu (en friche, quoi!). En gros, depuis un an, si nous voulons y aller, il faut s'armer de bottes (jusque là ça va), et d'une machette. Et faut pas être pressé parcequ'il fait plus de 100m de long (sur 4 ou 5 de large). Alors, si on considère que la commune ne veut pas entrenir "sa propriété" et quelle en serait obligée pour que je puisse entretenir "la mienne", il se peut que cet argument ait pesé dans la balance du refus.
D'où une nouvelle question : serait-il, à votre avis, envisageable de racheter ce chemin à la commune pour que son entretien soit à ma charge ainsi que le coût de la viabilisation?
(Rassurez-vous, je n'y mettrais pas de bitume, ni de cailloux ni rien d'ailleurs. Juste un petit coup de tondeuse (tracteur) de temps en temps (on est pas à 400 m² près !) et les jours de grande flemme, on peut toujours embaucher un petit jeune ou des scouts…)
Pour Laetitia, tu peux demander à la mairie de racheter le chemin, c'est ton droit (propose un tout petit prix) mais suivant la politique du maire, il se peut qu'il refuse sans explication.
Je t'en parles car je viens de faire une proposition à la mairie, et on m'a dit "aucun chemin sur la commune n'est à vendre, c'est la politique du maire", pourquoi ? comment ? j'en sais rien.
Merci pour ta réponse GAGAPEN29. Je ne savais même pas que ça pouvait se faire. Alors, je vais demander car… qui ne tente rien…et comme le PLU est en cours, c'est peut-être le moment…ou jamais.
Idem chez moi,
la mairie refuse de me vendre un bout de terrain en forme de triangle obtu, coincé entre mon terrain et la rue.
Raison invoquée sur le papier : "la politique de la commune est de ne pas vendre de terrains communaux."
Au téléphone : "pour ne pas faire de jaloux, si on vous vend à vous, même avec un argument légitime (accès difficile au terrain) on sera obligé de vendre à d'autres."
Par contre, à ma demande, le maire était prêt à négocier une servitude de passage. Avantage : j'ai gain de cause sans que ça ne me coute le moindre centime, et la mairie ne se dédit pas vis-à-vis des autres administrés.
Merci pour vos témoignages. J'en prends de la graine.
Pou répondre à Laetitia,
Concernant votre accès à ce terrain, vous parlez d'un chemin communal non entretenu par la commune. Sachez que la commune n'a aucune obligation vis à vis de ces chemins plus communément appelés chemins ruraux qui ne sont en général pas prévus pour la circulation automobile. Seuls les ayants droits (possédant un terrain desservi par le chemin) et les exploitants agricoles peuvent y circuler à leurs risques et périls.
Jamais une commune ne vous autorisera à construire sur un terrain desservi uniquement par un chemin rural, non viabilisé, ne serait-ce que pour des problèmes de sécurité (accessibilité des pompiers par exemple en cas d'incendie de votre belle maison !)… bonjour ensuite les responsabilités si le Maire à donné un permis sur ce genre de terrain.
Quant à acheter le chemin, je vous souhaite bonne chance… Cela ne se fait pas comme ça en allant voir le Maire et en signant un acte de vente sur un coin de table. La procédure, sil elle aboutie, est longue et complexe et passe obligatoirement par une Déclaration d'Utilité Publique pour que vous puissiez éventuellement vous porter acquéreur. En effet, pour tout ce qui touche à la voirie communale, que ce soient les routes ou les chemins, il s'agit d'un bien appartenant à la collectivité et le Maire n'a aucun droit quant à engager une procédure de déclassement dans le domaine privé sans en aviser 1/ la population 2/ Les instances extérieures (DDE) et suivre la procédure légale, qui je le rappelle est longue et complexe surtout si elle dessert d'autres terrains (alors là : mission impossible).
PS : j'ai été élu et Maire de ma commune et confronté à ce genre de problème
J'ai construit ma maison au bout d'un chemin rural en desuetude en zone Nac1.
Par contre la mairie est gagante puissque j'ai eu a ma charge a rendre ce chemin utilisable, reseaux, enpierrement, gravier.
Donc c'est possible.
merci pour toutes ces infos.
Alors plutôt que de proposer l'achat, je vais voir s'il est envisageable de faire comme Bedouin.
Par ailleurs, ce "chemin" communal fait au moins 4 m de largeur et, s'il était entretenu, les pompiers auraient largement de quoi passer. En l'occurence, heureusement qu'il n'y a pas eu de feu de broussaille jusqu'à présent. D'ailleurs si un feu se déclarait sur mon terrain inaccessible , qui serait responsable?
Bonjour Bedouin,
à votre avis, quel budget envisager pour un chemin de 126 m de longueur (et 4 de large) pour les mêmes prestations que vous?
pour répondre à catmountain,
je ne veux pas polémiquer mais ce que tu dis est loin d'être juste et je sais de quoi je parle car le terrain que je dois acheter dans 10 jours est au bout d'un chemin communal qui fait 64 mètre de long, il ne desservira que mon terrain. J'ai déjà eu un CU positif (CU accordé par la DDE dont la commune dépend). Le chemin ne fait que 3,75 de large et j'ai eu confirmation aujourd'hui que c'était bon (étant donné qu'il n'y aura que mon habitation et non plusieurs), la seule condition et pas la moindre = il faut que je prévoit une aire de retournement (pour les secours) de 10 m par 15 m et cela sur mon terrain (heureusement il fait 2070 m2).
Donc pas d'accord avec ce que tu viens de dire.
De plus la commune me rendra le dit chemin, carrossable et tout cela à ces frais (via la DDE). Là ou je me déme..de c'est pour la viabilisation, mais déjà traité dans un autre post.
A +
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