Il n'est pas rare de voir les communes confier la gestion de la distribution, l'assainissement puis la potabilisation à de grands groupes privés. Les arguments invoqués par les municipalités sont de réduire les couts de fonctionnement (vous savez : les salauds de fonctionnaires), donc des impôts directs. Une vision a très court terme puisque Que Choisir a comparé les tarifs et montré que l'usager casquait finalement un prix plus fort pour de l'eau gérée par le privé (dont les objectifs ne sont pas de rendre une bonne eau d'un coût modique pour tous mais de gonfler les $ pour les actionnaires).

Il serait logique (j'ai pas dit légitime) que le gestionnaire réclame un droit de regard sur une eau gratuite que l'usager balancera quand même aux eaux usées. Ces eaux de pluie usées seront à traiter comme l'eau du réseau mais n'auront pas été financées pour leur assainissement par le compteur d'eau en entrée. Le principe du pollueur payeur n'est pas respecté. De toute façon, il n'est même pas respecté parce que l'utilisateur paie un forfait quelque soit sa conso…et c'est bien là le drame.

Pour moi, récupérer les eaux de pluie devrait être accompagné de l'obligation de rendre ces eaux usées de qualité envrionnementale acceptable en sortie (arrosage, lave vaisselle ou linge OK mais pas dans les toilettes!). Je comprends bien l'argument en faveur de l'eau de pluie pour les toilettes: cette eau n'aura pas été potabilisée à grands frais pour être souillée par nos WC mais c'est justement à cause de ça qu'il faut potabiliser....

bonjour,

je crois qu'on est a l'aube de bien des problemes que bcp ne cernent pas du tout (moi le premier)
je parlait de la nourriture mais l'eau va etre plus vitale encore et je crois que celui qui sera maitre de l'eau potable sera le maitre de bcp de chose

600 000 m3 d eau  pour un islandais par ans un koweitien 10 m3 cherchez l erreur
il faut bien naitre quelques part…

Ma maison prend une certaine surface au sol.
J'utilise cette surface pour une captation sans minimizer les apports sur le reste de la parcelle. L'eau qui tombe sur les toits est donc mienne et je la récupère.
Je l'utilise dans les WC, le lave linge , pour l'arrosage et en faisant ainsi j'evite de puiser plus des 2/3 de mes besoins dans des nappes souterraines trop solicité par une urbanisation incontrolé.
Le niveau de nos nappes dans le pays de gex n'a pratiquement jamais été aussi bas et la communauté de commune pense allé chercher l'eau dans le lac léman et la traiter afin de la rendre potable et la distribuer.
Très peu de gens sont prets pour les toiletes seche et je me sent aujourd'hui bien plus concerné par la pollution de ces mêmes nappes qui dans de plus en plus de région commence a rendre cette eau impropre a la consommation.
Eternel débat avec 42 Jerome

P.S. questions subsidiaires: Si les toilettes seche étaient généralisées, n'irions nous pas vers une pénurie de sciure et une surabondance de composte?
Et en ville comment faire?

réponse subsidiaire: Si les toilettes à chasse d'eau était généralisée, n'irions-nous pas vers une pénurie d'eau?

Je repète qu'il ne faut pas de sciure dans les toilettes sèches (particules trop fines qui empêchent les bactéries aérobies de faire leur boulot) mais il faut tout élément grossier déchiqueté à base de carbone: copeaux, feuilles de papier ou d'arbres, cartons, papier recyclés, tonte d'arbres ou de pelouses…Il y a du volume disponible.

Malheureusement, il ne peut y avoir de surabondance de compost, au meilleur des cas maintien des quantités. Cette fois-ci, c'est moi qui ouvre un bouquin de seconde, sciences de la terre:

La terre possède une fine couche de terre arable qui produit la biomasse. Cette biomasse, par le jeu de la chaîne alimentaire, se transforme, est consommée, transformée et retourne à son état initial sur terre. Cela forme un cycle. Malheureusement, la chasse d'eau rompt l'équilibre de ce cycle en envoyant dans les rivières et les océans la biomasse terrestre. Résultat fou: Les WC à chasse réduit le volume de la terre arable qui peu à peu perd de ses éléments fertiles. Or, les toilettes sèches réinjectent la biomasse consommée par ses utilisateurs sur terre. L'équilibre est maintenu.

En ville? La solution n'est pas technologique mais organisationnel. Come le tri sélectif, on pourrait descendre 1-2 fois par semaine son seau au container dédié de l'immeuble que les services d'enlèvement municipaux (pouah, encore des fonctionnaires!) ramasseront pour le verser avec les déchets verts afin de les composter.

@ marmotte :
oui le reportage dont tu parles a été diffusé dans l'émission du même nom sur la première chaîne …
même si je salue leur fibre écologique, il faut bien reconnaître que ce couple semblait vivre de manière très chiche, un peu façon Woodstock sur le retour …
Et il faut bien penser à récupérer ses vers de terre quand on vide sa bassine !

Bonsoir
Et vous croyez que dans les bidons villes au Brésil…
Votre post, n'a rien à faire ici…
Créez votre sujet, sur vos beaufs et le Ricard, çà défoulera....