bravo de toutes façons car a 75 ans  il y en a un paquet qui aurait jetez l éponse, donc rien que pour cela bravo…

Si j'ai pris l'exemple de l'autoconstructeur qui a des revenus de 1000€ par mois, c'est bien pour démontrer que même à ce niveau là c'est jouable. Mais notre projet ne s'adresse pas qu'à eux, le critère de sélection étant que tous ceux qui ont accès au taux 0, puissent s'inscrire, la fourchette haute pour un couple en zone C se situant à 31588€.
Vous êtes donc éligible à notre système.
De même que l'habitant HLM qui bénéficie d'aides diverses et variées, ces aides étant calculées en fonction de la composition de la famille, des revenus etc, s'appliquent aussi pour l'autoconstructeur accédant à la propriété.
On ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs et, si on rentre dans les considérations de jalousies on peut ainsi ne rien faire pour ne pas susciter de telles réactions.
Moi je vais plus loin, pensez vous qu'il est sain de voir les sans abris manifester dans les rues en exigeant "des logements décents" , attendant tout de la collectivité sans contre partie ? Aide toi et le ciel t'aidera ! Je considère au contraire qu'aider à s'en sortir les gens qui prennent leur avenir en main est bien plus sain.
Si on est parti sur 12, je m'en suis déjà expliqué, c'est pour des raisons d'organisation et il est, toute proportions gardées, plus facile de gérer un groupe que de s'investir dans des chantiers dispersés se situant à des phases différentes. De plus, ce type de projet ne peut être valable que si on met les collectivités dans le coup, en obtenant d'elles des efforts sur les terrains. Tout dernièrement à coté de Poitiers, une municipalité a lancé la construction de 9 maisons dites "Borloo" à 100 000€ . Ce projet qui est en cours de finition a bénéficié de subventions : 8000€ de la Région, 8000 du département, 6000 de la communauté de commune pour chaque maison  et la municipalité en question a offert le terrain pour 1€ symbolique.
Il faut bien prendre en compte que les collectivités sont soucieuses de ce phénomène de société touchant les faibles revenus, que l'Etat; les régions, les conseils généraux, les communauté d'agglo et les communes, sont prêtes à mettre la main à la poche et à s'investir dans "le social", sachant que si ils ne font rien, ils laissent couver un feu qui leur reviendra dans les gencives un jour ou l'autre. La maison à basse consommation d'énergie, va prendre une place de plus en plus grande du fait de l'augmentation des énergis fossiles. Déja, l'hiver prochain, quand il faudra remplir sa cuve de fuel ou de gaz, beaucoup de familles vont se trouver dans de graves difficultées. C'est là où le bois à un coup à jouer car il est une des rares réponses, ne serait ce que par ses qualités de non "ponts thermiques" et, il suffit de respecter des règles très simples de mise en oeuvre pour obtenir des maisons hermétiques à l'air et à l'eau, des maisons où il fait bon vivre, chaudes l'hiver, fraîches l'été, tout en consommant très peu d'énergie.
Comme je l'ai déjà dit sur c e forum, je n'ai pas la prétention de détenir LA VERITE. Toutes suggestions sont les bien venues, et je pense que sur ce forum, qui touche justement ceux qui refusent la facilité, qui touche ceux qui ont pris leur avenir en main, on doit trouver l'écho que j'attend : Mettre en oeuvre sur l'ensemble du territoir français, l'autocostruction accompagnée, permettant aux faibles revenus l'accès à la propriété.

Merci Gaël, je suis d'autant plus sensible à cette proposition pour la Bretagne que, ètant né à Lannion vous comprendrez mon attachement à cette belle province, la plus ouverte peut être aux innovations. Pour ce qui est de la sélection des postulants:
« Faire et, en faisant, se faire ! »

Dépassant le seul aspect économique le concept « d’autoconstruction  accompagnée » apporte  des réponses positives à des principes de base qui ont de moins en moins cours dans notre société :
Solidarité : A condition de leur apporter un accompagnement social et technique approprié, les individus qui s’inscrivent dans l’acte d’autoproduire, deviennent acteurs de leur insertion sociale et retrouvent une prise concrète sur leur vie quotidienne. La plus-value retirée a des dimensions multiples ; les effets produits peuvent être d’ordre économique, social, civique et culturel et, ces bénéfices sont autant individuels que collectifs. L’autoproduction accompagnée n’est pas la solution magique  à toutes les difficultés, mais c’est un mode d’intervention possible pour les politiques publiques.
Responsabilité : En s’inscrivant dans une telle démarche, l’individu échappe à l’assistanat  qui prévaut aujourd’hui où les individus attendent tout des collectivités. Décider de sa vie, de son habitât, participer à la construction de son rêve.
Respect : De soi même d’abord en apportant la preuve de sa capacité à prendre son avenir en main, mais aussi des autres avec qui on partage des temps de travail, des temps de doutes, des temps de réussite.

Il n’y a pas de fatalité !

Pour restaurer et consolider la capacité des publics en difficulté à faire par eux même, il faut qu’ils puissent s’appuyer sur un accompagnement technique et social, ça ne s’improvise pas : Il faut mettre en oeuvre des méthodes et de la rigueur.

Le concept d’autoconstruction s’inscrit logiquement dans le contexte financier et politique dominant, qui favorisent grandement des stratégies peu coûteuses. Il englobe toutes les gammes d’activités liées à l’habitation, faisant appel à la participation des futurs occupants.