Cela me semble bien vrai, une entreprise qui investit dans le marquage CE ne va pas "s'interresser" au logement individuel seul, mais bien aux opérations en groupé ou collectif, sur que c'est principalement leur objectif.
Maintenant et je le sais car je "navigue"dans le secteur, même les organismes public, normalement plus à cheval sur la loi, ne sont pas très contraignants à ce niveau et n'ont pas forcement envie de le devenir (tout de suite).
Cela me semble bien vrai, une entreprise qui investit dans le marquage CE ne va pas "s'interresser" au logement individuel seul, mais bien aux opérations en groupé ou collectif, sur que c'est principalement leur objectif.
Maintenant et je le sais car je "navigue"dans le secteur, même les organismes public, normalement plus à cheval sur la loi, ne sont pas très contraignants à ce niveau et n'ont pas forcement envie de le devenir (tout de suite).
Vous avez tout dit Antoine !! J'ajouterai simplement que les opérateurs publics prennent vraiment conscience du pépin "marquage CE" en construction à ossature bois pour la bonne et simple raison qu'à toute commission d'ouverture des plis suite à un appel d'offres, il y a un membre représentant l'autorité de contrôle à savoir la DGCCRF. Et c'est bien là le gros hic … pas forcément pour ces opérateurs d'ailleurs, mais pour les entreprises qui se présenteront sans l'apostille.
Certain seront tentés de dire, encore une disposition légale qui va condamner la construction bois … !! C'est une façon de raisonner ! Personnellement, et je sais de quoi je parle, mon métier étant le contrôle technique, je pense que c'est une façon d'ouvrir le marché à la concurrence étrangère (performante techniquement). A l'ère européenne, il n'y a rien de choquant, et je pense qu'à terme cela permettra de trouver une répondre à une demande où l'offre française peine à faire face .. notamment sur des opérations groupées ....
Bonkour Padouk ,pour clarifier le débat ,tu aurait peuit-étre mieux fait de préciser ta fonction dés le début , et nous aurions compris pourquoi tu cite souvent le groupe Jacob
Il est évident que les petites structures ne sont pas concernée par des programmes de logement collectif que seul les industriels peuvent concrétiser .
Bonkour Padouk ,pour clarifier le débat ,tu aurait peuit-étre mieux fait de préciser ta fonction dés le début , et nous aurions compris pourquoi tu cite souvent le groupe Jacob
Il est évident que les petites structures ne sont pas concernée par des programmes de logement collectif que seul les industriels peuvent concrétiser .
Bonjour Evolubois, je crois, j'en suis même sûr, avoir déjà mentionné ici ma fonction de contrôleur technique (sans préciser où, j'insiste, sachant que l'on peut aussi être contrôleur technique dans une entreprise grande, moyenne ou petite, une officine spécialisée, une organisation publique, …) !! Je n'éprouve aucune peine pour citer les entreprises qui présentent des dossiers techniques nickel chrome lorsqu'on le leur demande !!! Si vous saviez ce que l'on voit passer en moyenne … !!! c'est affligeant !!! et surtout le temps qu'il nous faut pour obtenir des justifications techniques !! c'est un point très problématique : tenez par exemple la justification de l'épaisseur de l'OSB sur une ossature ainsi que la fréquence et les caractérisques des points de fixation … Bon courage !! …
C'est vrai que lorsqu'une entreprise est marquée CE, les acteurs chargés du contrôle techniques n'ont n'a pas à tergiverser … la simple référence de la page de l'ATE traitant le sujet suffit … soyons donc honnêtes et loyaux le travail s'en trouve donc très simplifié !!! le temps c'est aussi de l'argent ..
Si vous saviez ce que l'on voit passer en moyenne … !!! c'est affligeant !!! et surtout le temps qu'il nous faut pour obtenir des justifications techniques !! c'est un point très problématique : tenez par exemple la justification de l'épaisseur de l'OSB sur une ossature ainsi que la fréquence et les caractéristiques des points de fixation … Bon courage !! …
ça c'est aussi un problème concernant le système d'attribution des marchés public: quand on confie à l'entreprise la moins disante et non pas la mieux disante un marché de travaux, il ne faut pas s'étonner derrière qu'il y ait certains dérapages et que les entreprises qui ont répondue à 10€ là ou 12€ sont nécessaires ne soient pas capable de justifier leurs calculs
Très bonne réponse et très bonne question Antoine !!! Une remarque toutefois : POBI n'est pas le seul marqué CE … donc à mon avis pour la position dominante … mauvais plan !!
Pour l'artisan, il peut parfaitement se sortir de cette ornière juridique en optant pour le principe MBOC … et là je rejoins totalement AL lorsqu'il prétend que dans ce cas, pas de marquage CE (du moins sur la globalité du kit, car sur les composants c'est à dire le bois notamment, là il sera contraint de s'approvisionner en CE).
..
que croyez vous que pensent la plupart des intervenants de la filiére, si ce n est penser à la plus grande satisfaction des consomateurs, a t on besoin de technocrate europééns pour cela,
Car penser aux consomateurs c et bien ce que font la plupart de gens impliqués dans nos entreprises et dans la filiére bois, est il possible qu'au nom de la sécurité de nouvelles disposition irréalistes soient imposées par des personnes qui n ont pas la pratique du secteur alors que le consomateurs n est demandeur de rien…
L europe L EUROPE le maître mot est laché..;
L europe et la necessité d assurer la libre circulation des marchandises pour que le consomateur puisse benéficier des meilleurs prix…
la mise en place de tel directive pour autant quelle soit réalisable entrainera invévitablement un surcout… donc une auguementation des prix.. voila le premier Gain du consomateur, alors que l on nous parle de pouvoir d Achat..
quuest ce que l on cherche a déstabilisé et mettre en péril les petits acteur locaux qui éprouveront des difficultés a supporter les couts de mise aux normes…
le bois et ce qui en découle serait il devenu sans que personne s en aperçoive un matériaux présentant un grand danger
ne va t on pas vers une déresponsabilisation… du moment que c est marqué CE, c est du bon, on peut monter les yeux fermés…
le classeur CE qui le formera.. et qui sera t il un bureaucrate ne connaissant pas la filiére ou que par des livres…
le marquage CE deviendra il un gage de durabilité et un argument commercial..
N est t i pas temps de s élever poru dire que cela reléve plus de politique que de sécurité plutot que de sous entendre aux consomateurs que le bois et la construction bois faites par des artisans locaux, (qui rappelons le ont batis des chefs d oeuvre qui sont encore debout voir notre patrimoine architectural) pourrait présenter un danger si ils ne repondent pas aux directives eupopéénnes…
Ne serait t il pas temps d unir nos forces pour mettre a bas cette forme de prédominence industrielle, qui cherches à uniformiser nos comportement…
Ne serait t il pas tout simplement pas plus bénéfique pour le secteur d accroite la valorisation du bois comme matériaux présentant un bilan écologique bien supérieur a d autres,
et de stoper l égémonie de quelques acteurs industriels qui basé dans des régions eloignées, devront exporter leurs "fabrication" , et qui dit circulation dit transports routiers et contributions à la pollution au CO2,
elle est belle l europe et l écologie…
N est t il pas temps de dire, NON
Si on continue dans cette voix, ne va t on pas directement faire naitre des "jacqou le croquant" ou des Mandrins, qui n hesiteront pas a faire des coups de forces préjudiciable , condamnable mais combien compréhensible…
et que je ne condamnerai pas
Padouk a écrit :Très bonne réponse et très bonne question Antoine !!! Une remarque toutefois : POBI n'est pas le seul marqué CE … donc à mon avis pour la position dominante … mauvais plan !!
Pour l'artisan, il peut parfaitement se sortir de cette ornière juridique en optant pour le principe MBOC … et là je rejoins totalement AL lorsqu'il prétend que dans ce cas, pas de marquage CE (du moins sur la globalité du kit, car sur les composants c'est à dire le bois notamment, là il sera contraint de s'approvisionner en CE).
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que croyez vous que pensent la plupart des intervenants de la filiére, si ce n est penser à la plus grande satisfaction des consomateurs, a t on besoin de technocrate europééns pour cela,
Car penser aux consomateurs c et bien ce que font la plupart de gens impliqués dans nos entreprises et dans la filiére bois, est il possible qu'au nom de la sécurité de nouvelles disposition irréalistes soient imposées par des personnes qui n ont pas la pratique du secteur alors que le consomateurs n est demandeur de rien…
L europe L EUROPE le maître mot est laché..;
L europe et la necessité d assurer la libre circulation des marchandises pour que le consomateur puisse benéficier des meilleurs prix…
la mise en place de tel directive pour autant quelle soit réalisable entrainera invévitablement un surcout… donc une auguementation des prix.. voila le premier Gain du consomateur, alors que l on nous parle de pouvoir d Achat..quuest ce que l on cherche a déstabilisé et mettre en péril les petits acteur locaux qui éprouveront des difficultés a supporter les couts de mise aux normes…
le bois et ce qui en découle serait il devenu sans que personne s en aperçoive un matériaux présentant un grand danger
ne va t on pas vers une déresponsabilisation… du moment que c est marqué CE, c est du bon, on peut monter les yeux fermés…
le classeur CE qui le formera.. et qui sera t il un bureaucrate ne connaissant pas la filiére ou que par des livres…
le marquage CE deviendra il un gage de durabilité et un argument commercial..N est t i pas temps de s élever poru dire que cela reléve plus de politique que de sécurité plutot que de sous entendre aux consomateurs que le bois et la construction bois faites par des artisans locaux, (qui rappelons le ont batis des chefs d oeuvre qui sont encore debout voir notre patrimoine architectural) pourrait présenter un danger si ils ne repondent pas aux directives eupopéénnes…
Ne serait t il pas temps d unir nos forces pour mettre a bas cette forme de prédominence industrielle, qui cherches à uniformiser nos comportement…Ne serait t il pas tout simplement pas plus bénéfique pour le secteur d accroite la valorisation du bois comme matériaux présentant un bilan écologique bien supérieur a d autres,
et de stoper l égémonie de quelques acteurs industriels qui basé dans des régions eloignées, devront exporter leurs "fabrication" , et qui dit circulation dit transports routiers et contributions à la pollution au CO2,
elle est belle l europe et l écologie…N est t il pas temps de dire, NON
Si on continue dans cette voix, ne va t on pas directement faire naitre des "jacqou le croquant" ou des Mandrins, qui n hesiteront pas a faire des coups de forces préjudiciable , condamnable mais combien compréhensible…
et que je ne condamnerai pas
Je suis surpris de voir à quel point l'Europe représente une crainte! Peut être faut-il mieux chercher à comprendre ce qu'on appel Europe et bien saisir ce qu'elle veut, les moyens qu'elle a imaginée et ne pas oubliant que nous participons tous à la construction ou à son évolution. Tout ne peut être parfait du premier abord!
Et donc j'encourage les lecteurs à se rendre en page 5 du Guide ETAG 007 "Avant-propos" où il est inscrit:
"Les méthodes de vérifi cation normalisées appropriées ne sont pas
toujours disponibles ou nécessaires puisque l’expérience à long terme issue de l’usage des conceptions traditionnelles a
démontré que les performances de nombreuses dispositions constructives sont acceptables. Conformément aux conseils
d’ordre général du Format des Guides d’ATE, il est admis dans le présent guide que certaines propriétés de produit peuvent
être évaluées selon une approche de type « concluant / non concluant » en s’appuyant sur le jugement et l’expérience
techniques issus de l’utilisation de matériaux et de conceptions reconnus."
La fameuse "Europe" avec ses technocrates mais surtout ces nombreux ingénieurs démontrent afin d'être sûr de nos croyances que les techniques en place tiennent la route. Dans ce cas ce n'est qu'une formalisation de l'existant, et il n'y a pas de crainte à avoir car si vous appliquez déjà la bonne méthode cela n'implique aucun changement donc pas de contestation à entendre de votre part.
Par contre, si l'on démontre que cela présente un danger ou que ce n'est pas le top, une norme va définir une méthode plus exacte et l'imposer. Changement à prendre en compte tout en se la fermant car ça voulait dire que ce qu'on faisait auparavant ne tenait pas la route (fuite possible, isolation moins performante…)
Et le dernier cas, là où je voulais en venir, c'est lorsqu'il n'existe aucun texte à suivre. C'est là ou l'on reconnait encore plus le VRAI travail et le SAVOIR FAIRE des véritable artisans. Rien que l'avant-propos signale que l'on est autorisé à se baser sur des techniques "traditionnelles" qui sont éprouvées et qui n'ont démontrées aucun manque à une quelconque exigence. Dans ce cas précis, l'artisan qui travaille correctement continuera de la même manière et verra même des collègues s'y plier car ça sera la seule ou une des seules méthodes viable, donc à appliquer en attendant que des ingé prouve qu'il n'y rien d'autre à faire ou qu'il nous pondent une méthode révolutionnaire ou simplement plus optimisée…
Ne soyons pas systématiquement soupçonneux de la véritable capacité des systèmes à nous faire évoluer. Cherchons plutôt à se positionner, évaluer "objectivement", le bien du moins bien et travaillons "ensemble" sur ce dernier point. Ça sera plus bénéfique pour tous…et plus honnête!
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