Hum hum… la réponse tiens peut être dans l'importance du chiffre en bas du devis. On ne sait jamais, on peut toujour "récolter un gros" client ?

Je pense que cela tient au déséquilibre entre offre et demande ,une entreprise ne peut s'engager au dela de son potentiel ,il ne sert a rien de promettre si l'on ne peut faire ,il n'est pas facile d'augmenter sa capacité confronté a une pénurie de main-d'oeuvre qualifiée . Mais il y a aussi une demande de client plutot floue et imprécise et l'on ne peut passer son temps qu' a faire des devis et a discuter de projets .

C'est la maladie de la France, c'est pour ça que beaucoup de gens se tournent vers l'étranger…

en effet Monsieur M,   cela aurait été plus prés de la réalité…
il y  a ici sur ce forum un pro qui lance " des venez me voir je rase gratis," et qui ne réponds pas à des demandes sous pretexte qu il ne peut pas embaucher à cause des charges… on marche sur la tete

Al vous avez une fois de plus tout compris y a tres peu d artisan par vocation, j ai arreté les formation en cellulose car je voyais defiler des gars qui voulais rentrer a 18 h gagner 2000 euro HT de MO/jour et en plus ils ne savent meme pas ce qu est une resistance thermique ( pour cela merci aux chambres des metiers, apres on s etonnera pas des depots de bilans)

Au Japon, on a la culture de l'entreprise. Même si c'est en perte de vitesse chez les plus jeunes.
On a aussi le plus fort taux de suicide et un mot pour dire la "mort par le travail", par contre le mot désignant les loisirs est en fait une adaptation (XX°siècle) du mot anglais.
Entre les deux il y a sûrement un juste milieu à trouver. Je ne suis pas si sûre que cela qu'on en soit très loin.
La plupart des gens que je connais cherchent un métier qui leur plaisent et qui ne réduira pas leur vie privée à néant. Mais la plupart ne rechignent pas à aller bosser et ce sont plutôt des privilégiés dans ce sens. La plupart bosse beaucoup mais par choix. En fait ceux qui cherchent à ne rien foutre et à gagner un max de blé, je n'en connais pas vraiment. C'est vrai aussi que je fréquente assez peu d'artisans, et aucun dans le batiment. Ceux que je connais aiment leur boulot et s'y investissent à fond. Même si parfois, c'est un choix difficile à faire (je pense à ma voisine coiffeuse et dont la fille a 10 mois, qui fait de grosses journées).
Il est clair que pour moi, le boulot n'a pas la priorité sur ma vie personnelle. Ce qui ne m'empêche pas de faire du rab', gratos, pour monter des projets, faire des trucs un peu innovants, ce genre de choses. Mon calcul quand j'ai choisi ce boulot, c'était pas "Y aura plein de vacances et je ferais peu d'heures." C'est d'abord l'attrait pour ma matière, l'envie de partager, de transmettre. A l'usage, j'ai découvert l'autonomie dans l'organisation du travail et ça c'est une vraie richesse à laquelle j'aurais du mal à renoncer. Pouvoir bosser le soir quand les enfants dorment et profiter d'eux avant, c'est quand même le luxe.
Bref, la "motivation" et le fait de ne pas vouloir faire trop d'heures ne me paraissent pas forcément inconciliables.

Là où je rejoins AL, c'est qu'effectivement, quand on choisit une voie professionnelle, on accepte les avantages et les inconvénients. Difficile d'avoir la paye mirobolante et peu d'heures de boulot. Après c'est une question de choix, faut assumer.
C'est bon pour les gamins de 13 ans de vouloir être boulanger mais de ne pas vouloir se lever tôt le matin. Après faut grandir.

Le discourt de Virginie parait sage ,mais comme Alain je ne suis pas sur qu'il refléte la realité du monde enseignant ,j'en ai trois dans ma famille  ,la vie ma appris a ne pas juger  les individus au travers d'une corporation mais plutot sur leur valeur en tant qu'individu ,il y a de "belles ames " dans tout les milieux .Pour ce qui est du travail ,je considére qu'il fait partie de notre existence et  qu'il faut y trouver du plaisir ,mais il ne doit pas étre l'axe principal de la vie .
Mais il y a une réalité  : on peut avoir plein d'idée de société meilleure et de concept sociaux ,sans la richesse  que créent  les entreprises elles restent des idées .