CdeC a écrit :Des joints de 4mm, sur le papier ça le fait, mais sur le chantier…
bah avec des cales de 4mm genre cales de pose de menuiseries, ca va tout seul
les points délicats sont ailleurs dans la fabrication des murs
des pointes en 3,9 mm de diametre c est courrant
C'est sûr, avec des cales… mais ça veut dire que le panneau de référence est déjà pile poil. Ou ne pas se poser de question, et réouvrir le joint avec un coup de circulaire bien placé.
Mais bon, comme dit vms01, ce n'est sûrement pas là l'essentiel, là dessus je suis bien d'accord.
C'est sûr, avec des cales… mais ça veut dire que le panneau de référence est déjà pile poil. Ou ne pas se poser de question, et réouvrir le joint avec un coup de circulaire bien placé.
Mais bon, comme dit vms01, ce n'est sûrement pas là l'essentiel, là dessus je suis bien d'accord.
Les panneaux sont en principe d’équerre s'ils n'ont pas subi l'humidité. La mise en œuvre se fait en clouant d'abord le bas en respectant la cote de dépassement du panneau par rapport à la traverse basse par un clou dans chaque angle. Ensuite vous clouez dans l'angle supérieur en respectant le parallélisme avec le montant, puis ensuite dans l'autre angle. Vous clouez la totalité suivant DTU puis en vissant une vis dans chaque angle. Ensuite, cales de 4 mm, puis fixation du panneau suivant et etc..Si vous avez bien vérifié les diagonales de votre panneau ossature avant, vous devriez arriver avec votre dernier panneau osb parallèle au dernier montant
CdeC a écrit :Des joints de 4mm, sur le papier ça le fait, mais sur le chantier… je suis sûr que tu y parviendrais, mais c'est peut-être que tu y auras consacré trop de temps…
Bonsoir CdeC,
donc pour toi ce jeu ne serait que rarement respecté sur le terrain ? Même par les pros ? C'est si difficile à mettre en oeuvre ?
CdeC a écrit :Si le contreventement est généralement extérieur, c'est sans doute que c'est plus pratique et donc moins cher
C'est probablement aussi parce que c'est ce que le DTU préconise.
CdeC a écrit :Se loger pour pas cher parce que l'on fait soit-même, et en même temps réinventer la méthode, ça va rarement bien ensemble. Je connais des exemples…
De là à réinventer la méthode… le contreventement intérieur est largement utilisé Outre-Rhin depuis de nombreuses années, le seul point pas trop conventionnel est l'ajout d'un FV supplémentaire pour les raisons que j'ai evoquées plus haut. Je suis d'accord pour l'entraxe de 62.5 je vais voir pour passer en 160x45 ou 145x45 pour rester sur du 60 cm.
Après je le répète, je n'ai absolument rien contre le fait de contreventer en extérieur, c'est juste que l'assistant travaille comme cela, personnellement ça ne me dérange pas.En ce qui me concerne, l'auto-construction assistée n'est pas qu'une question de coût, c'est aussi l'envie de participer au chantier, l'envie d'apprendre, mettre la main à la pâte quoi ! Cette maison cela fait des années que je la construis dans ma tête, on arrive enfin au bout de la phase de projet, je ne me vois pas trop confier la réalisation à un constructeur je crois que je me sentirais un peu exclu !
Tu as auto-construit aussi donc tu dois comprendre ce que je veux dire.Néanmoins des devis seront effectués chez des charpentiers et constructeurs bois pour le HE, histoire de voir niveau tarifs. Et eux me proposeront sûrement du contreventement extérieur… comme quoi je suis open !
enfin si c'est de l'Agepan…
@+
seb
Attention ce n'est pas parce que les allemands utilisent cette méthode depuis longtemps que le process est forcément bon. Des retours nous arrivent maintenant suite à des extensions. Les murs ont été découpés à cette occasion et ils ont ont trouvé des moisissures..etc. D'ailleurs cette méthode n'est pas certifiée en france pour cette raison. Même si l'on peut rester méfiant devant les certifications qui pourraient être forcées par les fabricants et lobbying, vous avez assez de retour sur la toile maintenant pour vous faire votre propre jugement sur le problème de l'osb qui n'est pas homogène. Si vous voulez vraiment un mur perspirant et être sûr de votre coup vous devrez malheureusement passer par des panneaux plus homogènes que vous les mettiez à l'intérieur ou à l'exterieur si vous en avez les moyens financiers.
Bonsoir,
Vous parlez de moisissures dans les murs, OK mais avec quel type d'isolant ? Nos voisins allemands utilisent beaucoup la laine de verre, or la LDV est non capillaire et pour un mur perméant il faut privilégier un matériau capillaire tel que la ouate, fibre de bois, chanvre, béton cellulaire.
Le climat aussi à un rôle primordial !
Il existe sur le net des documents PDF tels que "Courget enerbuild" ou "transfert d'humidité dans les bâtiments" ou il est expliqué le phénomène des murs perméants.
Bonsoir,
Vous parlez de moisissures dans les murs, OK mais avec quel type d'isolant ? Nos voisins allemands utilisent beaucoup la laine de verre, or la LDV est non capillaire et pour un mur perméant il faut privilégier un matériau capillaire tel que la ouate, fibre de bois, chanvre, béton cellulaire.
Le climat aussi à un rôle primordial !Il existe sur le net des documents PDF tels que "Courget enerbuild" ou "transfert d'humidité dans les bâtiments" ou il est expliqué le phénomène des murs perméants.
Justement, nous n'avons pas d'info sur le type de mur, donc attention quand on parle de la méthode allemande. Il faut juste être logique et ne pas penser qu'au mur perspirant, car quel que soit le mur si vous avez trop d'humidité, la moisissure arrivera de toute façon surtout si vous utilisez de l'osb. La théorie par les calculs est une chose mais la réalité des faits peut être parfois totalement différent en fonction de votre type de vie. C'est un ensemble. Et le mur n'est qu'une partie. Il faut réfléchir à l'aération, la ventilation..etc… Malheureusement, nous n'avons pas assez de recul pour savoir si les méthodes de calcul sont viables dans le temps. Mais si vous utilisez des produits où l'on vous dit qu'il n'est pas homogène, vous avez une part de risque qui peut être plus ou moins important suivant votre type de vie. Il est évident que la double flux apporte une solution mais attention, est ce que tous les propriétaires nettoieront les gaines et filtres comme il est préconisé une fois par an..etc… Entre les paramétres qui sont entrés pour le calcul et la réalité du terrain il peut y avoir un gouffre… L'humidité est sournoise d'autant plus que nous ne la voyons que quand le mal est fait. La mise en oeuvre est importante aussi. J'ai vécu le cas où l'on mettait en hiver des isolants minéraux humides ou ayant encore de la glace parce que le plastique de protection était percé ou bien posé entre montants qui avaient pris la flotte pendants plusieurs jours, ou de la ouate floquée enfermé tout de suite derrière un frein vapeur. Vous avez des constructeurs qui ne se remettent pas souvent en cause. Je pense que les clients auront de belles surprises dans une dizaine d'année.
Il est évident que la double flux apporte une solution mais attention, est ce que tous les propriétaires nettoieront les gaines et filtres comme il est préconisé une fois par an..e
Bonjour ,
Le plus gros problème avec un système double flux ce ne sont pas les filtres .
La plus grosse question à terme est , le réseau aéraulique est il conçu pour être régulièrement et totalement nettoyé ? ( Parce que souvent nos amis électriciens posent encore de la gaine accordéon ils oublient que l'on a changé de millénaire )
ventilation..etc… Malheureusement, nous n'avons pas assez de recul pour savoir si les méthodes de calcul sont viables dans le temps.
Si la méthode sous WUFI a fait ses preuves mais 99,9% des gens se fient uniquement à un diagramme de Mollier ou de Glaser ( Calculs statiques) sans tenir compte des conditions climatiques ponctuelles exceptionnelles !
Les panneaux sont en principe d’équerre s'ils n'ont pas subi l'humidité. La mise en œuvre se fait en clouant d'abord le bas en respectant la cote de dépassement du panneau par rapport à la traverse basse par un clou dans chaque angle. Ensuite vous clouez dans l'angle supérieur en respectant le parallélisme avec le montant, puis ensuite dans l'autre angle. Vous clouez la totalité suivant DTU puis en vissant une vis dans chaque angle. Ensuite, cales de 4 mm, puis fixation du panneau suivant et etc..Si vous avez bien vérifié les diagonales de votre panneau ossature avant, vous devriez arriver avec votre dernier panneau osb parallèle au dernier montant
Bonjour, ça c'est de la théorie !pour en avoir posé quelques centaines de m² , le constat est que l'équerrage des panneaux d'osb et leurs dimensions varient parfois de quelques mm .
Pour le jeu il est réglé a " l'oeil " et il faut parfois tricher un peu .
Bonjour, ça c'est de la théorie !pour en avoir posé quelques centaines de m² , le constat est que l'équerrage des panneaux d'osb et leurs dimensions varient parfois de quelques mm .
Pour le jeu il est réglé a " l'oeil " et il faut parfois tricher un peu .
+1
en plus, en fabrication de murs sur chantier, sans table de travail, il est parfois sportif de gérer la rectitude parfaite de la lisse basse du mur.
franckmobois63 a écrit :Les panneaux sont en principe d’équerre s'ils n'ont pas subi l'humidité. La mise en œuvre se fait en clouant d'abord le bas en respectant la cote de dépassement du panneau par rapport à la traverse basse par un clou dans chaque angle. Ensuite vous clouez dans l'angle supérieur en respectant le parallélisme avec le montant, puis ensuite dans l'autre angle. Vous clouez la totalité suivant DTU puis en vissant une vis dans chaque angle. Ensuite, cales de 4 mm, puis fixation du panneau suivant et etc..Si vous avez bien vérifié les diagonales de votre panneau ossature avant, vous devriez arriver avec votre dernier panneau osb parallèle au dernier montant
Bonjour, ça c'est de la théorie !pour en avoir posé quelques centaines de m² , le constat est que l'équerrage des panneaux d'osb et leurs dimensions varient parfois de quelques mm .
Pour le jeu il est réglé a " l'oeil " et il faut parfois tricher un peu .
Oui je ne suis pas entré dans le détail. il faut tricher parfois. En essayant de respecter au mieux les 4mm. Je préconise en plus soit du très bon scotch ou bien PU pour garantir l'homogénéité.
franckmobois63 a écrit :ventilation..etc… Malheureusement, nous n'avons pas assez de recul pour savoir si les méthodes de calcul sont viables dans le temps.
Si la méthode sous WUFI a fait ses preuves mais 99,9% des gens se fient uniquement à un diagramme de Mollier ou de Glaser ( Calculs statiques) sans tenir compte des conditions climatiques ponctuelles exceptionnelles !
Je voulais dire: est ce que la méthode est confirmée par le résultat sur le terrain dix ans après ?? Par sûr que les murs calculés ne créent pas des pathologies dues notamment à des changements? est ce que les méthodes de calcul ont un coefficient de marge qui prennent en compte les fluctuations de la vie d'une maison, la baisse de propriété des produits isolants dans le temps…etc…? Dans la réalité est ce que tous les BE qui font les calculs ont vérifié que le résultat est bien au rdv dix ans après?
phil12 a écrit :franckmobois63 a écrit :ventilation..etc… Malheureusement, nous n'avons pas assez de recul pour savoir si les méthodes de calcul sont viables dans le temps.
Si la méthode sous WUFI a fait ses preuves mais 99,9% des gens se fient uniquement à un diagramme de Mollier ou de Glaser ( Calculs statiques) sans tenir compte des conditions climatiques ponctuelles exceptionnelles !
Je voulais dire: est ce que la méthode est confirmée par le résultat sur le terrain dix ans après ?? Par sûr que les murs calculés ne créent pas des pathologies dues notamment à des changements? est ce que les méthodes de calcul ont un coefficient de marge qui prennent en compte les fluctuations de la vie d'une maison, la baisse de propriété des produits isolants dans le temps…etc…? Dans la réalité est ce que tous les BE qui font les calculs ont vérifié que le résultat est bien au rdv dix ans après?
Oui !
Pour apporter ma petite pierre à l'édifice (pardon, mon montant à l'ossature). La section 60/160 est un standard en Allemagne. 45 d'épaisseur est pour eux une abération car il devient plus compliqué de fixer les joints de panneaux. (ils sont un peu bourrins nos voisins). Le contreventement intérieur est fréquent mais en 15mm mini, et non 12 ou même 9mm comme en France. Cela change les valeurs de resistance à la diffusion de vapeur d'eau. Les retours sur ces systèmes avec un panneau comme seul pare vapeur sont concluant mais ils nécessitent une bonne mise en oeuvre. Mais c'est la règle pour toutes les solutions. Le choix des isolant est égalemetn très important car les produits hygroscopiques sont favorables à ces systèmes constructifs. Pour autant il est nécessaire de maitriser la composition totale de la paroi car l'ajout d'un polystyrene en extérieur peut être très dommageable. Il est conseillé de trouver le bon professionnel pour vous conseiller et proposer un système qui est reconnu par plusieurs entités.
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