Il y a effectivement des ballons bi-energie avec resistance electrique pour prendre le relais en cas de temps gris. C'est le plus simple pourquoi chercher une usine à gaz!!!!
Oui a Nice tu peux construire une maison passive sans PAC et peut être sans double vitrage.
j'ai habité Antibes pendant 3 ans et si je devais construire une maison dans cette région je ne serai pas inquiet pour le chauffage.
Mais en Allemagne ou dans le nord de leurope je ne suis pas sure qu'une vmc df à récupération de chaleur soit suffisante pour les besoins énergétiques d'une maison.
Erik
On est d'accord sur les panneaux solaire mais un appoint est neanmoins necessaire pour palier les journées d'hiver avec froid et couverture nuageuse persistante.
N'oubliez pas les personnes en altitude et qui ont frequemment de la neige sur les toits…
erik17, pas d'accord, il exite des maisons passives dans le Jura Allemand a 900m d'altitude…
Oui avec 40cm d'isolation dans les murs (sans parler du toit) et des triples vitrage en 48mm +les menuiseries sur mesures pour le supporter
J'ai lu un article sur une Minergei-P comme ca…
Pas de soucis c'est le but du débat, et je suis loin d'etre faché
Au début c'est comme cela que je l'avais compris (cad VMC 2F seule sans PAC) mais suite a des discussions notament avec Nicolas, j'ai eu des doutes et en consultant les solutions des fabricants, j'ai vu les PAC air/air type Schwroerer. Je comprends qu'elles servent surtout dans les cas ou l'exposition n'est pas favorable mais aussi pour la production d'eau chaude.
maison.passive peux tu alors nous décrire disons pour une maison bien orientée les alternative pour l'eau chaude sanitaire. On est d'accord sur les panneaux solaire mais un appoint est neanmoins necessaire pour palier les journées d'hiver avec froid et couverture nuageuse persistante.
Moi j'avais compris que l'on pouvait mettre juste une resistance electrique dans le ballon d'eau chaude pour ces jours gris.
Et tu as bien raison d'avoir des doutes car en Allemagne, certains acteurs industriels associent une micro PAC à une aération centralisée. En soit, ce n'est pas un mal. Mais on en vient à oublier de parler de l'aération centralisée pourtant cruciale: on peut faire une maison passive avec ou sans PAC mais on ne peut en concevoir une sans aération centralisée. Remarque c'est peut-être l'expression "aération centralisée" pour Lüftungsgeräte ou Lüftungsanlage qui pose problème.
Pour le chauffage, un architecte m'a rapporté que dans le Vorarlberg, par jours de grand froid, les habitants de maisons passives invitent leurs amis/ voisins à jouer au carte. Non seulement les maisons passives sont efficaces pour lutter contre l'effet de serre ou le bruit mais elles invitent à la convivialité.
Pour l'ECS (eau chaude sanitaire), la solution résistance électrique en est une, sans doute, je pense que tu seras d'accord, pas la meilleure. Les petites chaudières à pelets telle que celle d'Ökofen Pellematic Mini semblent satisfaire à ce nouveau besoin.
Sinon en allemand: http://www.energiesparhaus.at/energie/index.htm donne des indications avec les avantages / inconvénients.
>EricM : chez Weber ou Schwörer, les tuiles béton (qui nécessitent moins d'énergie grise pour leur fabrication) sont particulièrement lisses et laissent glisser la neige très rapidement. Heureusement qu'outre-Rhin on pose quasi-systèmatiquement une barrière sur le toît pour éviter que la neige ne vous tombe dessus. ![]()
>erik17 : j'en conviens que pour le chauffage ça ne devrait pas poser trop de problème. Il n'empêche, l'aération centralisée est très efficace pour peu que la construction ait été réalisée avec soin et sans fuites selon les critères du PHI. Pour autant le vitrage sera triple. En revanche, l'étude dynamique pièce par pièce est en cours pour être sûr d'éviter les surchauffes.
>Bedouin : merci ![]()
N'oubliez pas les personnes en altitude et qui ont frequemment de la neige sur les toits…
Elle ne reste pas, elle glisse très vite car lesp anneaux sont trop chauds.
Mes questions portent sur le système de ventilation et sont d'ordre pratique car sauf à faire partie d'un programme expérimental dont les acteurs acceptent les règles du jeu, j'hésite à franchir ce pas et poser la question à l'architecte sans avoir les bons arguments.
Dans les maisons passives, c'est le seul mode de chauffage donc un mauvais calcul ou une installation mal faite peuvent avoir des conséquences catastrophiques par rapport aux objectifs étant donné que par principe on a très peu de marge. Ajouter un poêle qui ne soit pas un élément de confort (point chaud occasionnel de faible puissance) ou des convecteurs électriques d'appoint serait évidemment tricher.
1- la conception
Le premier point concerne l'adéquation entre les besoins thermiques et le système. En chauffage traditionnel, les chaudières sont calibrées pour des pas de puissance et on connait la puissance du système chauffant. Ici, il semble que le seul paramètre est le débit des ventilateurs, la surface de l'échangeur n'étant pas un critère. Comment choisit-on son système ?
Lorsqu'il y a échange thermique, la vitesse avec laquelle on apporte les calories est importante sauf à augmenter la quantité de chaleur à échanger. Comment ce système s'adapte-t-il à la variation des besoins thermiques à court terme, par exemple au lever du jour ?
Quelle norme fait référence ? A titre d'exemple, quel débit de fuite doit-on appliquer pour calculer le débit demandé au système ? Quelles sont les références à utiliser pour la conception ?
2- la réalisation
En général, le système de distribution/reprise est caché donc difficile à contrôler.
On pousse ou on tire de l'air, fluide compressible. Si l'installation est réalisée comme nos classiques VMC, c'est à dire n'importe comment, comment vérifier son fonctionnement effectif sur le plan thermique ? Quel sont les outils dont disposent les installateurs ?
Selon les systèmes, les coudes des tuyauteries, les plis des tuyauteries souples s'il en est, les défauts d'étanchéité, l'encrassement des tuyaux, peuvent occasionner des problèmes d'efficacité, de bruit, de pollution de l'air. Je ne crois pas que l'installation d'une VMC double flux (dont personne ne viendra contrôler le rendement) soit comparable à l'installation d'un tel système. Comment exiger des entreprises sur le chantier qu'elles mettent en oeuvre des techniques pour être conforme, par exemple rester à inférieur à la valeur maximale du débit de fuite, sachant que plusieurs d'entre-elles peuvent être à l'origine des déficiences ?
Comment contrôler la conformité de l'installation ?
3- le coût
Quel est le coût du système de distribution/retour ?
Comment évaluer les autres surcoûts.
Par exemple, combien l'électricien va-t-il facturer pour faire l'étanchéité des prises et interrupteurs, ce qui paraît évident mais qu'il ne fait jamais ?
LeCab, c'est une liste de questions importantes.
Pour ce qui concerne des artisans, ayant constaté leur incompétence (en tous cas autour de chez) et leur ignorance sur le sujet, j'ai décidé de faire moi meme. Ca evite que je doive expliquer a l'artisan ce qu'il doit faire et comment le faire et en plus le payer pour ca. Donc par exemple, l'histoire des prises, je m'en suis occupé. Cependant si ta maison ext bien concue, tu ne devrais jamais avoir a etanchéifier des interrupteurs ou des prises…je m'explique, chez moi il y la laine de bois, puis le proclima, puis des lattes menageant une lame d'air, puis le fermacell. Lorsqu'on pose une prise elle occupe l'espace dans le vide d'air et donc ne traverse pas tout le mur, donc elle ne traverse pas le pare vapeur.
A l'exception de la sonnette de l'entrée, rien ne traverse. meme dans ce cas, le boitier est étancheifié puis l'isolant vient dessus puis le Freine vapeur puis le fermacell, donc pas de problemes.
Pour la distribution, IL EST IMPERATIF de l'anticiper a la conception des plans de la maison pour pouvoir passer les gaines proprement.
Pour ce qui est du modele passif, c'est sur faut pas se rater…quoique un poele a granule est toujours possible a posteriori si probleme il y a. C'est pour ca qu'il y a un label, si on veut coinstruire sans chauffage conventionnel faut faire une etude thermique et coller strictement au label.
Pour la réalisation des gaines, faut tout soigner, et la encore j;ai fait moi meme.
Il faut prendre du conduit galva rigide, utiliser des coudes la ou il faut, les connecter avec 3 rivets pour que ca ne bouge pas et finir avec une bande noir de bitume a froid. Avec ca ca BOUGERA plus et ce sera etanche pour tres longtemps.
Pour les debits de fuite, j'imagine que le test blower door est de rigueur.
Pour la puissance et la regulation de l'installation, j'avoue que je ne sais pas.
Les systemes que j'ai vu ont des vitesses variables, mais c'est surtout pour traiter l'humidité due a une suractivité ou a une augmentation des occupants du logement.
A mon avis c'est la que les systemes combinés style Schwroerer font la difference…
En fait sur une VMC 2F avec prechauffage de l'air il y a 2 option (comme Helios):
- prechauffage par resistance 1KW
- prechauffage par batterie eau chaud (vient du ballon donc ustilise le solaire en appoint) avec vanne 3 voies.
Dans ces deux cas il une regulation et un thermostat d'ambiance.
Voila si on veut peut tout faire avec un VMC 2F + Puit Canadien.
Pour le contrôle de la perméabilité du bâtiment,
Aldes propose le perméascope :
Prix : 9000 euros
Pour continuer dans ce sens, outre la regul, de la resitance ou de la vanne 3 voies si appoint eau chaude et solaire, La ventilation elle meme peut etre régulée meme si Minergie prone une vitesse uniforme, Helios propose en d
standard un regulateur. De plus un programmateur hebdomadaire permet de faire varier la vitesse heure/heure et jour/jour.
Cela permet par exemple de regler la vitesse de croisiere en temps normal, d'augmenter la vitesse le matin pendant la prise des douches, lors de la preparation des repas, etc…PAr exemple si la maison est vide la journee, alors programmer la vitesse minimale, donc encore moins de deperditions.
Juste pour revenir sur Minergie, la raison de maintenir une vitesse plutot lente et uniforme tout le temps est la simplicité.
En fait et pour conclure, une VMC 2F ca se regule comme un chauffage central.
Une maison Minergie a été présentée par jcmontagne : ICI
Elle peut servir d'exemple.
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# Surface de référence énergétique SRE: 175.6 m²
# Altitude du projet : 450m
# Besoin de chaleur pour le chauffage (avec aération) : 124 MJ/m²
# Puissance de chauffage nécessaire : 4kW
# Volume d'air chauffé : 492m³
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Le besoin de chaleur est de 124 MJ/m2 soit 34,4 kWh/m2.
L'énergie nécessaire au chauffage est donc de 6040 kWh.
Le poêle a utilisé 1415 kg de pellets. Si on leur accorde un pouvoir calorifique de 4.9 kwh/kg, on obtient 6933 kWh, auxquels il faudrait ajouter une part des 1918 kWh de la consommation électrique (VMC+poêle). Donc, sur une saison de chauffe moins les mois d'avril et mai, il a fallu fournir 15% de plus que ce qui était prévu.
Si on se réfère à la norme, la pointe de besoin thermique devrait être de 10 W/m2. Pour la même surface, la puissance nécessaire devrait donc être de 1,76 kW. Sur la base d'un écart entre les températures (19°C à l'intérieur, -7°C à l'extérieur), les déperditions de la maison devraient être de 67,7 W/°C. Avec une installation de chauffage en fonctionnement 24 heures par jour, et une zone à 2900 °C.jours, l'énergie nécessaire au chauffage devrait être de 4712 kWh. A comparer avec les 6040 kWh prévus et déjà dépassés.
Sauf erreur(s) de ma part, il y aurait donc un problème par rapport à la norme et un problème par rapport aux prévisions qui sont "corrigées" par le fait qu'on peut faire chauffer le poêle, l'écart de coût étant faible et celui-ci ayant une bonne marge de puissance.
Si c'est correct, je ne trouve pas ça satisfaisant du tout d'autant que les températures minimales constatées n'ont rien d'extraordinaires (-4°C en janvier). Quant à chauffer avec la seule ventilation ![]()
A propos de ce blog, c'est deja un bon boulot que de l'avoir documenté et d'avoir monitoré l'installation.
Donc je ferais plus des remarques que ds critiques:
- Le conduit du puit canadien est collé au mur en BA du VS d'un coté, cela reduit son rendement à mon avis de moitié. Il aurait fallu s'écarter d'au moins 1m a 1m50 pour bénéficier d'une surface d'échange plus grande. La profondeur aussi me parait insuffisante.
- Je ne vois nul par de décrit, la nature et l'épaisseur des isolants murs et toiture ?
- Aussi, la gestion de l'étanchéité à l'air est elle faites avec un PV un FV ?
- Pourquoi un VS en BA ? du moment qu'il a un plancher en bois, cela aurait pu etre des plots ou de la brique ou du parpaing, plus facile a éliminer en fin de vie de la maison.
- Bonne gestion de l'inertie.
C'est deja bien je trouve que le systeme de chauffage soit relativement light, pas de plancher chauffant, ni radianteurs, ni geothermique…
- On ne sait pas si la VMC 2F a aussi un chauffage d'appoint élèctrique ou eau/solaire ?
Suffirait peut-être de lui demander ?
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