Non je ne pense pas que le concept passif soit limité au bois. Il defini plutot des objectifs a atteindre au niveau isolation et donc consommation d'energie in fine.

Par contre il me semble que techniquement le bois se prêtera mmieux à ce type de construction et que techniquement il permettera d'atteindre les objectifs plus facilement.
A isolation egale, un mur bien isolé en bois avec isolant sera moins epais qu'un mur en terre cuite, en paille, en beton cellulaire par exemple, donc on gagnera surement en cout et en m2.

Effectivement la doc technique des blocs thermopierre en béton cellulaire épaisseur 50 cm donne un u = 0,20 bien loin des 0,10 exigé pour un construction passive.
Le béton cellulaire me semblait intéressant pour sa forte inertie thermique.
Une solution : structure porteuse en blocs de 20 cm d'épaisseur + isolation extérieure pour arriver au u de 0,10.  Sans doute un problème de coût ?

Merci de vos réponses et excusez-moi d'être venu polluer ce forum bois

Il existe aussi des produits qui peuvent te donner un U de 0.10 de façon native :
Euromac2 ou Isorast (Styrostone seulement jusqu’à U = 0.15)

Ces produits ont leurs avantages et inconvénients :
+  Simplicité de mise en œuvre ;
+  U de 0.10 de façon native ;
+  Suivant le type d’architecture que tu as-tu peux avoir besoin de grosse poutre, de gros report de charge, de forte poussée de terre,…etc ; et dans ce cas, le béton armé (qui se trouve être le cœur de ces produits) est idéal ;
+  Possibilité d’auto construction ;
+  Multitude d’exemple de maison passive faite de cette manière en Allemagne ;
+  mur de 43-45 cm pour un U=0.10.

-   c’est du polystyrène, ou plus précisément du Néopor (cf p5) ,ce qui en fait un matériau moins écologique que du bois ;
-  Dans les diners chics en ville, cela en jette moins que de dire que tu as fait une maison à ossature bois… ;+()))

Au final, il est indéniable que la construction d’une maison de ce type nécessitera beaucoup plus d’énergie grise que son équivalent en bois, mais si c’est pour construire une maison passive, cette dernière consommera tellement peu après,  que l’on peut bien lui pardonner ce défaut de jeunesse.

…Et c'est je crois plus cher ?

et par rapport à de la brique classique ?

Oui mais je pense que dans le cas d'un gros oeuvre fait par un maçon et une isolation en autoconstruction, il et moins cher et plus pratique de faire réaliser un mur en brique "standard" et de rajouter une isolation exterieure.

Je pense d'ailleur qu'il est encore plus simple de faire réaliser une ossature bois et de compenser le manque d'inertie par la chappe épaisse et des éléments maçonnés interieurs.

Enfin je suis de plus en plus persuadé que le standard passif des pays du nord de l'europe ne peu pas être atteind de façon optimale en utilisant les mêmes solutions pour des climats differents. Un document en pdf sur le site passivhauss le confirme d'ailleur.

Pour les climats du Sud, une nouvelle étude est en cours - qui privilégie les problèmes de protection estivale: il s'agit du projet PASSIVE-ON (également supervisé par le PASSIVHAUS INSTITUT  de Darmstadt. LEs pistes de recherche sont déjà connues - perso pour mon projet j'en ai retenu les solutions de protection solaire passives - donc, balcons et débordement de toiture. Il y a déjà de la littérature sur le net (bon d'accord, pas en français bien sûr…)

Pour le reste, le plus important pour réussir la réalisation de sa maison passive, ce n'est pas l'isolant - mais l'étanchéité à l'air: il suffit de manipuler le logiciel PHPP pour s'en rendre compte…  car en fait l'épaissuer de l'isolant, ca se calcule somme tout facilement: suffit de bien faire ses calculs, puis de commander les matériaux dans la dimension et épaisseur voulue. no problem....

Où ça se corse méchamment, c'est au niveau de la réalisation - notamment dans le cas de la construction en bois. L'élément primordial étant l'étanchéité à l'air - ce qui implique l'utilisation de centaines de mètres de "papier collant" spécial (agréé maison passive), à appliquer à chaque jonction de plaque de bois. En sachant qu'une fente d'1 mm peut compromettre le résultat final, il y a de quoi avoir peur..................

D'autant que les ouvriers (après tout, c'est eux qui oeuvrent, en pratique) ne sont PAS DU TOUT familiarisés avec cette technique. Autant dire que la réussite de son projet, dépend de la conscience professionnelle de la main d'oeuvre.

Ainsi en Belgique (en tout cas en Wallonie) la plupart des essais se sont soldés par des échecs: en cause, l'étanchéité............. Le dernier en date: une maison à ossature bois construite dans le sud de la Belgique, que j'ai visité à l'état de chantier cet été. Aux dernières nouvelles, l'occupante se chauffe au moyen d'un radiateur soufflant, 1 h par jour. Compe tenu de la météo hyperclémente, je me demande ce qu'elle fera quand il gèlera…

Autant dire que c'est raté -une vraie maison passive n'a pas besoin de chauffage, la vmc suffit - mais j'avais été effrayée, lors de la visite du chantier, par le manque d''étanchéité du bâtiment…

Enfin je pense que ce problème se résoudra d'ici qq années, quand les techniques de constructions passives seront plus développées....

En attendant, je n'ai aps envie de servir de cobaye -et de foirer ma maison.

J'ai donc abandonné mon projet de maison à ossature bois.

Je vais construire ma maison passive en blocs Neopor Isorast - car ce système garantit à la fois l'étanchéité du bâtiment, et l'absence de pont thermique. En outre le système étant prévu pour autoconstructeur, je présume donc qu'une entreprise devait y arriver sans problème…

Bien sûr ma fibre "écolo" me fait regretter le bois - mais je n'ai pas envie de rater ma maison passive.........