Point besoin de douglas, un bon épicéa des régions nordiques (où il pousse lentement) est très suffisant.
Tu voulais sans doute écrire point besoin de bois du nord, un bon douglas de chez nous est très suffisant. ![]()
A qualité de gestion sylvicole équivalente on pourrait aussi utiliser du bois exotique encore plus résistant et imputrescible. Il faudrait réapprendre à utiliser les ressources locales quand cela est possible.
Goldorak merci pour ces infos, mais mon petit larousse ne me dit pas ce qu' est la lisse sablière, est ce la dalle?
Je veux aller aussi dans ton sens ainsi qu'Arthémus pour avoir du bois bien de chez nous, pour l'ossature et le bardage. Je souhaite que ma cabanne est un bon écobilan, enfin le meilleur possible…
ok pour le douglas purgé d'aubier en cl3 naturel, mais j'ai toujours cru que le sapin et l'épicea etaient en cl2 qu' apres traitement. Me trompe-je?
tous les bois sont classe 2 naturellement
D'ac' avec toi, Athémus. Le problème c'est de trouver du "bon" douglas local. Le douglas français est trop jeune, le douglas nord américain s'épuise et coûte cher (et il vient de plus loin que la Suède !!). Quant au bois exotique, il est en général très mal géré, très coûteux et il vient d'encore plus loin. L'appro en bon bois bien géré, bien travaillé, bien séché est difficile. C'est sûrement pour çà que les prix grimpent plus vite que Virencq dans le Tourmalet !!!!
Quiz : la sablière c'est ce qu'on appelle également la lisse basse. Or il y a une lisse basse à chaque niveau de la construction. On distingue donc celle qui s'intercale entre l'ossature et la dalle béton en la désignant par "sablière". Et je ne connais par l'origine éthymologique du mot !! Si qq sait, je ne mourrais pas idiot.
Le menhir : j'ai la fiche technique des "Bois massifs structuraux" dans laquelle tu trouveras ton bohneur en ce qui concerne toutes les classifications des bois de structure. Si çà t'intéresse …
la lisse d ancrage (que vous appelez sabliére) on parle plutot de sabliere en charpente ces la piece de bois qui se pose sur le mur
je disais quela lisse d ancrage disparait de plus en plus beaucoup posse directement l osature sur le béton…
la lisse d ancrage (que vous appelez sabliére) on parle plutot de sabliere en charpente ces la piece de bois qui se pose sur le mur
je disais quela lisse d ancrage disparait de plus en plus beaucoup posse directement l osature sur le béton…
Salut AL c'est une idée a developper .
Quelle est la fonction de la lisse sablière/basse/d'ancrage et quelle est l'incidence s' il n'y en a pas? N'est-il pas une erreur de ne pas en mettre car cela rendrait plus fragile la MOB?
Sa disparition n'est elle pas due à une course à l'économie sur les matériaux et le gain de temps au détriment de la construction?
D'ac' avec toi, Athémus. Le problème c'est de trouver du "bon" douglas local. Le douglas français est trop jeune, le douglas nord américain s'épuise et coûte cher (et il vient de plus loin que la Suède !!). Quant au bois exotique, il est en général très mal géré, très coûteux et il vient d'encore plus loin. L'appro en bon bois bien géré, bien travaillé, bien séché est difficile. C'est sûrement pour çà que les prix grimpent plus vite que Virencq dans le Tourmalet !!!!
Ce que tu dis est intéressant et mérite d'être discuté. Cette question du choix de l'essence et de l'appro revient souvent, elle est fondamentale.
Je ne sais pas si le pb vient du bois lui-même ou plutôt de tout le reste (gestion, tri et débitage).
Comme autoconstructeur fréquentant l'une ou l'autre scierie, je suis vraiment surpris par l'impéritie de nombreux scieurs. Il existe pourtant des outils comme le classement visuel de la résistance mécanique que peu d'entre eux semblent maîtriser ou vouloir maîtriser ou le contrôle qualité.
Et pourtant ! J'ai acheté mon douglas chez un scieur local ayant bonne réputation. Si globalement la qualité semble convenable visuellement (enfin à mes yeux néophytes) je citerais les points suivants :
1. bien que demandé, je n'ai reçu aucune information sur le classement du bois sur le plan mécanique,
2. j'ai de sérieux doutes sur l'efficacité du séchage et d'ailleurs rien ne me prouve que cela a été réalisé,
3. l'insuffisance de contrôle qualité au vu de la gueule de certaines colombes ou madriers (heureusement rare),
4. le prix payé pour une qualité non garantie.
Je ne cours pas après les certificats mais il faut bien admettre que pour parler de la même chose il faut un référentiel commun. Par contre pour ce qui est de la protection chimique des bois pas de souci pour les certificats.
Outre des bois de meilleures qualités naturelles, les scandinaves me paraissent mieux les exploiter et les valoriser. C'est aussi une de leur principale richesse nationale.
Et vous comment jugez vous votre bois ?
Arthémus, y'a un bon test pour juger des qualités mécaniques d'un bois. Au cours de mon chantier, j'ai scié (égoïne et scie circulaire de table) un grand nombre de pièces de bois de diverses provenances. C'est au coude et à l'oreille que je distinguais l'épicéa du nord (hard !) du douglas français (soft !).
D'accord avec AL. Si la dalle est géométriquement correcte, la lisse d'ancrage n'est pas "fondamentalement" nécessaire. Elle a tout de même des fonctions intéressantes :
- elle surlélève l'ossature, ce qui peut être favorable dans le cas d'un PC
- si le bois dont elle est faite est lui aussi géométriquement correct, elle permet un bon alignement et un bon liaisonnement des panneaux de façade.
Par contre son absence n'entraine pas une fragilisation de la structure.
AL, merci pour les photos. Joli bardage et belle ossature !!!
Arthémus, y'a un bon test pour juger des qualités mécaniques d'un bois. Au cours de mon chantier, j'ai scié (égoïne et scie circulaire de table) un grand nombre de pièces de bois de diverses provenances. C'est au coude et à l'oreille que je distinguais l'épicéa du nord (hard !) du douglas français (soft !).
Ok je pense que tout le monde s'accorde sur la supériorité naturelle du résineux du nord sur le résineux français. Mais cela condamne t'il pour autant le douglas français par exemple ? Non je ne pense pas, pour chaque utilisation le bois doit répondre ou non à des contraintes mécaniques et biologiques.
Par exemple dans mon lot de douglas il y a une variabilité considérable (origine massif central altitude 800 à 1000m) qui va influencer la moyenne des propriétés physiques. Mon fournisseur pourrait mettre en place, pour les bois de structure, un cahier des charges reposant sur des critères visuels (fil du bois, noeuds, resserement des cernes…). Les lots seraient plus homogènes donc de meilleures qualités.
En résumé pour le résineux français dont la variabilité est pénalisante un tri efficace selon la destination du bois est facile à mettre en place au bénéfice de tous. Avec le développement des constructions bois il faudra bien s'en donner la peine.
Tout à fait d'ac avec toi Arthémus. Problème : le tri sur des bois de qualité disons moyenne va provoquer pas mal de rebut. C'est ce qui explique en partie le coût de certaines essences et de certaines provenances. Tu cites le douglas du Morvant. Ce sont des exploitations jeunes (à l'échelle des arbres, of course
). Mais la production française devrait s'améliorer avec le temps. En attendant, on trie et on utilise les pièces de bois en fonction de leur classification et de leur aspect. Pour de l'ossature qui sera encapsulée on n'a pas besoin de bois de marquetterie. Faut simplement que le bois soit robuste et bien séché.
Ouh la la mon cher goldo tu confond le Morvant et le massif central
; c'était pas l'heure de l'apéro pourtant !
Mon cher Arthémus, le Morvan c'est le nord du massif central, limitrophe Bourgogne et c'est de là que provient une bonne partie du douglas français. Les français ne sont pas doués pour la géographie, c'est bien connu. Je l'écrivais avec un T à la fin !!! Capitale du Morvan : Château-Chinon.
Tu as raison goldo, j'ai fait un raccourci par ignorance entre le massif central (le massif) et l'auvergne (la région) ; nous avons toujours français ou non qq chose à apprendre. Néanmoins tu disais que je citais le Morvan comme origine de mon douglas (déduction un peu hâtive très cher) car le mien provient des fôrets du Livradois-Forez.
D'accord avec AL. Si la dalle est géométriquement correcte, la lisse d'ancrage n'est pas "fondamentalement" nécessaire.
Ouais d accord avec vous, moi je dirais quand même qu une lisse basse bien posée de niveau, c est surement une mise en oeuvre des panneaux plus rapide, en plus l idée d avoir un intercalaire entre ma structure portante et mon béton me plait bien
faut pas changer une equipe qui gagne !
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