Bonjour Ă tous,
Cela fait quelques semaines que je m'imprègne de vos savoirs respectifs. Je n'ai pu trouver de réponses à une question que je me pose depuis pas mal de temps concernant la structure des MOB.
Je vous joint une image, d'une part d'une structure "classique" avec contreventement, ossature, isolation cellulose, pare pluie, contrelattage et enfin parement intérieur.
Juste dessous, une élucubration personnelle de ce que je considèrerais comme plus performant en terme d'isolation aux ponts thermiques engendrés par l'ossature elle même. Bien entendu, les lisses basse et hautes font, de part leur maintien global, pont thermique mais celui ci est grandement limité par les montants désolidarisés.
J'espère bien me faire comprendre ![]()
Ah oui, une interrogation concernant l'insufflation de cellulose dans ce second cas : n'y a til pas de risque de trouver des zones vides d'isolant car l'insufflation se fait uniquement par l'intérieur et risque de se trouver "freinée par la dispostion alternée des montants?
Amicalement,
Bonjour Ă tous,
Cela fait quelques semaines que je m'imprègne de vos savoirs respectifs. Je n'ai pu trouver de réponses à une question que je me pose depuis pas mal de temps concernant la structure des MOB.
Je vous joint une image, d'une part d'une structure "classique" avec contreventement, ossature, isolation cellulose, pare pluie, contrelattage et enfin parement intérieur.
Juste dessous, une élucubration personnelle de ce que je considèrerais comme plus performant en terme d'isolation aux ponts thermiques engendrés par l'ossature elle même. Bien entendu, les lisses basse et hautes font, de part leur maintien global, pont thermique mais celui ci est grandement limité par les montants désolidarisés.
J'espère bien me faire comprendre
Ah oui, une interrogation concernant l'insufflation de cellulose dans ce second cas : n'y a til pas de risque de trouver des zones vides d'isolant car l'insufflation se fait uniquement par l'intérieur et risque de se trouver "freinée par la dispostion alternée des montants?
Amicalement,
ça tiens comment
Ca, c'est de la réponse…
Ca tient avec des entretoises non dessinées qui renforcent chaque étage séparément à mi-hauteur du mur, et ces entretoises fixées elles aussi ensemble de la partie extérieure sur la partie intérieure.
Je ne suis pas du métier, je me pose simplement des questions, c'est tout. Ah oui, et je n'utilise certainement pas les termes appropriés pour définir les différentes parties en bois, j'essaie de me faire comprendre
Merci
En effet j'ai rencontré un fabriquant qui travaillait comme celà .
Maintenant un" pont thermique" tout est relatif, par rapport à la mise en oeuvre ne vaut'il pas mieux prévoir une couche croisée d'isolant.
donc les entretoises feront pont themique, et les lisses basses et hautes aussi, ne serait t il pas plus probant de mettre une isolation continue par l extérieur
+1
pour l'isolation extérieur ![]()
pour éviter les ponts thermiques votre meilleur allier sera le panneau bouveté-rainuré de fibre de bois chevillés à l'ossature primaire, néanmoins sa pose doit être parfaite surtout au niveau des baies de portes et fenêtres. Pour la pose de la ouate de celluluse il vous faut respecter les dosages en murs par exemple 54 kg au m3 dans une épaisseur libre de 16 cm et prévoyez de 5 à 20 % selon l'insufleuse cardeuse utilisée pour sa mise en oeuvre et son probable tassement. Par sécurité optimum dosez les 16 cm de murs à 67,5 kg.
100 % d'accord avec Moniseur Landry,
Faut arrêter de réinventer l'ossature sous pretexte que l'on veut supprimer les ponts thermiques.
Restons simples avec une ossature classique en 140 ou 160 mm d'épaisseur, et fermons les caissons à l'ext. avec de fibre de bois haute densité (type UD chez Homatherm ou Spécial chez Steico)
Pour ma part, c'est ce que je vais faire dans les semaines à venir. je mettrai 2 couches croisées de 44 mm en Homatherm UD standard à l'ext.
ok pour vanna ou alors du pse 40 mm
Ou alors faire l'ossature conventionnelle (isolant entre montants+pare vapeur+contreventement+pare pluie).
Les plaques intérieures de doublage peuvent être placées sur une ossature décalée indépendante de l'ossature bois, avec éventuellement un isolant entre les montants. Les alimentations peuvent passer dans l'épaisseur de l'ossature.
Le type de montage que vous avez dessiné peut être fait pour le montage des cloisons (isolation phonique et/ou themique), bien évidemment avec les montant verticaux réduits en conséquence.
même si c'est un peu moins bien qu'une isolation par l'extérieur c'est mieux que bien des solutions dites standards (poutres en I, ossature surdimensionnée (160-200)),faudrait aussi comparer avec une ossature croisée mais c'est pas simple. Par contre pour les ouvertures j'ai bien peur que ça ne règle rien.
Si votre ossature est composée de colombes 90 ou 120 les entretoises ne sont ni plus ni moins nécessaires que dans le cas classique. Pour l'insuflation si vous procédez par panneaux comme dans le cas ordinaire je ne vois pas bien ou serait le problème. Toutefois je pense que comme pour toute approche non standard, une étude de statique est nécessaire, une double ossature ne travaille pas comme une simple à moins de contreventer des 2 cotés, ce que vous n'avez pas prévu.
D'accord, bien noté vos conseils. Effectivement, je ne souhaite pas réinventer la roue, ne voulant pas construire sur un principe qui n'a pas encore fait ses preuves.
Je n'avais pas pensé au contreventement des deux côtés. Je remarque tout de meme que cette conception peut etre un poil plus efficace que l'ossature bois standard.
Cela fait quelque temps que je me posais la même question et je m'interroge sur l'impact des montants d'ossature sur l'efficacité thermique du mur. Notamment en cas de double, voir de triple montant juxtaposé (comme dans les raccords d'angle).
Idem pour les doubles lisses hautes, qui constituent, Ă mon humble avis, une faiblesse au niveau thermique.
Ces réflexions m'ont amené à faire quelques recherches, et j'ai trouvé cet intéressant article (en accès libre) sur le site du journal Fine HomeBuilding :
http://www.finehomebuilding.com/PDF/Free/021174050.pdf
En plus de limiter les ponts thermiques, cette technique permet d'économiser des montants, et par conséquence diminue d'autant le travail (et les coûts de main d'oeuvre)
c'est ce que font déjà la plupart des fabricants
ca me fait rire, de dessiner les ouvertures pile la ou il faut suivant les montants d'ossature.
Faudrait déjà que les clients et les archi arrêtent de se la peter avec des dimensions de menuiseries délirantes, et que l'archi fassent dès le permis de construire, le positionnement des montants..... bonne blague
rémy
@ jcarnouil,
J'ai aussi fait un peu de lecture sur la technique OVE : "Optimum Value Engineering"
http://www.nrel.gov/docs/fy01osti/26449.pdf
Mais le problème c'est que les formats de contreventement ne sont pas vraiment adapter à ce type de construction qui demande un entraxe de 60 cm (24 pouces). Faudrait soit poussé vers 625 mm ou réduire à 500 mm.
Il y a toujours la possibilité d'utiliser les montants en "i" comme les solives pour réduire le pont thermique:
http://www.steico.com/download/pdf/prod … t_0191.pdf
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