un article interessant dans le dernier bois mag de fevrier 2008 n°74
sur l expérience que veux mettre en place Charles Nicol 75 ans un membre de ce forum
12 mob en auto construction dans la vienne pour des couples auant un revenu annuel de 12000 a 21000 euros ....
meme si je suis pas trop d accord avec certain point , nous en avons discuté , saluons cette initiative…
doit ton comparer un germain a un latin… je crois que non.. c est pour ça que… 40....
dite a un soldat français d aller a un point nommé.. il ira en se faufilant en louvoyant quitte a pedre une petite heures et donc perdre la guerre , l 'allemand il ira tout droit vite pour surprendre et gagner la guerre… donc on ne compare pas des moutons obéissant et des "dingos" rusés....
pour débloquer des terrains il y a une solutions assez simple frappé de bons sens.. mais nos politiques sont ils frappés de bon sens… non .. ils n ont pas de souci majeur qu ils soient de droite ou de gauche leurs salaires font que leurs fins de mois sont trés à l aise..
donc ça va pas etre facile
pourtant lorsque l on traverse les campagnes française on remarque partout des maisons isolées aux bords des routes ( qui sont alimentés en eau de la ville et en electricités) pourquoi ne pas determiner autour de ces maisons un perimetres constructibles de 200 ou 300 m et faire fixer le prix des terrains par les domaines
les terrains si ils restent inconsctructible ils ne vaudront que 45 cts du m² donc a la imite qu on les propose a 1 euros du m² .. pendant une dizaine d année en interdisant ces terrains aux promoteurs et autres spéculateurs…
et c est pas ça qui va réduire les surfaces agricoles.. car libre a l agriculteur de vendre ou pas il n y aura pas de spéculation possible ni d enrichissement…
et puis si vous regarder bien on trouve des maisons parfois entourés de lande ou de friche.. qui ne valent meme pas le coup de les entretenir..
mais ça c est du bons sens , de l observation et un député dans un palais dorés ne se rends meme pas contre de cela…
Alain, j'ai un devis de la lyonnaise des eaux de 4300euros pour un branchement d'eau et assainissement (pas en région parisienne, c'est dans le perche),
moins de 30mètres de tranchée, pas de bitume, juste de la terre (et de la terre agricole)
Je rajoute edf, ptt, la tle, la tdens, la taxe caue, je suis plutot proche de 10000euros que des 5000.
et n'oublions pas les frais de notaires sur le terrain
Quand je vois que la lyonnaise des eaux prends 4300euros pour passer 30mètres de tuyau, je trouve pas ça normal. Quand je vois qu'en plus ils passent tout dans la même tranchée (eau, edf, …)
Je trouve que le principe des eco hameau ne marcheront que s'il y'a décision de la municipalité ou d'un promoteur. En suède il y'a cela et c'est devenu le quartier select bobo avec des prix inabordables
si le terrain est déclaré constructible que le permis est accordé… l accés a l eau est obligatiore dans la legislation française, et donc le tout a l égout aussi
j ai il y a longtemps acheté une maison qui n avait pas l eau courrante.. j'ai demané un devis en 1980 (60000 francs) j ai refusé de payé et demandé a la mairie de prendre en charge les frais , refus… une lettre au préfet.. resultat excuses du maire, et travaux éxécuté un dimanche cela a pris 1 an…
sur une autre habitation j ai fait la meme chose pour le tout a l égout… on me demandait 30000 francs pour le branchement… ( en 1988) j ai rejeté l eau usée et eau vanne directement sur la rue.. ils n ont pas mis de temps a faire le raccordement a leur frais..
l eau est un droit.. il faut parfois user de la force et leur rappeller que 1789 un certain 14 juillet (pas le 13 car c était le jour des frittes.. (cubitus) il y a eu une revolution .. et que meme si elle n a pas exteminé tous les priviliéges elle en a donné au peuple… et à la populasse…
mais dimanche vous serez tun certain nombre de "moutons" allant voter pour elire un type qui ne vous connait meme pas et qui ne verra que son salaire a la fin du mois et sa notoriété vous votez les nouveaux nobles.. la meilleur reponse ne serait elle pas de boycotter ce genre d election completement illusoire..
Contrairement à ce que pense AL, l'individualisme gaulois a depuis longtemps du plomb dans l'aile. Il suffit paradoxalement de vivre dans les villes de fous égoïstes comme Paris (mézigue) pour s'en rendre compte : certes, on reste très individualistes mais il me semble que la contrainte de la copropriété y est depuis longtemps une réalité. Alors certain plus intelligents que d'autres se sont dit, tant qu'à faire, faisons de la copro inventive, partagée, en cooptant les nouveaux habitants, avec des jardins collectifs. Dans ma rue, il y a l'une des plus vieilles et grandes expériences de ce type (Le Corbusier et les cités radieuses mises à part) : la maison du val. Elle a bientôt 30 ans, elle fait plus de 600 m2, il y a une petite dizaine de familles du studio au 4/5 pièces, avec des espaces communs (réunion, enfants, buanderie, chambres d'amis de passage, jardins, etc.). Ca s'est monté en 3 ans. Quand il y a rotation, les nouveaux acheteurs sont cooptés et ça marche. C'est pas forcément le truc de tout le monde mais on voit bien que même à la campagne, les éco-villages se multiplient et même s'il y a des réticences, les communes se lancent. Ca n'a pas besoin d'être un kolkhoze mais en général ça produit du bon voisinage.
Sur Paris, on a fait le calcul récemment pour nous. Soit vous achetez un terrain qui fera entre 500 et 2000 m à 100-120k minimum à 30-50 bornes (soit en général 45 mn de train et + de voiture), soit vous pouvez encore trouver dans la petite couronne (10-15 mn en train) des terrains qui font entre 200 et 300 K (entre 500 et 1000 m2) à 3-4 familles et vous construisez une petite copro mitoyenne bien pensée, en faisant des économies d'échelle importante (je ne sais pas trop comment ça marche au niveau crédit d'impôt dans ce cas pour les équipements d'économie d'énergie). Selon ce dernier scénario, vous pouvez avoir une Mob de 100 m2 prête à finir pour 250 k par famille terrain compris avec quelques espaces communs. Imaginez ce que ça donne dans des villes beaucoup moins chères. Certes, les terrains sont rare dans le secteur, il faut griller les spéculateurs (mais ils n'achètent pas tout) et on trouve aujourd'hui plusieurs assos parisiennes qui aident au montage de ce type de projet avec l'appui de certaines communes (également possible en rachetant des bâtiments industriels ou à réhabiliter). C'est pas plus compliqué qu'une copro banale et vous faites votre syndic avec un réglement qui permet d'éviter la cession du bien à n'importe quel quidam qui voudra mettre du barbelé de 6 m…à méditer !
Quelques reflexions me sont venues en lisant le post d'AN
Je suis extrêmement sensible à l'argument du prix de la construction et du foncier.
Cependant, je crois surtout qu'il faut arrêter de sacraliser la maison individuelle.
Commencer par réduire les coûts, c'est d'abord gagner sur le prix du terrain, donc en acheter moins : 250 m² suffiraient souvent si les parcelles étaient bien découpées, on construit la maison en fond de parcelle, mitoyenne sur 2 côtés, avec une façade sud bien dégagée. .
Ben moi, j'ai eu pas mal de voisins très chiants en appartement: de la jeune fille trèèèèès expressive dans les moments intimes, à l'octogénaire un peu sourde et branchée sur TF1 24/24, en passant par le couple qui ne supportait pas d'entendre une mouche voler (avec un bébé, c'est pas l'idéal, je reconnais que ça fait du bruit les machins-là et pas tjs à des heures très sympathiques..).
Alors la mitoyenneté c'était pas forcément mon rêve.
Faudrait vraiment forcer sur l'isolation phonique.
Et puis c'est comme partir en vacances avec des copains. Faire la fête ensemble le samedi soir et vivre cote à cote, c'est pas pareil.. Faut être sûr que les modes de vie et les rythmes de vie sont compatibles.
Ceci dit, je suis sûre que si c'est bien foutu c'est faisable.
Je pense notamment à Centerparcs ou j'ai passé un week-end. La densité est forte, mais les aménagements des logements permet de préserver une relative intimité. Par contre pour l'orientation, ça ne marche plus..
Et là on tombe sur la stratégie des maisons en bandes : on mutualise 50% des murs, c'est un gain non négligeable lors de la construction. Ensuite, pour les particuliers : on va encore plus loin, on achète le terrain à plusieurs (3,4,5 foyers ou plus) et on met en commun une partie du terrain pour construire des locaux communs (garages, locaux techniques, buanderies, etc…) Du coup, si on va jusqu'au bout de l'idée, ben on met aussi en commun les moyens de transports : voitures pour les besoins intermittents (ex : personne restant au foyer mais n'ayant pas un besoin journalier de la voiture), vélos, etc… On s'arrange pour faire les courses pour tous les foyers à la fois. On n'achète aussi qu'une machine à laver pour deux ou 3 foyers. .
C'est là que je me dis: Tiens lui, il n'a pas d'enfant ni d'horaires atypiques et il vit en ville.
Moi, je ne bosse pas à des horaires de bureau, alors le covoiturage, c'est mort. J'ai une collègue qui bosse avec moi, qui habite à 200m de ma maison, on n'a jamais réussi à faire de covoiturage en 3 ans.
Les transports en commun y en a pas.
Pareil, le garage, buanderie, sur des locaux communs, bonjour la galère quand tu reviens des courses et qu'il pleut ou la flemme pour aller s'occuper du linge…
Les vélos en commun, ça risque de poser un pb le samedi après midi où il fait beau… Et je ne te parle même pas de l'instinct de propriété très développé de nos chères têtes blondes.
Ensuite, moi, j'ai 3 enfants, des machines de linge, j'en fait minumum 1 par jour. Alors à moins d'acheter un modèle professionnel, je ne me vois pas la partager avec une autre famille, sinon elle tient 1 an la machine.
Pareil pour les courses. si je vais dans un hyper faire les courses, quand je reviens, le coffre est plein. Alors je veux bien aller faire les courses pour tous les foyers, mais là faut investir dans un fourgon…
Remarque, dans un sens c'est un peu ce qu'on a fait… On fait de moisn en moins nos courses, on achète à une entreprise qui vend des produits bio et de producteurs locaux et qui nous livre chez nous le samedi matin. Et l'entreprise en question est en plein développement. Pour le reste on va à pied la plupart du temps.
La crèche, vous connaissez ? …c'est là où les gens doivent faire un effort pour amener leurs gosses + ou - au même créneau horaire même s'ils ont des emplois du temps atypiques, là où les têtes blondes doivent partager leurs jouets et vivre en permanence avec une trentaine d'autres qui crient, mordent mais sont finalement plutôt sympas, là où on fait bien 4/5 machines par jour (mieux vaut une machine pro, effectivement, mais une suffit), ou on prévoit à manger pour 30. Et figurez-vous que la mienne de crèche, c'est les parents qui la gèrent (avec quelques employés tout de même) : du menu quotidien, à la tréso en passant par le déménagement vers une future Mob-crèche. C'est un peu un microcosme de la vie en collectivité, preuve que les enfants (et les parents) s'adaptent quand c'est nécessaire et que ça peut très bien marcher (même être convivial). A côté, imaginez un mode de garde où chacun aurait sa nounou privée pour son enfant…On ne va pas refaire le monde, tous vos arguments sont recevables et quand on vit dans la brousse, c'est plus dur…c'est pour ça qu'au début (et même encore aujourd'hui), on avait tendance à vivre dans des tribus, des groupes quoi…plus tard est venu l'homo solitarius familibus dans son pavillon qui, juxtaposé et sans mode de régulation collective, fait trop de bruit après minuit, met du grillage partout avec des clebs qui hurlent à la mort (peut-être parce qu'ils sont enfermés), a trois bagnoles et 6 téléphones portables. Mais bon, il construit quand même une maison en bois de temps en temps plutôt qu'un pavillon phénix sur sous-sol, en se préoccupant peut-être d'énergies renouvelables. Preuve que tout n'est pas perdu…
S'il-vous-plaît, prenez ce post au 36e degré (ce n'est pas une attaque de scud), comme il se doit, mais je crois qu'il faut un peu inverser la tendance : on est effectivement pas forcé de construire mitoyen si c'est possible, même dans des écohameaux et il faudra que la législation sur la copro et les SCIC évolue comme elle a évolué sur les coopératives (coop d'intérêt collectif par exemple). En bref, quand votre gazole sera à 3 E le litre, l'électricité plus chère, l'eau plus rare, peut-être que l'instinct de propriété sera tempéré (y compris le mien). Suis pas convaincu que les bungalowvilles de Center parcs, confinés derrière leurs barbelés, avec leur immense complexe aquatique soient la solution rêvée…à débattre.
La crèche, vous connaissez ? …
La province, vous connaissez?
Les villes moyennes et les petites villes, vous connaissez? En ces temps de municipales, vous savez que ça représente l'écrasante majorité des communes françaises?
Parce qu'ici, la crèche ça n'existe pas.
Les gamins avant l'age de l'école ici, c'est assistante maternelle ou rien. Laquelle présente l'avantage de s'adapter aux horaires, si elle l'accepte. Mais les machines, elle ne les fait pas.
Et là où j'habitais avant (la Ville, avec 200 000 habitants, celle-là), y avait bien une crèche mais pas de place pour mes gamins à moi. J'aurais sans doute dû y rester 120 bornes par jour pour aller au boulot, c'était bon pour la planète, ça.
Mais bien sûr, je n'ai qu'à m'adapter, faire un effort.
Je crée une crêche parentale, je crée une ligne de bus pour aller bosser dans la commune de 1800 habitants où est mon taf, avec ma collègue, on prendra toutes les deux le bus (ben oui, du boulot là bas, y en a pas, donc y a que les fonctionnaires affectées comme nous pour y aller, donc on ne sera que deux) le matin de très bonne heure, le soir tard (ce serait trop con que le bus fonctionne avec seulement 50% de son effectif), en plus ça donnera du boulot aux employés de notre crèche! (Heureusement que la collègue en question est en train de faire son 3ème, ça va nous permettre de rentabiliser!!)
Dire qu'on n'y avait pas pensé!
Tant que j'y suis, je vais acheter une deuxième voiture pour pouvoir la revendre, résilier tout les contrats de portable que je n'ai pas (si, si, je vous jure, y a des gens qui n'ont pas de portable, c'est posssible, même dans ces contrées isolées), comme ça vous allez me la donner ma carte de membre.
Quant au cours sur le synoecisme, j'en ai connu de meilleurs.
L'instinct grégaire, j'y peux rien, je ne suis pas réceptive.
, là où on fait bien 4/5 machines par jour (mieux vaut une machine pro, effectivement, mais une suffit),
Ben désolée mais je ne vois pas l'interet d'avoir une machine qui coute le prix de 3, au lieu d'en avoir 2.
S'il-vous-plaît, prenez ce post au 36e degré (ce n'est pas une attaque de scud), comme il se doit, mais je crois qu'il faut un peu inverser la tendance : on est effectivement pas forcé de construire mitoyen si c'est possible, même dans des écohameaux et il faudra que la législation sur la copro et les SCIC évolue comme elle a évolué sur les coopératives (coop d'intérêt collectif par exemple). En bref, quand votre gazole sera à 3 E le litre, l'électricité plus chère, l'eau plus rare, peut-être que l'instinct de propriété sera tempéré (y compris le mien). Suis pas convaincu que les bungalowvilles de Center parcs, confinés derrière leurs barbelés, avec leur immense complexe aquatique soient la solution rêvée…à débattre.
je ne crois pas avoir dit que Centerparcs était mon idéal. Personnellement, je vous l'ai dit, je n'ai pas l'instinct grégaire. Par contre réussir à entasser autant de gens tout en faisant en sorte que chacun ait l'impression d'être seul en regardant par la fenêtre du séjour, je trouve ça assez balaise.
Pour ce qui est des barbelés, j'en ai pas vu. Les "jardins"
sont ouverts.
Quand mon gazole sera à 3 euros le litre, mes élèves du fin fond du monde auront quand même le droit à des cours et y aura pas plus de transport en commun. Et j'aurais à nouveau une augmentation royale de la moitié de l'inflation.
Et surtout, mitoyenneté ne veut pas dire forcément copropriété, ni habitat collectif. Les maisons en bandes sont mitoyennes, mais seul les murs mitoyens sont communs. Les jardins qui sont devant sont privatifs, les entrées sont aussi. Mitoyenneté, ce n'est pas promiscuité. En revanche, maison individuelle sur 400 m² de terrain, ce sont des voisins partout autour, et autant de chances de multiplier les surcoûts: plus de clôtures, plus de voiries, plus de chances d'avoir des voisins chiants tout près en plus, plus de risques de voir se monter un mur devant sa baie vitrée plein sud, etc…
Enfin, avoir des locaux communs avec les voisins, ça reste en effet une copro, mais uniquement sur le terrain et les locaux/services communs. Est-il absolument nécessaire d'avoir chacun son garage, chacun son cabanon pour ranger les outils de jardinage, chacun son râteau, chacun son abri à bûches, sa hache, chacun son bout de parking sur sa parcelle, etc… Ce qui est mis en commun sert justement à déporter des budgets sur d'autres postes : l'insonorisation (par exemple) ou l'isolation thermique, du matériel plus performant : mais oui, une machine à laver pro, qui passe 12 kg de linge en une fois et qui consomme moins d'eau, ce que font couramment les gens qui tiennent des chambres d'hôtes… (le rêve de Virginie… pas les chambres d'hôtes, la machine)
Il y a d'autres voies que ce qui existe aujourd'hui, et souvent, quand le projet a été pensé globalement et correctement avant sa construction, en prenant tous les aspects en compte (économiques, énergétiques, environnementaux et sociaux) on s'aperçoit que les avantages sont beaucoup plus nombreux que les inconvénients. L'autre aspect à ne pas oublier, c'est que les porteurs de ce genre de projets poursuivent en général un certain nombre d'objectifs communs, ce qui favorise de facto le rapprochement : le lien social se crée donc tout seul, il est même recherché.
Le mythe de la MI est récent : il est directement issu des 30 glorieuses, et il aura du mal à survivre à ce qui va nous arriver : les 30 pénurieuses, soit en gros le temps qu'il faudra pour adapter nos modes de vie et notre société à l'ère de la rareté. Parce que la MI reste quand même ce qui se fait de plus dévoreur de ressources en tout genre, elle est sans doute condamnée à disparaitre. Et pour les petits revenus en premier, bien sûr.
le mythe de la mi est recent… pourtant c est pas les maisons du 18 eme et 19 eme uqi manque dans nos campagnes.. dans ce temps là ma bonne dame un maison c était composé d une piece de vie.. qui servait de chambre de salle de bain, de salle de jeux, et de salle a manger "de la l expression mettre la table" et puis d un cellier pour mettre le bois, les legumes et elever le "cochon" tout ça pour les parents, les aieux dans la cheminée et la marmaille… vous souhaitez revenir a ça.. faut voir.. par certain que ça marche
votre démarche elle fait plutot bourgeois bohéme.. NON....
quand a la disparition.. pour les plus démunis y a un truc qui commence par R..... faut voir…
faut peut etre revisiter "le manifeste du parti communiste"
Pour une fois (
)je vais abonder dans le sens de AL. Le mythe de la MI récent, tout dépend de l'échelle de temps et surtout de la civilisation. Dans les civilisations rurales, ce n'est pas un mythe, c'est un mode de vie. Les immeubles romains ou médiévaux ne concernaient qu'une toute petite partie de la population. Pareil pour les immeubles hausmannien à une époque ou les 3/4 de la population vivaient en campagne.
Le mitage, l'habitat dispersé, c'est très loin d'être neuf.
Après je suis d'accord pour dire que ce n'est pas forcément l'approche idéale pour notre civilisation, essentiellement urbaine, je vous le concède bien volontiers.
De là à dire que les lotissement avec terrains de 400m² entrainent plus de promiscuité que la mitoyenneté, faudrait pas pousser.
J'ai grandi dans une ville ouvrière. Mes grands parents habitaient une cité, mitoyenne sur 3 cotés. J'ai vécu dans une maison mitoyenne des deux cotés. Croyez moi pour l'intimité, c'est pas toujours ça. Et il ne s'agissait pas de copropriété.
Je suis d'accord pour dire que ça PEUT être bien conçu. Je suis d'accord pour dire que ce genre de projets portés par des gens ayant des préoccupations communes, sont tout à fait viables.
Raison de plus pour penser que ce n'est pas généralisable.
Quand aux petits revenus la seule MI qui leur soit accessible de toute façon, elle est en zone rurale.
Quand AN parle de la MI (désolé de parler en sigle), ce n'est pas la ferme en pierre ou en torchis d'une pièce ou deux chauffée par les animaux…c'est celle dont le bilan écologique est catastrophique (évidemment, peut-être pas la vôtre, rappelons que ce forum est une goutte d'eau). Ceci dit, ça vaut aussi pour les logements collectifs mal conçus, les bâtiments industriels, etc. Et puis cet habitat dispersé, il était en fait collectif (famille élargie). Les transports à moteur polluants, ça n'existait pas (donc effectivement, le gazole à 3 E ne vous concerne pas, vous irez à pied ou vous ferez cours par téléconférence)…là j'entends déjà dire, oui mais on polluait aussi beaucoup dans le passé (euh, je crois qu'il est maintenant clair qu'on bat tous les records). Par contre, on a fait quelques progrès depuis les villes ouvrières (et puis AN le dit, c'est pas forcément la mitoyenneté qui est requise, regardez la conception de certains écovillages). Je ne vais pas m'étendre sur les crèches ou les machines à laver, ni sur le manifeste mentionné par AL. On ne parle pas d'appliquer la recette à tout le monde mais de fait, il faut voir que la question se pose aujourd'hui de savoir quel type d'urbanisation (et d'habitat) on privilégie par rapport aux coûts du logement. Entre les grands ensembles et le mitage pavillonnaire, faudrait voir à progresser un peu et à anticiper sur certains changements qui semblent inéluctables (oui, bon, à long-terme nous sommes tous morts, comme disait l'autre). La campagne, je connais, j'y ai habité 20 ans. Les villes aussi. Il n'y a pas longtemps, je me suis dit, je vais faire comme vous Virginie, habiter dans une boîte à sel à la campagne et aller au boulot comme on pourra. Calcul fait, voiture + abonnements + terrain + maison + crédit+++= pas possible seuls et pourtant, je suis dans la même partie que vous semble-t-il (celle qui suit la queue de l'inflation). Reste la solution location, la solution copro collective ou changer de vie (ou le R… d'Alain Landry j'imagine).
et puis ça marche sur une génération.. par ce que les momes que vous allez avoir ils n auront peut etre pas envie de vivre comme vous , c est d ailleurs pour ça qu il faut faire de la maison consomable.. et puis n oublions pas on est qu une goutte d eau dans la population mondiale et qu il y quelques milliard d individu qui veulent vivre comme on vit actuellement donc.. ne vous cassez pas trop la tete , la solution c est d aller coloniser un autre planete.. comme on n a coloniser la terre.. nous sommes des destructeurs de planete… chacun son truc…
Pour une fois (
)je vais abonder dans le sens de AL. Le mythe de la MI récent, tout dépend de l'échelle de temps et surtout de la civilisation. Dans les civilisations rurales, ce n'est pas un mythe, c'est un mode de vie. Les immeubles romains ou médiévaux ne concernaient qu'une toute petite partie de la population. Pareil pour les immeubles hausmannien à une époque ou les 3/4 de la population vivaient en campagne.
Le mitage, l'habitat dispersé, c'est très loin d'être neuf.Après je suis d'accord pour dire que ce n'est pas forcément l'approche idéale pour notre civilisation, essentiellement urbaine, je vous le concède bien volontiers.
De là à dire que les lotissement avec terrains de 400m² entrainent plus de promiscuité que la mitoyenneté, faudrait pas pousser.
J'ai grandi dans une ville ouvrière. Mes grands parents habitaient une cité, mitoyenne sur 3 cotés. J'ai vécu dans une maison mitoyenne des deux cotés. Croyez moi pour l'intimité, c'est pas toujours ça. Et il ne s'agissait pas de copropriété.Je suis d'accord pour dire que ça PEUT être bien conçu. Je suis d'accord pour dire que ce genre de projets portés par des gens ayant des préoccupations communes, sont tout à fait viables.
Raison de plus pour penser que ce n'est pas généralisable.Quand aux petits revenus la seule MI qui leur soit accessible de toute façon, elle est en zone rurale.
Bonjour,
lu dans ouest france :
19:35 - jeudi 06 mars 2008
Les architectes critiquent la maison à 15 € par jour
Le Conseil national de l’Ordre des architectes dénonce le concept de la maison à 15 € par jour de Christine Boutin. Les architectes estiment que cette promotion de l’habitat individuel conduit à des « solutions d’aménagement catastrophiques ». Ils craignent de voir exploser le besoin de lotissements « gangrène de nos paysages », l’explosion des coûts de viabilité et l’énergie consommée par cette dispersion, la pollution, les besoins automobiles…
Les archis sentent le marché de la MI en lotissement leur échappé on dirait… car a 15€ par jour il ne reste pkus bcp de place pour leurs honoraires…
Mr Le Garrec
"Les archis sentent le marché de la MI en lotissement leur échappé on dirait."…
Elle est bonne celle-là. 93% des MI sont construites sans architecte, et c'est pas depuis hier. Donc oui, je pense qu'ils le sentent, et pas qu'un peu. Je crois surtout qu'ils n'ont pas trop envie de s'y accrocher.
Et franchement, c'est dommage. Il est clair que ce n'est pas très rentable : pour bien en vivre il faudrait faire 20% de marge et non pas 10, et construire de la merde à bas prix, ce qu'a parfaitement bien compris la majeure partie des constructeurs de MI qui s'adaptent au marché et à l'augmentation du foncier comme il peuvent.
Ce qui est dénoncé par l'ordre des archis, ce sont les conséquences de ces choix d'urbanisation : un coût hyper élevé pour la collectivité (voirie, assainissement, impact environnemental, transport, gestion de l'eau, etc…). Ce qu'aurait dû ajouter l'ordre des archis s'il faisait bien son boulot et s'ils comprenaient vraiment les enjeux de la crise qui se prépare, c'est que ces constructions seront aussi des constructions pour pauvres : performances faibles et frais de fonctionnement et d'entretien élevés. Ce qui n'a pas été mis en qualité de construction sera payé en double ou en triple pendant la durée de vie de la maison. Tant qu'on a un pétrole bon marché ce sera jouable (bien que pas très rentable pour les heureux propriétaires) mais quand l'énergie grimpera vraiment, on s'apercevra qu'on a construit des bidonvilles énergivores qui seront devenus les nouvelles "banlieues à problèmes".
En même temps, si les maisons Boutin connaissent le même succès que les maison Borloo… pas de quoi s'affoler. (y'en a eu 4
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