pfff et voilà on est repartis avec la litanie du sur mesure teeeelllement mieux ;-((
donc tout ceux qui ne peuvent pas se faire constgruire du " sur mesure " vive ds des sous maisons qui , forcément, sont bien moins bio qqs chose… Ce discours est fatigant de simplicité et même un peu méprisant. Perso j'ai une petite maison qui s'inscrit bien ds son environnement, elle d'une forme très simple, ce n'est pas du sur mesure, pas vraiment un kit non plus et j'en ai pas eu pour plus de 850 € le m2 pour le HE HA.. Il y a une clientèle pour des maisons de ce genre, autant voir plusque pour des maisons de reportage comme ce que nous présente le magazine de cet excelent forum.
Qui ne peut pas se faire construire du sur mesure?
Le "sur mesure" n'est pas plus cher!!! ( certes, les archis le sont souvent, mais pas tout le temps dans la phase conception…)
Et puis ,si il y a une clientèle (comme vous dites) pour ça, il y a aussi une clientèle pour la malbouffe du Mc Do cela ne veut pas dire qu'il faut accepter le vomi sous cellophane!!
Et bien dans la construction, c'est la même chose, il y a aussi formatage et on vous vends des maisons fast food mais enveloppées dans un marketing identitaire.
L'autoconstruction c'est déjà faire un pas vers l'autonomie intellectuelle, CONSCIEMMENT OU INCONSCIEMMENT.
c'est bien d'y croire ;-))
C'est bien d'essayer de faire aussi.
qu on le veuille on non le sur mersure est invévitablement plus cher…et ce dans tous les domaines du mac do au trois etoiles de Ducasse, de chez Tati, a Christian Dior, et en terme de maison aussi en terme d auto construction cela se traduira quand meme pas plus cher au niveau des matériaux ( menuiseries par exemple,) et en temps donc en retard pour habiter donc en loyer et rembousement en meme temps losqu il s agit d'une maison principale
Expliquez moi pourquoi les maisons en kit sont si chers, alors? (grosses marges, marketing ?) Et puis vous devez connaitre la longévité de ces maisons et de leurs petites fermettes agrafées!
Pourquoi le sur mesure est aujourd'hui un luxe alors qu'il était commun il n'y a pas si longtemps?
C'est un peu comme le "bio" du super marché, on entretient le culte de la standardisation en nous faisant croire que ce qui est normal est un luxe.
Mon arrière grand père se faisait tailler des chaussures sur mesure alors qu'il n'était pas riche, et devant les reproches il disait: "je n'ai pas les moyens d'acheter bon marcher" mais il les gardait des années et des années.
Pourquoi le sur mesure est aujourd'hui un luxe alors qu'il était commun il n'y a pas si longtemps? …
Ah bon?
Tu parles des barres de HLM et autres lotissements de pavillons identique qui sont sortit de terre durant les 40 dernières années.... Ou tu parles des quelques privilégiés qui se faisait construire des maisons de maitre (Jusqu'au années 30) ?
A quel sur mesure "commun" fais tu référence? Dans ton département peut-etre, dans le 92 certainement, ou dans mon coin aussi
Mon arrière grand père se faisait tailler des chaussures sur mesure alors qu'il n'était pas riche, et devant les reproches il disait: "je n'ai pas les moyens d'acheter bon marcher" mais il les gardait des années et des années.
Il ne les metaient que les dimanche (Et encore) et le reste du temps portait des sabots… Standards (Comme mon grand père) ![]()
Oh là oh là ça y est ça polémique!!:)
Bon vous parlez de vraiment pas longtemps, pour moi un siècle n'est rien.
Je suis pour une architecture (dans tout ce que ce mots englobe) d"ici et maintenant":
Une personne, un lieux, une époque, (quelque part le "quoi, où, comment"), sont des paramètres essentiels qui ont défini il n'y a pas si longtemps (je persiste) les styles régionaux. Ces paramètres sont les clefs d'une construction "durable", c'est à dire pérenne. Je ne parle certes pas du "sur mesure" rationaliste des patrons (clapiers hlm cités dortoirs cités ouvrières etc) ou du sur mesure de leurs rêves démesuré.
Quant à moi, dans mon "riche" département (comme vous le laissez entendre), je vis en collocation dans une maison qui n'est ni à ma mesure (pas de références culturelles) ni à celle du lieux (pas d'harmonie avec le paysage, mauvaise orientation, toiture inadaptée à la pluviométrie etc) ni à celle de l'époque. C'est un bon endroit de passage, certes pas un lieu ou je planterai l'ancre.
Mais tout ceci, va à l'encontre de l'idéologie d'une société de croissance qui ne peut perdurer que par le consommé/jeté et bouleverse ainsi les repères artificiels qu'elle a instaurée dans la mémoire collective. Bon si tout ceci n'est toujours pas assez clair, éveillez un peu votre curiosité en allant sur ce blog
www.pierrerabhi.org/blog/index.php
Je vous conseil aussi le livre de Naomie Klein : "No Logo" très édifiant quant à la manipulation du goût et de la personnalité.
Donc voilà. bon allez-y traitez moi d'utopiste, clouez moi au pilori, mais je vous ferai juste remarquer que nous sommes nombreux a réfléchir à la "décroissance".
Mais no , mais non, il n'y a pas de polemique.
Je ne suis ni pour ni contre les principe de la decroissance, simplement il y a des deux cotés des reussites et des echecs.
Ce que je reproche au discours ci dessus, c'est la confusion des genres entre standardisation, rationalisation et la société de consommation avec l'optimisation des bénéfices pour les entreprises.
Confusion d'autant plus lâche que théoriquement rationaliser et standardiser devrait amener a optimiser la matière, l'énergie et les ressources pour produire quelque chose d'identique.
D'accord, seulement le rationalisme et la standardisation sont à la base de la pensée de la société de croissance: mécanisation de la pensée et de la production=optimisation de quoi? bonheur moyen pour tous?
Confusion d'autant plus lâche que théoriquement rationaliser et standardiser devrait amener a optimiser la matière, l'énergie et les ressources pour produire quelque chose d'identique.
L'optimisation de la matière n'est pas due au rationalisme il n'y a pas moins d'optimisation de la matière dans une cathédrale gothique que dans une unité d'habitation de Le Corbusier. Par contre il n'y a pas d'optimisation des ressources dans le 2eme cas; comment peut-on parler d'optimisation des ressources si toutes les charpentes sont identiques? Car il y a des régions de Mélèze, d'autre de Chêne etc, ainsi la standardisation n'est pas non plus optimale, puisque chaque bois travaille différemment et ne nécessite pas autant de matière ou la même forme qu'un autre pour la même fonction. A cela on pourrait rajouter que un lieu comme Toulouse n'as pas besoin d'une charpente Bretonne ou Strasbourgeoise et ne nécessite pas non plus le même matériau de couverture, alors où est la "standardisation optimale"?
A la rigueur, il pourrait y avoir une "standardisation" d'éléments de charpente dans un village ou une ville. Ensuite, concevoir des habitats comme des "machines à habiter" hyperfonctionnelle contribue à formater les individus qui pratiquerons cet espace depuis l'enfance. Si vous étudiiez l'architecture Traditionnelle, vous vous rendrez compte qu'avant la "standardisation" de la pensée, on a toujours considéré l'espace (habité ou non d'ailleurs) comme signifiant, et il n'en était pas moins optimal.
Qui à parlé d'échelon international ou même national?
Qui à parlé de faire les même maisons?
Certainmeent pas moi.
S'il est si facile de poser ou changer un robinet aujourd'hui, c'est qu'il existe des standards.
Je n'ai jamais parlé de faire toutes les maisons identique, mais simplement dit qu'en réalisant des composants standards il y avait des économies d'échelle a réalisé au lieu d'avoir a tout réinventer a chaque fois.
d'accord, d'accord, mais la standardisation n'a aucune limite géographique et va forcement vers un nivellement international (normes ISO machin etc) .

Voilà ce qui me chagrine, que ce soit en parpaing ou en bois.
Aucun urbanisme, zéro vie, aucun rapport à l'environnement (où est-on? en chine? En PACA où au Pérou?), l'individualisme poussé à l'extrême, le petit confort personnel, le soit disant rêve de toute une vie; une architecture soumise à la voiture. Voilà le risque de la maison en série (ou en kit)
a pleurer…
C'est la différence entre l'intérêt d'une "technologie/Standard" et ce que l'on en fait....
… Et ce n'est pas la "technologie/Standard" qui est a revoir (de mon avis)
pas entièrement d'accord (:$) mais je comprends mieux votre point de vue. Frank LLoyd Wright pensait comme vous et il a fait des trucs pas mal.
d'accord, d'accord, mais la standardisation n'a aucune limite géographique et va forcement vers un nivellement international (normes ISO machin etc) .
http://www.airimage.fr/images/lotisseme … erouge.jpg
Voilà ce qui me chagrine, que ce soit en parpaing ou en bois.
Aucun urbanisme, zéro vie, aucun rapport à l'environnement (où est-on? en chine? En PACA où au Pérou?), l'individualisme poussé à l'extrême, le petit confort personnel, le soit disant rêve de toute une vie; une architecture soumise à la voiture. Voilà le risque de la maison en série (ou en kit)
a pleurer…
C'est un lotissement comme un autre. Question idiote: quelle peut-être l'alternative?
Bien sûr on pourrait installer un parking en périphérie du lotissement et inviter tout le monde à faire 200 mètres à pied jusqu'à sa maison? ça permettrait de gagner de la place en limitant les voix d'accès, de disposer les maisons de façon plus intéressante et de faire plus d'espaces verts communs, quitte à limiter la surface des jardins privés.
Mais voilà, on a déjà du mal a ne pas positionner le garage à côté de la cuisine parce que c'est plus pratique pour décharger les courses et puis chacun veut une limite précise entre chez soi et les autres. Donc l'urbanisme ce n'est pas seulement l'organisation logique de l'espace au sein de l'environnement en fonction du bien être supposé de chacun mais aussi et surtout la prise en compte des désirs et des peurs communes au plus grand nombre. Bref, il faut satisfaire ceux qui vont payer toute leur vie.
En ce qui concerne la standardisation, je crois qu'un certain nombre de municipalités ayant un discours sur la "haute qualité architecturale" (en ce qui concerne les lotissements) confondent harmonisation (des constructions entre elles et par rapport à l'environnement) avec l'uniformisation.
Dans mon cas la mairie, au nom du respect de l'architecture régionale, m'impose la pente de toit, le modèle et la couleur de tuile, des fenêtres plus hautes que larges, une clôture et un portail en bois, un débord de toit de 60 cm et une distance de la bordure du toit par rapport à l'espace public de 5m et de 4m par rapport aux terrains voisins, ce qui place bêtement la maison au centre du terrain ( j'ai même davantage de terrain au nord qu'au sud… c'est intelligent non?) et tout cela malgré toute une équipe théoriquement compétente ( urbaniste, architecte et thermicien ).
Je ne sais pas comment il ne leur vient pas à l'idée qu'on peut faire quelque chose d'assez laid en respectant leurs critères, il suffit d'ailleurs d'ouvrir les yeux sur un certain nombre de maisons déjà construites (mais il est vrai que c'est une minorité).
Et puis, c'est un détail, voir la même pente de toit dans tout un lotissement est pour moi un non sens esthétique.
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