Merci du lien. Mais malheureusement impossible de contacter cette personne. Vu que quelquefois des vendeurs se cahent derrière de pseudo client heureux, j'ai peur que parfois des concurrents se cachent également derrières de pseudo clients mécontentant. C'est pourquoi je souhaite avoir des vrai contacts (pas seulement des virtuels).
Je connais très bien Arontec et ses dirigeants, avec lesquels j'ai déjà transigé. Je n'ai pas passé par un représentant en France car je voulais rencontrer les responsables en direct. J'ai donc visité les installations à Sainte-Agathe-des-Monts et j'ai rencontré une bonne partie de la petite équipe (5-6 travailleurs d'usine et une dizaine de personnel de bureau). La chaîne de montage est archaïque et très simple, le coût élevé du produit découle sans doute d'une bureaucratie trop lourde ou de marges de profit très élevée. Le technicien m'a confié que ce n'est pas une centaine de maisons qui sont produites chaque année mais à peine 10 à 20 maisons au total, parfois une trentaines dans les bonnes années.
Il y a de sérieuses lacunes techniques à ce produit, notamment le fait que le revêtement de bois n'est pas solidaire du mur isolant et porteur (ossature). Le mur extérieur n'est pas scellé et agit d'une manière similaire à un revêtement de brique. L'espace d'air entre le revêtement extérieur et le papier coupe-vent est donc ouvert à l'extérieur (via la corniche et l'avant-toit en plus des interstices entre chaque pièce. Le bois extérieur n'est donc que décoratif et contrairement à ce qui est affirmé, il ne contribue pas à l'isolation.
Mais ce n'est pas le plus grand problème. Arontec contourne les lois européennes en fournissant sans doute de faux certificats concernant le séchage du bois. En effet le bois n'est pas séché autrement qu'à l'air libre pendant quelques mois. Il n'a pas été soumis à un traitement thermique approprié permettant d'obtenir une température minimale au coeur du bois de 56 degrés Celsius pendant 30 minutes (selon les articles 7 ou 8 de la directive européenne.)
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/Lex … 357:FR:NOT
Des falsifications ont également lieu concernant le technicien canadien qui est envoyé pour "superviser" la construction en France. Ce menuisier n'a jamais aucun permis de travail et n'a qu'un statut de touriste, ce qui est totalement illégal et potentiellement dangereux pour la bonne marche du chantier.
Une simple recherche internet permet de constater qu'Arontec et ses dirigeants ont également été impliqués dans des litiges commerciaux et ne sont pas étrangers aux tribunaux…
À éviter !
Magazine Maisons & Bois International : N°1 de la construction maison bois | Découvrez le Guide Pratique de la Maison Positive