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#106 22/02/2007 20:53:19

phil72
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Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

Bonsoir Corinne44,

Toutes les affaires n'ont pas forcément les mêmes conséquences. Je ne pense pas qu'on puisse en faire un amalgame. Cependant, nous avons, semble-t-il, un point commun, le même assureur D.O., la SAGENA ! Je crois qu'il va falloir être très solide … L'objectif de la SAGENA est de pourrir les situations à l'extrême de manière à décourager ses assurés et données 50000€ quand elle en doit 4 fois plus !
Je connaissais effectivement les articles L. 111-13 à 15 et L. 111-20 du CCH pour avoir traîner ci et là sur le net pour connaître mes droits !
Connaître ses droits est une chose, les faire valoir en est une autre !
Aujourd'hui, je recherche l'information suivante … QUEL ORGANISME GERE LE CODE DES ASSURANCES ?
on m'avait indiqué que la fédération Française des Assurances (F.F.S.A.) avait ce rôle ! Je les ai contacté par téléphone … On m'a reboulé aux 22 mêtres !!

Lorsqu'on jette un oeil sur leur site, ses cinq missions principales sont les suivantes :

1 - Représenter les intérêts de la profession auprès de ses interlocuteurs, publics et privés, nationaux et internationaux.

2 - Etre un outil de concertation avec ses différents partenaires tant externes - consommateurs, médias, universitaires, autres secteurs d'activité… - qu'internes - organisations d'intermédiaires, syndicats de salariés (négociations des conventions et accords collectifs). A ce titre, elle joue aussi un rôle d'interface entre les entreprises adhérentes et les organismes techniques ou sociaux organisés et gérés pour compte collectif.

3- Etudier en commun les problèmes techniques, financiers et juridiques.
La connaissance des risques repose sur des observations statistiques les plus larges possible, ce qui implique de mener des études au niveau de l'ensemble du marché. La FFSA établit des statistiques rétrospectives et prospectives de l'assurance.

4 - Informer le public, notamment par l'intermédiaire du Centre de documentation et d'information de l'assurance (CDIA). La FFSA participe aux grands débats de société en organisant les Entretiens de l'assurance ou à travers différentes publications.

5 - Promouvoir les actions de prévention afin de réduire la gravité et la fréquence des risques. La profession agit par le canal de La Prévention routière, du Centre national de prévention et de protection (CNPP) et de l'association Assureurs, prévention, santé (APS).

Je me tiens à votre disposition sur mon mail perso, si vous souhaitez avoir des renseignements complémentaires sur les rapports que j'ai pu entretenir avec la SAGENA.

Je crois qu'il faut dénoncer les principes de cet assureur D.O. qui ne respecte en rien son obligation contractuelle et le code des Assurances !. Cependant, il faut rester prudent et éviter de tomber dans la diffammation !!

Bon courage à vous aussi …

Cordialement.

#107 23/02/2007 07:59:11

jfquillacq
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Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

phil72 a écrit :

Bonsoir Corinne44,

Toutes les affaires n'ont pas forcément les mêmes conséquences. Je ne pense pas qu'on puisse en faire un amalgame. Cependant, nous avons, semble-t-il, un point commun, le même assureur D.O., la SAGENA ! Je crois qu'il va falloir être très solide … L'objectif de la SAGENA est de pourrir les situations à l'extrême de manière à décourager ses assurés et données 50000€ quand elle en doit 4 fois plus !
Je connaissais effectivement les articles L. 111-13 à 15 et L. 111-20 du CCH pour avoir traîner ci et là sur le net pour connaître mes droits !
Connaître ses droits est une chose, les faire valoir en est une autre !
Aujourd'hui, je recherche l'information suivante … QUEL ORGANISME GERE LE CODE DES ASSURANCES ?
on m'avait indiqué que la fédération Française des Assurances (F.F.S.A.) avait ce rôle ! Je les ai contacté par téléphone … On m'a reboulé aux 22 mêtres !!

essayez :
A.P.S.A.D.
(Assemblée Plénière des Sociétés d'Assurances Dommages)
26 bd Haussmann
75009 Paris
Tél : 01 42 47 90 00

#108 23/02/2007 18:04:38

phil72
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Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

Bonsoir JFquillacq,

J'avais déjà essayé de contacter ce numéro après être allé sur ce site :

http://www.ffsa.fr/

L'ensemble des organismes ayant un lien direct avec les hautes sphère de l'assurance est situé
26 Bd Haussmann
Paris 9ème …

Pour preuve, la F.F.S.A. a le même numéro et la même adresse que l'A.P.S.A.D. !

Fédération Française des Sociétés d'Assurances (F.F.S.A)       01 42 47 90 00

Le numéro me disait quelque chose mais je n'avais aucune certitude …

Bref, j'ai appelé … Une standardiste a pris la peine de filtrer mon appel et m'a indiqué que mon dossier concernait le C.D.I.A. (Le Centre de Documentation et d'Informationde l'Assurance) …

J'ai donc demandé à parler à une personne qui y travaillait en même temps que j'essayais de récupérer des infos sur le C.D.I.A. sur le net… On m'a indiqué que seul un courrier écrit avait une chance de réponse … Aucune demande ne peut aboutir par voie téléphonique, m'a-t-elle dit ?

J'ai qd même réussi à trouver leur mail …

infocdia @ffsa.fr avec l'espace en moins !!!

Cependant, il ne sert pas à grandchose dans la mesure où il est précisé que :

Nous vous remercions de noter que cette boite courriel est strictement réservée à l’usage décrit précédemment.
Elle n’a pas vocation à répondre à des demandes d’information générale ou personnelle.
Il ne sera donné aucune suite à toute utilisation ou message se situant hors du cadre fixé.

Et un peu plus haut, il y a indiqué !!!

Ces interventions s’adressent à deux catégories d’interlocuteurs :

Les organisations professionnelles, chambres consulaires, associations ou collectivités :
elles peuvent faire appel à ces correspondants pour animer des réunions d’information et de communication sur l’assurance ;

Les médias audiovisuels locaux :
ils peuvent solliciter ces équipes pour participer à des émissions d'information pratique.

Bref, je crois que c'est inutile de prendre sa plus belle plume pour glaner des infos, on aura rien …

Comme j'ai plutôt le tempéramment à ne jamais lacher l'affaire, j'ai fait appeler ma femme qui a pris sa voix la plus douce pour obtenir les coordonnées d'une personne de l'A.P.S.A.D. !!

Les missions de l'APSAD sont les suivantes :

- Etudes statistiques, techniques et juridiques en matière d'assurance (condition de garantie, actuariat, règlement des sinistres)

- Etudes de prévention et de protection (élaboration de règles techniques, agrément et certification de matériels, qualification d'installateurs)

- Gestion (Bureau Central de Répartition de la Coassurance)

Je vous tiens au courant dès lundi … ! J'espère que mon appel ne sera pas une nouvelle fois filtré !

Bref, je vous tiens au courant ....

Merci encore …

#109 27/02/2007 18:07:31

phil72
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Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

Bonjour,


Je vous avais indiqué que je vous donnerais quelques news au sujet de l'APSAD …

J'ai effectivement tenté de les appeler. J'ai donc eu le contact en question qui m'a indiqué qu'ils ne répondaien qu'aux sociétés adhérentes, "question d'éthique" a-t-elle dit ?

Bref, je n'ai pas réussi à savoir grand chose, hormis que le seul organisme habilité à faire appliquer le code des assurances est Ministère de la justice !!

On ne rigole pas, svp !!!

Ah si, j'allais oublié, elle m'a aussi dit une chose dont tout le monde se contrefout !! Les mise à jour des textes du code des assurances sont effectuées par les éditions DALLOZ !!

Curieux, j'ai voulu aller qd même voir à quoi ressemblait le site …

http://www1.dalloz.fr/default.aspx

Je vois un bel onglet "droit immbilier" … je clique dessus et bingo !! Le site était protégé par un superbe code d'accès et mot de passe !!

A l'inverse, j'ai trouvé sur l'onglet "contactez nous' et ô bonheur une liste de spécialistes du droit …

Droit de l'asurance, droit de la construction, etc …

Et là, j'ai eu une personne spécialisée dans l'assurance qui a bien voulu m'accorder quelques minutes de son temps … Vous trouverez ses coordonnées sur le site en question.

Elle m'a conseillé de saisir le médiateur de la MATMUT ou le médiateur de la GEMA si toutefois l'assureur multirisques incendie n'avait pas son propre médiateur …

http://www.gema.fr/

J'ai parcouru le dernier rapport rapport d'activité du médiateur national de la GEMA et je m'interroge sur ses résultats … 17 sociétaires satisfaits, 37 partiellement satisafaits, et 75 sociétaires insatisfaits !!!

Peut mieux faire …

Quelqu'un a déjà eu à entreprendre une médiation ?

#110 08/03/2007 22:03:02

phil72
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Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

Les dernières news en vrac :

- Report de l'échéance de dépot du rapport défintif de l'expert judiciaire prévu initialement le 28/02 et reporté au 17/03/2007. Comme tout le monde pouvait s'en douter, la partie adverse a contesté le rapport de l'expert judiciaire.
- On attend toujours un nouvel acompte de la part de notre assurance multirisque incendie pour payer les prochains loyers.
- Le référé provision n'est toujours pas lancé.
- Je n'ai toujours pas de date d'audience de planifier !!
- Une Rencontre entre l'association de quartier et la Société d'Equipement du Mans est prévue mardi prochain 8 mars 2007 (Ils ont souhaité nous rencontrer avec un avocat, Je flaire le plan d'ici !). On les mets autour d'une table, on parlemente un peu, on se débrouille pour qu'on entende plus parler d'eux dans la presse et on leur passe un peu de pommade dans le dos !

Bref, il est grand temps que la justice accouche de quelque chose … Je commence franchement à m'impatienter !

Demain, j'essaie de vous scanner les derniers articles de presse et vous pourrez juger par vous-même du tableau !!

#111 08/03/2007 22:11:48

alainlandry967
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Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

bonjour , et bien  tenez bon… faut les faires casquer, surtout le poulain de la royal

#112 24/03/2007 17:25:26

phil72
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Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

Bonjour,


ça fait un bail que je n'ai rien écrit sur ce site ! Pourquoi ? Tout simplement parce que je n'arrive plus à accéder à mon dossier. Je téléphone à mon avocat. Il m'indique que je dois contacter son mandant : LA MATMUT ! Et lorsque je contacte la MATMUT, et en l'occurrence une dénommée Mme DUVAL à Rouen ( Oui, j'vous entends d'ici ! C'est qui celle là ? On n'en a jamais entendu parler !! ). Je confirme … On n'en a jamais entendu parlé !!

Mon dossier a été confié à cette C.. de première catégorie qui se refuse à me communiquer les informations de mon dossier !! Comme si ce n'était pas assez compliqué comme cela !

Bref, elle m'a dit qu'elle avait quand même réussi à récupérer mon contrat D.O. et qu'elle avait enfin le rapport définitif de l'expert judiciaire entre ses mains ! Bon, je ne vous dirais pas si l'expert judiciaire a confirmé ou non ce qu'il avait indiqué dans son pré-rapport ou s'il s'est laissé influencé de part et d'autres par les parties adverses …

J'attends de l'avoir entre mes mains avant de vous dresser un bilan de ce qu'il contient !!

Dans mes mails précédents, je vous avais indiqué que j'essaierais à l'occase de vous scanner quelques articles de presse, qui étaient paru ci et là dans différents quotidiens.

- Un article paru dans Ouest France en avril 2006 à la même époque où j'étais passé sur France 3
- Un article paru dans Le Ouest France du 7 février 2007
- Un article paru dans Le Maine Libre en février 2007
- Un article paru dans Ouest France le 27 février 2007
- Un article paru dans le Mans Notre ville fin février/ début mars 2007

Vous trouverez ces 5 scanns sur un de mes comptes free à cette adresse !!!

http://isp1.access.free.fr/

Et pour les curieux, j'ai rajouté la vidéo de France 3 au format AVI (12Mo)

http://isp1.access.free.fr/Videos/France%203/


Que s'est-il passé depuis pour l'Association de Quartier ? Elle a eu un entretien avec le Président de la SEM, M. VALLEE qui semble complètement dépassé par les événements.

Lors de sa visite de quartier en février dernier, le Maire s'était engagé à donner un soutien juridique et technique aux sinistrés du quartier !! Qu'en est-il réellement ? Pour le soutien technique, nous n'avons vu absolument personne ! Pour le soutien juridique, on nous a mis en relation avec un avocat appelé Maitre GOMEZ Eric, spécialisé dans le droit à la construction et le droit public. Il m'a fait très bonne impression, mais il prend 240€ de l'heure le Monsieur !

Il a d'ailleurs été surpris en parcourant mon dossier que le référé provision ne soit toujours pas engagé dans la mesure où mon avocat pourrait s'appuyer notamment sur deux documents :
- L'engagement de l'avocat de la Sagena datant d'octobre 2006 indiquant qu'elle s'engageait à verser une somme de 15000€
- Le pré-rapport de l'expert judiciaire indiquant qu'il fallait démolir et reconstruire la maison dans sa totalité.

Il m'a aussi précisé, contrairement à ce que je pensais, que la procédure suivait son cours et que me concernant, il n'y avait pas de retard et que le dossier était très bien construit.

Bref, j'attends encore une semaine ou deux … Si je n'ai pas de news de la Matmut, je débarquerais moi-même à la MATMUT à ROUEN ! A mon avis, je ne ferais pas le déplacement pour rien !!

TO BE CONTINUED …

#113 03/04/2007 13:37:32

PASSIONBOIS
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Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

salut "pauvre victime du non respect de la loi par les assureurs" !

je viens de tomber sur ton probleme, je n'ai pas le temps de tout lire mais en survolant, la solution me semble SIMPLE.
En effet un assureur DO dispose d'un delai fixe par la loi, delai imperatif, d'abourd pour faire connaitre sa position sur la garantie, oui ou non, puis pour faire une proposition d'indemnite. Disons que le sdelais peuvent etre allonges pour des raisons techniques, toujours prevu par la loi, mais dison qu'en gros cela ne devrait jamais exceder 4 mois.
Si ce delai n'est pas respecte, la jusrisprudence de la C cass est constante : l'assureur doit etre condamne a paye a l'assure les sommes qu'il demande pour reparer son prejudice, sous reserve qu'elles ne soeint par sans rapport avec celui-ci. le tribunal ne se prononce pas sur les responsabuilites mais condamne l'assureur au titre de non respect de la loi.
Alors n'hesites pas allumes.
n'ecoutes pas les incapables d'officines genre matmut qui n'y connaissent rie.
prends un avocat specialise en construction. peutr etre qu'une simple lettre bien argumentee a l'assueur peut regler le probleme en quelques jours. j ai obtenu des reglements de litiges qui trainaient depuis des annees en quelques jours
bon courage
ne baisses pas les bras
c'est gagne oar avance si tu fais comme je te l'ai explique.

ML

#114 03/04/2007 15:35:47

EricM
Particulier dans une M.O.B.
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Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

Cela fait plusieurs fois que je te lis sur ces sujets dans ce forum PassionBois.
En te lisant, tout semble facile et évident et j'ai du mal a comprendre pourquoi de nombreux intervenants du forum, dont certains dans les domaines juridiques ou habitués des tribunaux (expert), non pas donné la solution (s'il s'agit de la bonne)…
Phil72 à l'air pourtant de se démener, et il est apparemment loin de la "facilité" de solution telle que tu l'as décrit…

#115 03/04/2007 20:26:15

phil72
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Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

Bonsoir,


Inutile de se prendre la tête, les gars ! EricM a raison, même si la loi est complètement avec moi, je n'arrive pas pour autant à la faire appliquer ! Et pourtant, Dieu sait que je rame !!!

Ce soir, mon avocat m'a dit qu'il allait certainement demandé une audience à date fixe !! Il doit envoyer une télécopie à la personne qui gère mon dossier à la MATMUT !

J'ai reçu en fin de semaine dernière le rapport définitif de l'expert judiciaire !! Il a confirmé ce qu'il avait écrit dans le rapport préliminaire … Démolition et reconstruction de la maison …

Cela dit, le scénario qui se profile à l'horizon est loin d'être gagné, même s'il va dans le bon sens qd même !

J'explique !!

Avis de l'expert judiciaire - Solution retenue :
- La reprise en sous-oeuvre de l'ensemble des murs extérieurs, proposée par le BET permet l'homogénéité des fondations.
- Une reprise partielle conduirait à fonder la maison sur deux systèmes de fondations différents, ce qui peut engendrer à terme des tassements différentiels différents et l'apparition de nouveaux désordres.
- Afin de s'affranchir de toute évolution, le principe de consolidation consisterait à une reprise en sous-oeuvre de la totalité des murs.
- Le mur pignon Est étant implanté en limite de la propriété voisine, sa reprise ne pourrait se réaliser que par l'intérieur, avec sciage du dallage et démolition des cloisons, des doublages et plafonds des pièces.
- Le trottoir périphérique étanche sur la périphérie de la construction tel que demandé par le bureau d'études n'est pas réalisable en pignon Est. DEe par la configuration du terrain, il est très difficile à mettre en oeuvre en façade avant.
- Pour cette maison sur rdc, nous ne retenons pas les travaux de reprise préconisés par le bureau d'études géotechniques pour remédier aux désordres, pour les raisons suivantes :
Ils nécessitent des démolitions intérieures importantes en raison de l'implantation de la construction en limite de propriété.
La terrasse étanche ne peut être construite sur toute le périphérie de la maison.
pour s'affranchir du risque de tassement ultérieur du dallage, nous demandons la création d'un vide sanitaire.

- Pour les raisons énoncées, nous ne proposerons que la déconstruction et reconstruction de cette maison.

Dire des parties adverses :

Avocat de la ville :
A la lecture de votre pré-rapport, je constate que vous confirmez que les désordres sont consécutifs à un tassement général des assises des murs extérieurs plus importants en pignon Ouest et en façade sud, le système des fondations n'étant pas adapté aux caractéristiques mécaniques du sol.
Il s'agit là d'un défaut de conception caractérisé.
Vous écartez en revanche le fait que les arbres environnant puissent constituer une cause déclenchante ou aggravante du sinistre.
Toutefois, mon confrère, Maitre R. dans son dire du 23 février, affirme de manière péremptoire que "la cause majeure des dommages est un assêchement des terres qui est à rechercher plus particulièrement auprès de la végétation plantée à proximité de la construction.
Or une telle affirmation ne repose sur aucun élément et est de plus contredite par les constatations qui ont été effectuées sur place.
Vous notez qu'aucune racine n'a été retrouvée sous les fondations, alors par ailleurs que celles qui ont été observées à proximité sont de petite taille.
D'ailleurs, les plantations mises en cause étaient également de petite taille et ne peuvent avoir eu un quelconque effet sur les fondations d'une maison.
De telles plantations n'ont rien d'inhabituel et sont au contraire très fréquentes en milieu urbain sans que cela ne provoque le phénomène observé en l'espèce.
En tout état de cause, si par extraordinaire les racines de ces petits arbres avaient pu avoir une quelconque influence sur la stabilité de la maison, cette circonstance révélerait à tout le moins un défaut de construction évident.
Enfin, il ne saurait être fait grief à ma cliente, contrairement à la tentative de mon confrère, d'avoir procédé à la coupe et l'élimination de certains arbustes mis en cause.
En effet, cette action a été réalisée qu'à titre préventif dans la mesure où certains derniers étaient mis en cause par les époux GIRARD.
En agissant ainsi, la commune a fait preuve d'une particulière diligence puisqu'elle a souhaité éviter ainsi toute aggravation des dommages dans l'hypothèse, aujourd'hui écartée, où ces plantations auraient eu une quelconque part de responsabilité dans l'apparition ou l'aggravation des désordres dont s'agit.

Réponses de l'expert judiciaire :
- Les sondages réalisés au cours de l'expertise judiciaire n'ont mis en évidence que quelques radicelles au niveau de la fondation et non au dessous. A ce jour, l'influence de la végétation avoisinante n'est pas une cause du sinistre.
- Nous n'avons pas d'observations complémentaires à formuler.

dires de l'avocat de M.M.A.

Suite à la diffusion de votre pré-rapport du 6 février dernier, j'ai l'honneur de vous adresser, par la présente, un dire que je vous demanderais de bien vouloir annexer à votre rapport en y apportant vos réponses.
Dans l'analyse des dommages, vous mettez en avant la présence d'une forte végétation plantée en pignon Ouest objet des principaux désordres. De plus l'apparition des premières fissures est début 2004 soit après soit après la période de sécheresse de l'été 2003. l'absence de surface imperméabilisée verticale accentue le phénomène d'évapotranspiration des sols. Enfin, les sols en place de type argileux sont très sensibles aux variations d'hygrométrie provoquant des retraits du terrain en place. Nous partageons votre analyse sur la cause génératrice du dommage.
L'entreprise G. a correctement réalisé l'assise des fondations qui se trouvent à 1.10m du terrain naturel. Nous rappelons que la profondeur minimale d'assise des fondations est régie par les limites du hors gel qui dans la région u Mans est de 50cm par rapport au terrain naturel. Par ailleurs, le rapport de sol précise que le sol est homogène sur l'ensemble de la construction. En l'état l'entreprise G. a parfaitement réalisé les fondations. En conséquence, un défaut d'ancrage des fondations ne peut pas être reproché à l'entreprise G. comme vous le laissez entendre.
La cause majeure des dommages est un assêchement des terres qui est à rechercher plus particulièrement auprès de la végétation plantée à proximité de la construction. Nous rappelons d'ailleurs que la municipalité du Mans propriétaire du chemin longeant le pignon ouest sinistré a procédé à la coupe et l'élimination des arbres proches du pignon, avant la tenue de la première réunion d'expertise judiciaire sur site. Curieusement vous n'évoquez pas la responsabilité de la ville du mans qui nous semble principalement engagée.
Concernant les solutions envisageables pour la réparation des domages la solution d'une démolition reconstruction nous semble injustifiée, arbitraire et beaucoup trop onéreuse.
Nous rappelons que la solution d'un confortement par des reprises en sous oeuvre en périphérie de la maison avait été proposée par l'étude de sol agissant comme sapiteur à votre demande.
Cette solution est tout à fait envisageable et est évidemment beaucoup moins onéreuse.
En outre, il n'est pas nécessaire de procéder à la réalisation des reprises en sous oeuvre coté pignon Est et qui est en mitoyenneté, depuis l'intérieur de la maison des époux GIRARD. En effet, le droit d'échelle permettra de réaliser les travaux depuis l'extérieur dans la propriété voisine qui n'est pas construite. Il n'est donc pas nécessaire de procéder à une démolition des cloisons et dallage intérieurs pour la réalisation des reprises en sous oeuvre.
Concernant le dallage les seuls dommages constatés sont un très léger affaissement dans le séjour coté du pignon Ouest de l'ordre de 1cm. Le confortement du dallage est réalisable par des injections, minimales et ponctuelles dans cette zone.
patati patata …

Réponses de l'expert judiciaire    

- je reviens vers vous dans ce dossier suite à votre dire en date du 23 février.
- Ma note aux parties en date du 18 décembre 2006 faisait suite à la réunion du 03 novembre 2006.
- j'ai donné mes explications sur la solution de reconstruction retenue après étude des possibilités de réalisation de chacune des mesures énoncées dans le rapport d'étude géotechnique (reprise en sous ouevre de la totalité des murs extérieurs, création d'un trottoir périphérique étanche), de la nécessité de consolider le dallage et en tenant compte des réfections nécessaires.
Monsieur P. avait envisagé de proposer le chiffrage d'une solution de reprise en sous-oeuvre à partir de devis d'entreprises choisies par ses soins et qui devaient visiter les lieux le jour où l'économiste de la construction se déplacerait sur site.
Par courrier du 18 décembre 2006, j'informais les parties et leurs conseils de la visite de l'économiste, qui a eu lieu le 19 janvier 2007. Aucune entreprise ne s'est déplacée et aucune demande n'a été formulée depuis cette date.
Je suis favorable à laisser un délai supplémentaire pour permettre le chiffrage souhaité. Pour les raisons invoquées, je maintiens la solution de reconstruction, j'émettrai un avis sur la variante qui sera proposée.
Ma solution n'est pas arbitraire? Par contre, la proposition de reprise détaillée ne correspondait pas aux travaux nécessaires à la consolidation de la maison. Il suffit de s'en rapporter à l'écrit de Mr B., métreur et à la reprise partielle de 20.03 ML de longrines. Ces mesures faisaient suite au blocage du pignon qui n'a pas permis de mettre fin à l'évolution des désordres.
Je vous confirme que la date pour formuler les dires récapitulatifs est reporté au 17 mars 2007.
J'adresse copie de la présente à vos contradicteurs.

Complément expert judiciaire

- nous n'avons reçu aucun chiffrage et aucune demande de visite des lieux par les entreprises dont il avait été fait état en réunion du 19 décembre 2006

- Dans son rapport du 28/10/2005, nous avons relevé que Mr B. métreur chargé d'examiner les devis de reprise avait apportés des remarques particulières en sa qualité de sachant :
        … nous notons que, seule une partie des fondations est concernée par les reprises en sous oeuvre bien que les fissurations des parois en élévation soient globales.
        Des tassements de dallage sont mis en évidence par des vides sous plinthes, aucune prestation correspondante n'est chiffrée dans les devis.....
       … Sur le contrôle du devis EPEIOS il notait … L'entreprise dégage sa responsabilité en cas d'évolution du sinistre dans les zones non traitées du fait que, seule une partie des fondations est prévue reprise.

- A cette époque, après avoir déjà tenté un blocage par un massif béton, la nouvelle solution de consolidation partielle apparaissait insuffisante pour remédier aux désordres sur les murs extérieurs et au tassement du dallage.


dires de l'avocat du maçon en date du 01/03/2007

Suite à la diffusion de votre pré-rapport du 6 février 2007, j'ai reçu la copie du dire qui vous a été adressé par mon confrère, Maitre R., pour le compte des M.M.A., la compagnie d'assurances du maçon.
Je ne puis, bien évidemment, que m'associer aux observations de mon Confrère dont ma cliente partage tout à fait l'analyse.
Il est manifeste que la végétation implantée à proximité de la maison a aggravé le phénomène d'évaporation dans les terres argileuses sujettes au phénomène de retrait.
Les maisons avoisinantes construites avec la même assise sur semelles filantes sur le même terrain ne présentent aucunement les mêmes désordres.
Du reste, dans votre pré-rapport, vous préconisez bien de supprimer des arbres ou de créer un écran anti-racines, ce qui démontre bien l'incidence de cette végétation dans les désordres constatés.
Pour le reste, les travaux réalisés par le maçon, en respectant les règles de l'art, la responsabilité à rechercher de la Ville du Mans, les remèdes à préconiser, je m'associe totalement aux observations de mon Confrère, Maitre RENARD, dans son dire du 23/02/2007.

Réponse de l'expert judiciaire :
- La végétation avoisinante n'a pas aggravé le phénomène. Seules quelques radicelles ont été rencontrées sur les fondations (et non en dessous), au niveau du sondage P2 réalisé par le Bureau d'études.
- L'étude porte sur la maison des époux GIRARD et non sur les habitations voisines.
- De part leur croissance, l'influence des arbres se fera sentir tôt ou tard. Dans notre pré rapport nous avons conseillé de les supprimer ou de créer un écran anti-racines. Actuellement, la végétation n'a pas d'influence sur l'assèchement.
- Pour cette construction sur rdc et les raisons déjà développées, nous maintenons la solution de reconstruction.

CONCLUSIONS

Mr et Mme GIRARD ont confié la construction de leur maison d'habitation à la sté MC. Le procès verbal de réception sans réserve a été signé le 24 mai 1996
En juillet 2004 les premiers fissures sont apparues sur les murs extérieurs, à l'angle du pignon ouest : façade arrière.
Le blocage ponctuel de la fondation du pignon par un massif béton qui a été mis en oeuvre à la suite d'une expertise d'assurances, n'a pas permis de mettre fin au phénomène de tassement.
les premiers constats nous ont amenés à la réalisation d'un diagnostic géotechnique par le bureau d'étude S.
Pour l'homogénéité des fondations, le BET propose une solution de reprise en sous oeuvre de l'ensemble des murs extérieurs, accompagnée d'un trottoir périphérique étanche destiné à supprimer ou écarter les causes intempestives d'assêchement et d'humidification des assises. A ces mesures, il conviendrait de supprimer les arbres et arbustes avoisinants en prenant soin de tuer les racines.
Le mur pignon est étant implanté en limite de propriété voisine, sa reprise ne pourrait se réaliser que par l'intérieur, avec sciage du dallage et démolition des cloisons, des doublages et plafonds des pièces.
Le trottoir périphérique étanche sur la périphérie de la construction tel que demandé par le bureau d'études n'est pas réalisable en pignon est de par la configuration du terrain, il est très difficile à mettre en oeuvre en façade avant.
Pour cette maison sur rdc nous ne retenons pas les travaux de reprise préconisés par le bureau détudes géotechniques pour remédier aux désordres, pour les raison suivantes :
* ils nécessitent des démolitions intérieures importantes en raison de l'implantation de la construction en liite de propriété.
* la terrasse étanche ne peut être construite sur toute l périphérie de la maison.
* pour s'affranchir du risque de tassement ultérieur du dallage, nous demandons la création d'un vide sanitaire?

Pour les raisons énoncées, nous ne proposerons que la déconstruction et reconstrution de cette maison.
- La responsabilité de la société Maine Construction est engagée pour avoir lancé cette costruction sans exiger une étude de sol, celle de l'entreprise GOHIER au titre de l'exécution.
- La durée des travaux de démolition ,et reconstruction peut-être estimée à 9 mois.
- Le 16 octobre 2006, en cours d'expertise judiciaire, Monsieur le Maire de la Ville du Mans  rendu un arrêté portant interdiction d'habiter.
- Les époux GIRARD ont été relogés et perdront la jouissance de leur maison jusqu'à la reconstruction.

.. Ayant rempli aussi complètement que possible notre mission, en l'état de nos connaissances et des pièces qui nous ont té communiquées, le présent rapport rédigé par nos soins, est clos le 19 mars 2007 pour valoir ce que de droit.

Tu comprends pourquoi ça n'est pas aussi simple que tu le prétends PASSIONBOIS ?

Mais tu as raison sur un point, je ne devrais pas être obligé de rechercher les responsables pour faire valoir mes droits, on est d'accord sur ce point !!!

Je me battrais jusqu'à la fin de mes jours s'il le faut mais je ne lâcherais jamais l'affaire ! J'ai horreur des injustices !!

#116 14/11/2008 22:07:42

phil72
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Messages : 64

Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

Bonjour,


Me voici … Me voilà … Pour ceux qui avaient suivi mon sinistre qui avait débuté en 2004, je voulais vous indiqué que j'avais "enfin" réussi à condamner l'assureur D.O., l'assureur du maçon et le constructeur in solidum.

Je vous avais quitté en octobre 2006 alors que ma maison venait d'avoir un arrêt de péril m'obligeant à déménager.

Que s'est-il passé entre octobre 2006 et octobre 2008 ?

- En octobre 2006, déménagement dans une autre maison suite à l'arrêté de péril
- En octobre 2006, nouvelle Etude de sol réalisée par la société géotechnique désignée par l'expert judiciaire.
- En novembre 2006, l'expert judiciaire indique à toutes les parties qu'il souhaite démolir et reconstruire cette maison.
- En mars 2007, réception du rapport définitif de l'expert judiciaire
- En aout 2007, réception de la copie d'assignation déposée au Tribunal
- En septembre 2007 : Réception des conclusions déposées par mon avocat devant le juge de Mise en état
- En octobre 2007 : Plaidoirie devant le juge de Mise en Etat de Maître DUPUY - Délibération prévu le 8/11/2007
- En novembre 2007 : Réception de l'ordonnance rendue par le juge de Mise en Etat qui condamne le constructeur et l'assureur D.O in solidum à payer à titre provisionnel la somme de 40 000€.
- En février 2008, Procédure avec un huissier de justice pour récupérer la provision de 40 000€
- En mars 2008, réception d'un chèque de plus de 41 000€ de provision grâce à la procédure lancée par l'huissier.
- En mai 2008, réception d'une copie de courrier du maire de la Ville du Mans qui incite vivement mon avocat à envisager un dénouement rapide dans la procédure afin que les conclusions de l'expert judiciaire puissent être exécutées dans les meilleurs délais.
En juin 2008, audience du tribunal de Grandes Instances du Mans à 14H15-Délibération prévu le 8/07/2008
En juillet 2008, condamnation in solidum de l'assureur dommage ouvrage et assureur décennal), de la société de construction et de la société du maçon - Verdict : Démolition et reconstruction totale de la maison - Condamnée à verser les préjudices annexes, les préjudices financiers et le préjudice moral. L'assureur dommage ouvrage est également condamné à verser les préjudices matériels consécutifs et est surtout condamné aux intérêts au double du taux légal, ce compte tenu de ses carences en qualité d'assureur dommages-ouvrage sur la totalité de la somme prévue à la reconstruction. Les défendeurs ont été condamnés à verser une indemnité au titre de l'article 700 du NCPC.
En octobre 2008, indemnisation totale du préjudice d'une valeur de plus de 300 000€.

Certains d'entre vous pensaient que j'allais m'enliser dans une procédure judiciaire de plus de 10 ans, d'autres pensaient que je m'en sortirais probablement jamais.

Aujourd'hui, si j'ai souhaité conclure mon post par ces quelques lignes, c'est que je voulais donner un espoir à ceux qui comme moi, ont pu être victime d'un sinistre ou d'une malfaçon et qui ont toujours voulu se battre.

Je continue à croire que ceux qui se battent réellement contre cette "lourde" machine judiciaire et qui refusent d'être la proie de leurs assureurs finissent toujours par s'en sortir.

Après avoir fait la une de la presse des journaux locaux et régionaux, la une du 13H00 sur TF1, la une des actualités régionales sur France 3, aujourd'hui, je sors ENFIN la tête de l'eau.

Je voulais encore remercier certains d'entre vous qui m'auront conseillé ou guidé d'une façon ou d'une autre, certains à travers ce site, d'autres sur mon email perso.

Encore merci à tous et à toutes.

Phil

#117 14/11/2008 22:17:18

gt22
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Lieu : tregor 22
Messages : 3 013

Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

salut phil72

BRAVO un example a suivre

heureux pour toi et les tiens
                                                  pour ce bon denouement et la fin d'une etape

maintenant il faut demolir et reconstruire
@+

#118 15/11/2008 09:05:42

phil72
Membre
Messages : 64

Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

Salut GT22,


Sympa ton p'tit message mais saches que je ne cherche pas du tout à faire le fanfaron en me disant que je suis le plus fort ! Loin de là, même.

J'ai beaucoup galéré et remué le panier à salades pour m'en sortir, crois moi.

Je pense que ma force de caractère et mon tempérament y sont sûrement pour beaucoup compte tenu que certaines personnes dans ma cité ne sont pas du tout sortis de leurs difficultés.

J'espère que mon dossier pourra cependant les aider et faire jurisprudence.

Si j'ai voulu écrire ce post sur ce site, c'était aussi dans le but de donner du courage à ceux qui peuvent rencontrer des difficultés avec leur assureur D.O. en cours ou à la fin de leur construction.

Et comme tu dis, maintenant, il faut démolir et reconstruire… mais ça ne m'impressionne pas du tout, bien au contraire.

J'entrevois peu à peu le bout du tunnel et cette perspective me donne encore plus de peps !!

@ plus .. et encore merci pour tout …

#119 15/11/2008 09:50:47

moliere
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Messages : 36

Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

OUF!  Tres content pour toi, mais quelle peur et quelle angoisse de voir des societes d'assurance aussi connus tenter  d'echapper a leur obligations par tous les moyens!!! . Ton histoire fait froid dans le dos.

#120 15/11/2008 10:41:46

phil72
Membre
Messages : 64

Re : 27 mois de négociations… et aujourd'hui un arrété de péril !!!

Je te remercie Molière pour ton p'tit mot …

Je te crois que ça fait froid dans le dos, c'est aussi pour cela que j'ai souhaité l'écrire. Bien entendu, et fort heureusement, tout le monde ne connait pas de tels sinistres. Cela dit, ce n'est pas lorsque les problèmes arrivent qu'il faut se poser ce genre de questions, tu ne crois pas ?

Je ne peux que conseiller à chacun d'entre vous de souscrire une :

- assurance dommage ouvrage (d'ailleurs normalement obligatoire!)
- et d'être couvert par une protection juridique (Attention, certaines d'entre elles ne couvrent qu'une partie de la procédure)

Je m'explique … Une analyse de sols ou une intervention technique d'un expert judiciaire ne sera pas indemnisée de la même façon d'une assurance à une autre.

Certaines couvrent intégralement les frais juridiques et d'autres seulement un forfait.

Pour info, l'expertise judiciaire a couté plus de 9000€ !!!

Imaginez les conséquences financières pour les uns et les autres lorsque vous vous lancez dans une telle procédure et que vous n'avez pas suffisamment d'argent de coté.

Les experts, habitués à ces démarches, évaluent très vite ces situations et pour eux, le seul moyen de sortir indemme leur mandant (l'assureur qu'il l'a mandaté) est de faire "pourrir" la situation afin de cueillir le sinistré lorsqu'il est au plus faible financièrement.... de façon à lui donner une indemnité dérisoire pour son sinistre.

Bien entendu, on est en droit de se poser des questions sur l'utilité d'avoir ou une assurance dommage ouvrage dans une telle situation.

Moi, aujourd'hui, je peux dire qu'elle ne m'a servi qu'à obtenir quelqu'un en face qui réponde de ses actes devant les tribunaux, et c'est déjà énorme.

Imaginons la même situation sans protection juridique et sans assurance dommage ouvrage ? Je n'ose même pas imaginé où ma famille et moi serions aujourd'hui !!!

J'aurais été plongé dans un gouffre financier dont moi et ma famille ne serions jamais sortis et même après jugement, je n'aurais même pas eu la garantie d'être indemnisée !

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